Du haut des pistes, juste sous le radar, un large panorama depuis la Limagne jusqu'aux balcons du Lyonnais. En regardant ainsi côté est, des souvenirs d'enfance remontent du plus profond. De la maison familiale, nous avions un regard direct sur ces sommets du Forez. Maman qui avait un attachement particulier pour la montagne, veillait sur ces hauteurs en vigile fidèle. "Il y avait encore de la neige sur Pierre-sur-Haute à la Saint Jean" me disait-elle à mon retour d'internat, en fin d'année scolaire. Pierre-sur-Haute, c'était notre montagne à nous, comme à Sallanches ils ont le Mont-Blanc ou en Provence le Ventoux.

Alors venir skier sur ces pentes, même pour un jour de détente, c'était retrouver les lieux du regard maternel. Regard clos depuis déjà longtemps, mais qui ravivait des sensations, des plaisirs, des jeux, des chants qui ont traversé enfance et adolescence. Celles de mes frère et soeurs, cousins, cousines, voisins, amis... Presque de la nostalgie ! Ce sentiment inhabituel chez moi m'a envahi quelques instants. Est-ce l'âge qui m'invite à ce retour ?

Sur la piste ensoleillée, l'appel de la pente s'est fait plus fort. Denis est parti, j'ai enchaîné derrière lui, m'attachant à bien suivre sa trajectoire.
Arrivé au bas de la piste, le flash-back était oublié.
N'avais-je pas un peu rêvé ?
Zarafouchtra

Sur la piste ensoleillée, l'appel de la pente s'est fait plus fort. Denis est parti, j'ai enchaîné derrière lui, m'attachant à bien suivre sa trajectoire.
Arrivé au bas de la piste, le flash-back était oublié.
N'avais-je pas un peu rêvé ?
Zarafouchtra
Quel beau rêveur fais-tu mon cher Paternel!
RépondreSupprimer