mercredi 19 novembre 2008

Belle île en Ré


"Belle Ile en Mer, Marie-Galante..."
. Cet air de Laurent Voulzy me vient en tête lorsque je pense à l'Ile de Ré. Voilà un petit coin de France que l'imagination transforme aisément en petit coin de paradis. Beaucoup seraient d'accord avec moi, et je ne pense pas aux agences immobilières ... Non je pense à ceux qui habitent cette île, qui l'habitent et la mettent en valeur. Vignerons, maraîchers, ostréiculteurs, conchyliculteurs, éclusiers à poissons, ou sauniers, tous cherchant à maintenir les savoir-faire traditionnels dans une économie moderne. Nous en avons rencontré qui ont su nous en dire leur passion. Des musées ou des hauts lieux nous en écrivent l'histoire

Nous avons parcouru ce petit territoire à pied parfois, à vélo surtout. Hormis sur quelques routes départementales, les voitures disparaissent. Là les pistes cyclables ne s'arrêtent pas à chaque carrefour, comme sur le continent ; elles prolongent la sérénité du lieu. Le vélo y est roi : vélos de toutes sortes, , cyclistes de tous styles. Cyclotouristes randonneurs, cyclosportifs multicolores, vététistes de tout acabit, vrais-faux coureurs, faux lyonnais en Vélib', vrais parisiens en Vélov". Où vont-ils ? où courent-ils ? Nul ne le sait. Ils s'entraînent, ils se traînent, ils s'époumonent, ils respirent l'iode et les embruns, les épineux, les épinards. Ils s'ensoleillent sans brûlure, ils se brûlent au plaisir de la mer qu'ils tentent d'apprivoiser.
[double-clic sur l'image pour l'agrandir]

Une semaine de septembre, au soleil généreux et aux intempéries brèves mais revigorantes. Et puis de grands moments de camaraderie, d'amitié retrouvée, de plaisanteries, de vins gais, de chants et de jeux après l'ultime plonge quotidienne ! Un charme fou. Promis, on reviendra.

Zarafouchtra

1 commentaire:

  1. Merci Paul.
    Merci de continuer.
    Merci de résister.
    Merci de me faire voyager.
    Merci de partager.

    Quand il te viendra l'idée de douter, aies une pensée pour Jean Monbourquette, cet auteur/prêtre Québécois qui nous explique si bien dans ses livres, que ce que nous disent souvent les autres (pour notre bien) n'est qu'une projection sur autrui de ses propres zones d'ombre...ce qu'ils n'oseraient pas faire eux-mêmes, ce qu'ils rêveraient de faire mais se l'interdisent par peur du jugement...

    amitiés.
    Jocelyne

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