mardi 1 décembre 2020

Jacques Secrétin ? Les souvenirs resurgissent ...


Après la publication de l'hommage à Jacques Secrétin 
que j'ai adressé à L'Equipe en guise de protestation, 
l'article est paru sur Facebook puis a échappé à l'auteur !
.

Comme "les voies du Seigneur", les circuits des réseaux sociaux "sont impénétrables". Ils vont, viennent, et reviennent. A l'image du ping-pong, les amis se renvoient la balle... Il en vient de toute part, en coup droit, revers, flip ou remise courte.

Parmi ces retours bien ajustés, j'en retiens un tout à fait pertinent, transmis par Daniel Vincent (1).  Celui de Henri GAILLARD, célèbre pongiste roannais des années... Bref, inutile de s'appesantir, nous sommes de la même génération ! 

Bonjour Daniel, 
Je te remercie d'avoir transféré cette lettre, si juste et si bien tournée. Un champion de cette envergure méritait certainement d'avoir un hommage au moins aussi important qu'un joueur de football, certes génial balle au pied, mais pas très intéressant comme exemple de vie.

Je te joins le souvenir personnel de ma première sélection en équipe de France junior en...1965  [Cf. en photo la couverture du France Tennis de Table] avec comme chef de file un jeune prometteur Jacques Secrétin et un autre roannais du PPCR Alain Bardet. [Ping Pong Club de Roanne]
Eh bien ! depuis quelques jours je suis le survivant de cette belle équipe qui battit les allemands à Ohrigen. 
FTT. - avec J. Secrétin , A. Bardet et H. Gaillard
J'aurais toujours aussi le souvenir, un jour de stage à l'INS (2) sous le stade couvert où le grand Michel Jazy, dans sa splendeur de l'époque, était venu discuter et parler du ping-pong comme un simple jeu...
Jacques l'avait défié et lui avait mis un 21 à 0 retentissant !
Nous n'aurions pas eu l'idée d'aller le défier en courant un 1500m !!!🤪
Amitiés  -  Henri

En évoquant ces fameux pongistes, je  puis pour ma part rajouter mon propre souvenir. C'était à l'automne 1970 et je venais d'arriver dans la région. La belle équipe roannaise, à l'époque au plus haut niveau du championnat français de T.T. (3), recevait l'A.S. Messine-Paris, emmenée par le grand Jacques Secrétin (21 ans). C'était la première fois où je le voyais, où je me régalais de le voir. Alain Bardet, Guy Laroche et Henri Gaillard l'affrontaient.👍 👍 Je m'en souviens parfaitement, même si j'ai oublié le score du match !

Il revint dans le Roannais à plusieurs reprises, notamment avec Vincent Purkart et Claude Bergeret pour proposer leur célèbre show. A Cours-la-Ville pour l'inauguration de la nouvelle salle de T.T., autour de 1990, puis quelques années plus tard au Palais des Sports de Roanne. Un grand spectacle mêlant leur talent sportif aux rires et autres fantaisies que personne ne pouvait oublier.

J'ai rencontré souvent Henri Gaillard. Dans le milieu du ping roannais et puis lors de voyages à Paris que nous étions amenés à faire il y a plus de 20 ans, pour raisons professionnelles. Nous nous sommes à nouveau retrouvés, il y a quelques semaines, à l'occasion d'un festival de courts-métrages qu'il organisait à Roanne et Charlieu. Plaisir redoublé pour l'un et l'autre : Ping et Ciné pour passion, un duo à entreprendre,  un double mixte en quelque sorte 😄😃. 
Merci et salut Henri.

(1) Lettre envoyée à Daniel Vincent qui me l'a transmise. Daniel, "homme à tout faire" dans le monde du sport, des associations, des collectivités et de l'amitié. Merci à lui.

(2) Institut National des Sports, devenu aujourd'hui l'INSEP.

(3) L'équipe  roannaise (LNTT) a retrouvé le haut niveau. Actuellement, elle occupe la première place du championnat de France de PRO B. 👍

Ouf ! le Cinéma revient... 1, 2, 3, ACTION !

     

L'année 2020 avait bien commencé. La programmation était bonne et la fréquentation régulière.

Vint le 15 mars où le Cinéma les Halles dut  projeter le film Confinement avec ses affiches immuables et sa bande-annonce tournant à vide. S'ouvrit alors une grande parenthèse, une traversée du tunnel qui n'avait pas d'issue...

Il fallut attendre le 20 juillet pour que le Cinéma les Halles ouvrit à nouveau ses portes. En dépit des promotions ou des publicités, le public resta vigilant. L'envie était bien là, mais la prudence s'imposait. Porter le masque, suivre les filières pour ne pas se croiser, toucher le moins de choses possibles, c'était une culture qui semblait étrange à chacun. 

Puis de semaine en semaine, grâce aux animations, à la qualité des films et au besoin de rire, de sourire avec d'autres, on commença à oublier le vilain corona. Les vacances passées, l'esprit de liberté et  l'insouciance retrouvés, le public revenait avec plaisir pour La bonne épouse, La Daronne ou encore Antoinette dans les Cévennes.

On s'était tout juste remis du premier épisode que l'on comprit qu'il ne s'agissait pas du film de l'année, mais d'une série. Le Confinement, saison 2 débutait fin octobre...

Consternation, dépit, découragement. Quoi encore ? Comment survivre aux nouvelles contraintes ? A nouveau, il fallut s'activer : chômage partiel, dossiers de demande d'aide et tutti quanti ! Et jusqu'à quand? Quelques semaines avait laissé entendre le Président...

Chacun y mit du sien, les contacts diminuèrent, le nombre de malade baissait. Voilà la sortie toute proche. Le film était noir et crypté, il revient en clair et en lumière. Ouf ! il était temps pour les enfants qui attendaient la programmation de fin d'année, pour les adultes qui souffraient de trop d'enfermement .

Quand on est privés de nos petits bonheurs habituels, on prend soudain la mesure de leur valeur. Le cinéma est comme une pastille, un petit bonbon sucré qu'on suce lentement. On peut s'en passer certes, mais pas trop longtemps, sinon l'odeur s'estompe et l'amertume s'installe.

Bref, le Cinéma les Halles rouvre. Le 16 décembre, tout sera prêt pour accueillir  les spectateurs en manque d'images et de sons de qualité. Du cinéma, du vrai, sur grand écran, pas du streaming à voir sur tablette ou téléphone.

Les mesures sanitaires prises assurent la sécurité et la sérénité de tous.  

Alors, pensons CINEMA ! Pensons-y fort !

Voir la programmation de la semaine sur  le site : Cinéma les Halles

lundi 30 novembre 2020

Subversion des valeurs

C'était en août 2012... une éternité !

Je venais d'écrire le dernier article  de ce blog -après un an et demi de procrastination- et m'interrogeais sur le bien-fondé de poursuivre.

Etre ou avoir, disais-je ?

Etre dans la pression de l'immédiat et la nécessité d'écrire pour donner à lire à quelques habitués, pour me faire plaisir à enfiler des mots comme des perles sur un collier ou plus prosaïquement me sentir exister ?

Avoir le temps pour moi, prendre le temps de prendre mon temps, comme disait Philippe Noiret dans Alexandre le Bienheureux, sorte de méditation philosophique plaisante de Yves Robert.

Pendant ces huit ans de silence, il y eut pourtant d'innombrables événements divers susceptibles de m'inspirer, des livres, des films, des analyses et commentaires en tout genre, qu'il eût suffi de laisser libre cours au hasard pour qu'l m'imposât sa nécessité. 

Sans doute ne saurez-vous jamais pourquoi je n'ai pas poursuivi cette relation, ni pour quoi je relance la parution aujourd'hui. A défaut d'énoncer les raisons -comme le temps que je consacrais à la gestion du Cinéma les Halles- je peux au moins avancer un prétexte : l'envie de faire connaître quelques réactions à des articles ou situations qui m'ont vivement hérissé le poil.

Le dernier en date fut publié sans que je le veuille délibérément. Je l'ai écrit dans l'impulsion du moment, sans autre intention que de me soulager de certaines humeurs et sans illusion. Je l'ai transmis à mon fils qui s'est empressé de le poster sur Facebook. Il m'est alors parvenu quelques réactions positives, inattendues, qui m'invitent à le proposer.

Qu'en est-il ? Une lettre d'humour et de réflexion à la foisadressée au journal l’Équipe, le 26 novembre 2020, sous le titre  SUBVERSION DES VALEURS.

"Bonjour l'ÉQUIPE,

Hier, mercredi 25, jour de la sainte Catherine, je quittais mon domicile aux alentours de midi. Un flash radio m'apprit le soudain décès de Jacques Secrétin.
Maître Jacques ! Maître du ping-pong, ambassadeur d'une activité de loisir qu'il avait réussi à transformer en sport olympique. 

Pongiste modeste mais passionné, de quelques années son aîné, je fus bien vite attristé par cette nouvelle. J'avais suivi toute sa carrière avec intérêt et admiration.

L'ÉQUIPE de ce matin me permit de repenser à ce sportif hors pair, champion énorme, ambassadeur mondial du "ping", dans des salles combles et heureuses, lorsqu'il offrait le plaisir de son show avec Vincent Purkart ou quelques autres.

Il m'a suffi, feuilletant les pages, de relever les titres des articles écrits à sa mémoire, ainsi que quelques expressions installant définitivement son aura de Dieu mort certes mais encore vivant en nos cœurs. 

En vingt-trois pages, on célébrait mon héros, à la carrière irréprochable, avec 61 titres de champions de France, sans parler des titres européens et mondiaux. Douze fois en surtitre était annoncée sa disparition...  peut-être aurions-nous pu l'oublier ?

Une journée bien triste dit un champion, le meilleur de ma génération, dit un autre. Le monde dit au revoir à un génie éternel, ajoute le troisième, sans m'attarder sur bien d'autres déclarations rapportées ici ou là.

Plus qu'un joueur... une légende, un virtuose qui a su transformer le plomb en or ! Poursuivant les pages, tous ses amis en guise d'hommage faisaient profil bas : aucun d'entre nous n'a[vait sa] magie du jeu !

Je savourais mon plaisir. Enfin mon héros de jeunesse, mon modèle, était reconnu à sa juste mesure. Il avait fallu attendre ses 71 ans pour qu'on en parlât dignement.

Et de rappeler dans une page suivante qu' un pareil phénomène dans une équipe, c'est quasiment un don du ciel. Eh, oui ! Le tennis de table est un sport individuel qui se joue en équipe. Secrétin avait en effet gagné tant de titres en double en équipe de France ou en club faisant d'ailleurs de Levallois le premier club français à gagner une ligue européenne des clubs champions.

Pris dans le tourbillon des matches et des victoires, au milieu de toutes les qualités qu'on pouvait lui reconnaître, il n'avait fait preuve que d'une petite faiblesse, celle de défendre les couleurs d'une ville dont le premier soutien était un maire sulfureux sous bien des aspects mais supporter n°1 du tennis de table. Au regard d'une telle réussite, on pouvait lui pardonner.

Arrivé à la page dix-neuf, je trouvais enfin  le slogan susceptible de servir d'épitaphe :    À JAMAIS CULTE !

Mon cœur de pongiste était enfin réconcilié avec le sport. Oubliés les scandales, les salaires faramineux, les transferts au mépris des contrats signés, les polémiques sur le dopage, les coups de "com" à longueur de presse et de réseaux sociaux. L'ÉQUIPE avait enfin rendu hommage à un Monsieur, à la hauteur de ses qualités humaines et sportives appréciées de tous.

Puis se poursuivaient, au-delà, toute l'actualité, anticipant, relatant, analysant les rencontres du jour comme pour donner encore plus de relief et de valeur à ce sport qu'on aurait pu croire en péril avec l'annonce de la mort du Héros.

ERREUR ! ERREUR majuscule ! Big BUG ! Quel sot suis-je donc ! 

Arrivé deux pages avant la fin, j'ai compris ma monstrueuse bourde en reconnaissant la photo de MON héros, sous le titre DISPARITION de Jacques SECRÉTIN.


Deux pages et quelques photos seulement pour illustrer 60 ans de pratique sportive au plus haut niveau, de défense et illustration d'un sport sans scandale, sans médiatisation, sans intérêt pour la presse, les publicitaires, les financiers et les émirats. Un sport toujours contenu dans les coins de page, dans les minuscules brèves ! L'exemplarité ne fait pas vendre.

MARADONA avait eu la même idée de mourir ce même jour ! 

L'ÉQUIPE de ce 26 novembre illustre parfaitement ce traitement habituel de l'information. Les pages feuilletées avec ravissement -mais erreur- célébraient les mérites du footballeur argentin, le sport roi, le sport fric, le sport number one, renvoyant "notre" Jacques aux quasi oubliettes, le reléguant au fin fond du journal et de l'info. Certes on faisait le minimum syndical pour en dire l'admiration. Pour un producteur de presse, il n'y a pas de mauvais lecteurs, il n'y a pas de petits sports. La déontologie se trouvait ainsi sauve, en confinant le pongiste en dernières pages, submergé par le tsunami du foot et de ses idoles...

Loin de moi l'idée d'ôter à Maradona ses mérites, ses talents. Il était un champion, un très grand champion certes. Un Dieu ? Peut-être  faudrait-il  raison garder.                                 

Quel renversement de valeurs, quelle perte de sens ! Un sportif exemplaire et virtuose écrasé par le talent d'un autre génie du foot et du scandale. 

Pourrions-nous imaginer 23 pages de célébration de Jacques contre 2 pour Diego ? Et pourtant, serait-ce incongru ?

"Oh ! le foot, le foot, le foot, disait avec justesse Guy BEDOS. On est foutu !"

P.S. 
Je ne refuserais pas que vous reproduisiez ma lettre. Serait-elle une amorce de réflexion en conférence de rédaction sur les vraies valeurs ? 
Nietzsche promouvait la transmutation des valeurs. Ne serait-il pas bon de commencer dans le monde du sport ? Et L'ÉQUIPE pourrait en être le fer de lance. 
Inutile de me répondre. Je pourrais moi-même rédiger votre plaidoyer. Je suis  abonné depuis plusieurs années, lecteur régulier de L'ÉQUIPE depuis plus de 60 ans... et jadis, réprimandé par mes professeurs pour plus connaître vos articles que mes leçons !"

                                    

jeudi 2 août 2012

Avoir ou être ?

Quand je constate que le précédent message a été rédigé il y a un an et demi, je me demande   pourquoi je maintiens la publication de ce blog.

A-t-il encore quelque sens ?
A-t-il joué son rôle ?
A-t-il comblé un manque ?
A-t-il occupé le temps, au temps où j'avais le temps ?

Faut-il pour répondre faire appel à Freud et sa lignée ou à Aristote, Kant et Bergson ?
Avoir le temps comme on a un objet, un outil, un cadeau ?
Avoir le temps ou être retraité ?

A vous de choisir ...

Quand j'aurai un brin de réponse satisfaisante, peut-être poursuivrai-je ce blog.

A bientôt donc.



vendredi 4 février 2011

Escapade à Paris

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L'exposition de Claude Monet battait son plein au Grand Palais (1) en ces premiers jours de l'année. Elle nous aurait ravis évidemment mais Paris a cet avantage sur bien des villes de culture de France : une exposition en cache toujours une ou plusieurs autres !  
Derrière Monet se cachait bien d'autres artistes. Il nous suffit d'aller du côté du Marais.

Affichage expo. ARMAN (façade Beaubourg)
Comme à l'accoutumée, au Centre Pompidou de  Beaubourg régnait une effervescence sereine. MONDRIAN était à l'honneur, les informations l'avait largement rapporté ; les visiteurs se pressaient, avides de couleurs franches et vives dans la grisaille du mois de janvier. 
A un autre étage, plus discret mais plein d'idées et de ressources, ARMAN s'exposait dans la continuité et la diversité de ses œuvres. Voilà un artiste qui semble familier, pour avoir vu quelques uns de ces célèbres amas d'objets. Mais où ? Lesquels ?  Ma mémoire se fait plus floue hormis la sculpture, grande et belle accumulation de fourchettes ["Les Gourmandes" - 1992 - photo ci-dessous] qui marque le rond-point  entre la gare et le restaurant Troisgros, à Roanne. Je l'ai vue pendant des années -sans toujours la regarder-, chaque matin avant de franchir le portail du lycée.
"Les gourmandes" - sculpture à ROANNE
Deux belles heures de visite pour entrer en concordance avec cet artiste, à travers ses influences notamment du côté de Pollock à ses débuts de peintre. La série d'œuvres-poubelles, construites plus tard à partir de détritus et de reliefs divers, manifeste un champ entier de sa recherche formelle, théorique. Sorte de psychanalyse des contemporains, autorisant des "portraits-robots" à travers leurs déchets autopsiés.  Ce n'est pas ce qui touche le plus mais la radicalité de l'expérience éclaire l'histoire de l'art du XXe siècle. Elle soulève plus la question du sens que celle du sentiment.
Les agglomérats de pièces industrielles, de carcasses ou de portières automobiles sont un autre témoignage du temps récemment passé. Mais l'émotion la plus forte émane des œuvres nées de la relation du cubisme et des objets où les coupes, les colères, les gestes spontanés -ou savamment recherchés- produisent des métamorphoses, des harmonies inattendues. Et les instruments de musique souvent utilisés ne sont pas étrangers à ces harmonies qui tintent aux oreilles du visiteur... Cette vidéo de présentation en donne une idée, certes trop furtive, mais réellement apéritive.
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Bien sûr, la présentation des œuvres de Piet MONDRIAN, replacées dans le contexte  "De Stijl" (2) ne laisse pas indifférent. Au contraire. Presque trop familiers de certaines compositions dont la publicité s'est parfois inspirée, il nous arrive de passer à côté sans nous laisser surprendre. Là l'exposition nous replace dans la confrontation ; le contact avec les couleurs franches, vives, avec les lignes pures et brutales nous provoque inévitablement. C'est alors que les à-plats prennent toute leur force, les symétries attendues ou les dissymétries-surprise éclairent les choses et le monde dans leur dimension essentialiste. Faut-il énoncer pour autant que l'essence précède l'existence ? D'une certaine manière ce ne serait pas faux mais sans pour autant renvoyer à la vision éternelle, ontologique du monde platonicien ou religieux de notre civilisation judéo-chrétienne. Richesse de l'art pour dire le nouveau sans repasser les plats de l'histoire.

Affichage expo. MONDRIAN (façade Beaubourg)
Un détour ensuite par l'exposition sur Nancy SPERO, artiste figurative et expressive américaine, morte en 2009 et qui a marqué l'histoire du féminisme par son engagement social et artistique. Quelques œuvres sont parlantes, par la vigueur, la violence, la liberté qu'y met l'artiste. Les vidéos présentées parallèlement apportent un éclairage utile, pour qui n'est pas spécialiste.

Juste avant de quitter la belle et riche "raffinerie de l'art"" (3), un petit coup d'oeil dans la galerie des  œuvres d'art moderne et contemporain. Plaisir du contact avec les Kandinski, Delaunay, De Staël, Matisse et bien d'autres, vus tant de fois mais qui renouvellent l'émotion à chaque visite. Sans oublier de retraverser quelques salles des "Femmes artistes" que nous avions vues l'an dernier et qui nous avaient laissé un agréable souvenir.

Et puis la belle exposition des Basquiat au musée d'art moderne de la ville de Paris. Mais ce sera pour un autre jour ...
A suivre donc.

(1) Elle vient de se clore, après avoir accueilli 930 000 spectateurs. Lors de notre passage, trop de froid, trop de vent du nord et trop d'attente : nous ne voulions pas finir la soirée plus figés et plus violacés que les belles nymphéas du jardin de Giverny !
(2) Mouvement artistique hollandais né en 1917, inspiré des coutants spiritualiste et théosophique, porteur d'un nouveau langage remplaçant sujets et perspectives par des jeux de lignes et de couleurs primaires, pour créer une nouvelle mise en forme dite "néoplasticisme". 
(3) Selon le nom donné par les détracteurs du Centre Beaubourg, quand dans les années 1970, les projets présentés partagèrent la France en deux parties, aussi irréductibles que le furent les supporters des anciens et des modernes lors de la célèbre querelle du XIXe s.