tag:blogger.com,1999:blog-39670607604438172024-03-14T08:14:22.454+01:00GiroScopic
Un GiroPhare -disais-je dans la première version de ce blog-
sans la prétention d'illuminer mais avec la modeste et seule intention de poser quelques balises au bord du chemin.
Aujourd'hui, après des années passées et de nombreuses pages publiées, je choisis de n'être qu'un giro-scope, qu'un regard GiroScopic.
Un regard donné aux autres, confronté aux autres. Un regard sous le regard des autres. P.G., alias Zarafouchtrahttp://www.blogger.com/profile/07656483263918163809noreply@blogger.comBlogger58125tag:blogger.com,1999:blog-3967060760443817.post-51713351777909610602020-12-01T19:23:00.017+01:002021-06-04T23:59:38.875+02:00Jacques Secrétin ? Les souvenirs resurgissent ...<div style="text-align: center;"><b><br /></b></div><div style="text-align: center;"><b>Après la publication de l'hommage à Jacques Secrétin </b></div><div style="text-align: center;"><b>que j'ai adressé à L'Equipe en guise de protestation, </b></div><div><div style="text-align: center;"><b>l'article est paru sur Facebook puis a échappé à l'auteur !</b></div><div style="text-align: center;"><span style="color: #f4cccc; font-size: xx-small;">.</span></div><p style="text-align: justify;">Comme <i>"les voies du Seigneur",</i> les circuits des réseaux sociaux <i>"sont impénétrables</i>". Ils vont, viennent, et reviennent. A l'image du ping-pong, les amis se renvoient la balle... Il en vient de toute part, en coup droit, revers, flip ou remise courte.</p><p style="text-align: justify;"><b>Parmi ces retours bien ajustés</b>, j'en retiens un tout à fait pertinent, transmis par Daniel Vincent (1). Celui de <b>Henri GAILLARD</b>, célèbre pongiste roannais des années... Bref, inutile de s'appesantir, nous sommes de la même génération ! </p><span style="color: #0b5394;"><div style="text-align: justify;">Bonjour Daniel, </div></span><div><div style="text-align: justify;"><span style="color: #0b5394;">Je te remercie d'avoir transféré cette lettre, si juste et si bien tournée. </span><span style="color: #0b5394;">Un champion de cette envergure méritait certainement d'avoir un hommage au moins aussi important qu'un joueur de football, certes génial balle au pied, mais pas très intéressant comme exemple de vie.</span></div><span style="color: #0b5394;"><br /><div style="text-align: justify;">Je te joins le souvenir personnel de ma première sélection en équipe de France junior en...1965 <span style="font-size: x-small;">[Cf. en photo la couverture du France Tennis de Table]</span> avec comme chef de file un jeune prometteur <b>Jacques Secrétin</b> et un autre roannais du PPCR Alain Bardet. [Ping Pong Club de Roanne]</div><div style="text-align: justify;">Eh bien ! depuis quelques jours je suis le survivant de cette belle équipe qui battit les allemands à Ohrigen. </div><table cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="float: right;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgC-Gme3vXNnI95f7HfsIX3FI3pJGuDKQowSCYP3DutdUJY_QDJPHVnphoVxgJdsMX0BP1SJdyFfKZFrENAEVnYibwQ230LljRi9tE2enMw9N5co8BGekEde_QlvclQbNw_CdM0UiCQig/s2797/20201126_184813.jpg" style="clear: right; margin-bottom: 1em; margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="2797" data-original-width="2132" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgC-Gme3vXNnI95f7HfsIX3FI3pJGuDKQowSCYP3DutdUJY_QDJPHVnphoVxgJdsMX0BP1SJdyFfKZFrENAEVnYibwQ230LljRi9tE2enMw9N5co8BGekEde_QlvclQbNw_CdM0UiCQig/s320/20201126_184813.jpg" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><span style="font-size: x-small;">FTT. - avec J. Secrétin , A. Bardet et H. Gaillard</span><br /></td></tr></tbody></table><div style="text-align: justify;">J'aurais toujours aussi le souvenir, un jour de stage à l'INS <span style="font-size: x-small;">(2)</span> sous le stade couvert où <b>le grand Michel Jazy, </b>dans sa splendeur de l'époque, était venu discuter et parler du ping-pong comme un simple jeu...</div><div style="text-align: justify;">Jacques l'avait défié et lui avait mis un 21 à 0 retentissant !</div><div style="text-align: justify;">Nous n'aurions pas eu l'idée d'aller le défier en courant un 1500m !!!🤪</div>Amitiés - Henri</span></div><div><span style="color: #0b5394;"><br /></span></div><div style="text-align: justify;">En évoquant ces fameux pongistes, je puis pour ma part rajouter mon propre souvenir. C'était à l'automne 1970 et je venais d'arriver dans la région. La belle équipe roannaise, à l'époque au plus haut niveau du championnat français de T.T. <span style="font-size: x-small;">(3)</span>, recevait l'A.S. Messine-Paris, emmenée par le grand Jacques Secrétin (21 ans). C'était la première fois où je le voyais, où je me régalais de le voir. Alain Bardet, Guy Laroche et Henri Gaillard l'affrontaient.👍 👍 Je m'en souviens parfaitement, même si j'ai oublié le score du match !</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Il revint dans le Roannais à plusieurs reprises, notamment avec Vincent Purkart et Claude Bergeret pour proposer leur célèbre show. A Cours-la-Ville pour l'inauguration de la nouvelle salle de T.T., autour de 1990, puis quelques années plus tard au Palais des Sports de Roanne. Un grand spectacle mêlant leur talent sportif aux rires et autres fantaisies que personne ne pouvait oublier.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">J'ai rencontré souvent Henri Gaillard. Dans le milieu du ping roannais et puis lors de voyages à Paris que nous étions amenés à faire il y a plus de 20 ans, pour raisons professionnelles. Nous nous sommes à nouveau retrouvés, il y a quelques semaines, à l'occasion d'un festival de courts-métrages qu'il organisait à Roanne et Charlieu. Plaisir redoublé pour l'un et l'autre : <b>Ping et Ciné </b>pour passion, un duo à entreprendre, un double mixte en quelque sorte 😄😃. </div><div style="text-align: justify;">Merci et salut Henri.</div><div><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: x-small;">(1) </span>Lettre envoyée à Daniel Vincent qui me l'a transmise. Daniel, "homme à tout faire" dans le monde du sport, des associations, des collectivités et de l'amitié. Merci à lui.</p><p><span style="font-size: x-small;">(2)</span> Institut National des Sports, devenu aujourd'hui l'INSEP.</p><p><span style="font-size: small; text-align: justify;">(3) </span><span style="text-align: justify;"><a href="http://www.fftt.com/pro/index.php?job=division&id=probm">L'équipe roannaise (LNTT)</a> a retrouvé le haut niveau. Actuellement, elle occupe la première place du championnat de France de PRO B. </span><span style="text-align: justify;">👍</span></p></div></div>P.G., alias Zarafouchtrahttp://www.blogger.com/profile/07656483263918163809noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3967060760443817.post-40257477152109832202020-12-01T14:47:00.012+01:002020-12-01T21:12:35.193+01:00Ouf ! le Cinéma revient... 1, 2, 3, ACTION !<p> </p><p><b>L'année 2020 avait bien commencé</b>. La programmation était bonne et la fréquentation régulière.</p><p>Vint le 15 mars où le<b><i> Cinéma les Halles</i></b> dut projeter le film <i><b>Confinement</b></i> avec ses affiches immuables et sa bande-annonce tournant à vide. S'ouvrit alors une grande parenthèse, une traversée du tunnel qui n'avait pas d'issue...</p><p><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEghKCMTUAC16YhdChummr4bouRqizYhiLLtatodhY6vLT2NLpbhagqzwDI8TN2u1A78arwwfPbjAmkZrc_ZOGK4qGTR6qk2rnBKMy_jlchWrVOqSG1_AEcIhLQFQjAV1LAommMRa4bAQA/s1574/IMG_1276.JPG" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em; text-align: center;"><img border="0" data-original-height="1166" data-original-width="1574" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEghKCMTUAC16YhdChummr4bouRqizYhiLLtatodhY6vLT2NLpbhagqzwDI8TN2u1A78arwwfPbjAmkZrc_ZOGK4qGTR6qk2rnBKMy_jlchWrVOqSG1_AEcIhLQFQjAV1LAommMRa4bAQA/s320/IMG_1276.JPG" width="320" /></a>Il fallut attendre le 20 juillet pour que le <i><b>Cinéma les Halles</b></i> ouvrit à nouveau ses portes. En dépit des promotions ou des publicités, le public resta vigilant. L'envie était bien là, mais la prudence s'imposait. Porter le masque, suivre les filières pour ne pas se croiser, toucher le moins de choses possibles, c'était une culture qui semblait étrange à chacun. </p><p>Puis de semaine en semaine, grâce aux animations, à la qualité des films et au besoin de rire, de sourire avec d'autres, on commença à oublier le vilain corona. Les vacances passées, l'esprit de liberté et l'insouciance retrouvés, le public revenait avec plaisir pour <i><b>La bonne épouse</b></i>, <i><b>La Daronne</b></i> ou encore <i><b>Antoinette dans les Cévennes</b></i>.</p><p>On s'était tout juste remis du premier épisode que l'on comprit qu'il ne s'agissait pas du film de l'année, mais d'une série. <i><b>Le Confinement, saison 2</b></i> débutait fin octobre...</p><p style="text-align: justify;"><b>Consternation, dépit, découragement</b>. Quoi encore ? Comment survivre aux nouvelles contraintes ? A nouveau, il fallut s'activer : chômage partiel, dossiers de demande d'aide et tutti quanti ! Et jusqu'à quand? Quelques semaines avait laissé entendre le Président...</p><p style="text-align: justify;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhEcoA9yyZ9dddk34HJNRGRVS5uaKkK78WxLretf9NrI9gXx9an_N3D_rs7IxSC6z__6B9tVUSX4nxbKjPLMVs8rAhNBH3i_0TmD0MlDteauhq_wg4YSrzeNNhX6y28sr7kZrQJYRxr7Q/s3648/IMG_3051.JPG" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em; text-align: center;"><img border="0" data-original-height="2736" data-original-width="3648" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhEcoA9yyZ9dddk34HJNRGRVS5uaKkK78WxLretf9NrI9gXx9an_N3D_rs7IxSC6z__6B9tVUSX4nxbKjPLMVs8rAhNBH3i_0TmD0MlDteauhq_wg4YSrzeNNhX6y28sr7kZrQJYRxr7Q/s320/IMG_3051.JPG" width="320" /></a>Chacun y mit du sien, les contacts diminuèrent, le nombre de malade baissait. Voilà la sortie toute proche. <b>Le film était noir et crypté, il revient en clair et en lumière</b>. Ouf ! il était temps pour les enfants qui attendaient la programmation de fin d'année, pour les adultes qui souffraient de trop d'enfermement .</p><p style="text-align: justify;">Quand on est privés de nos petits bonheurs habituels, on prend soudain la mesure de leur valeur. Le cinéma est comme une pastille, un petit bonbon sucré qu'on suce lentement. On peut s'en passer certes, mais pas trop longtemps, sinon l'odeur s'estompe et l'amertume s'installe.</p><p style="text-align: justify;"><b>Bref, le Cinéma les Halles rouvre. Le 16 décembre, tout sera prêt pour accueillir les spectateurs</b> <b>en manque d'images et de sons de qualité</b>. Du cinéma, du vrai, sur grand écran, pas du streaming à voir sur tablette ou téléphone.</p><p style="text-align: justify;">Les mesures sanitaires prises assurent la sécurité et la sérénité de tous. </p><p style="text-align: justify;">Alors, <b>pensons CINEMA ! Pensons-y fort !</b></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">Voir la programmation de la semaine sur le site : <i><b><span style="color: red; font-size: large;"><a href="https://charlieu-cinemaleshalles.fr/" target="_blank">Cinéma les Halles</a></span></b></i></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><i><b><br /></b></i></div>P.G., alias Zarafouchtrahttp://www.blogger.com/profile/07656483263918163809noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3967060760443817.post-92197252017320792742020-11-30T19:20:00.005+01:002020-12-03T12:31:20.187+01:00Subversion des valeurs<p style="text-align: left;"><b style="font-family: inherit; text-align: justify;">C'était en août 2012... une éternité !</b></p><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: inherit;">Je venais d'écrire le dernier article de ce blog -après un an et demi de procrastination- et m'interrogeais sur le bien-fondé de poursuivre.</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: inherit;"><br /></span></div><b><span style="font-family: inherit;"><div style="text-align: justify;"><b>Etre ou avoir</b>, disais-je ?</div><div style="text-align: justify;"><br /></div></span></b><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: inherit;"><b style="font-weight: bold;">Etre</b> dans la pression de l'immédiat et la nécessité d'écrire pour donner à lire à quelques habitués, pour me faire plaisir à enfiler des mots comme des perles sur un collier ou plus prosaïquement me sentir exister ?</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: inherit;"><br /></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: inherit;"><b style="font-weight: bold;">Avoir </b>le temps pour moi, prendre le temps de prendre mon temps, comme disait Philippe Noiret dans <i>Alexandre le Bienheureux</i>, sorte de méditation philosophique plaisante de Yves Robert.</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: inherit;"><br /></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: inherit;">Pendant ces huit ans de silence, il y eut pourtant d'innombrables événements divers susceptibles de m'inspirer, des livres, des films, des analyses et commentaires en tout genre, qu'il eût suffi de laisser libre cours au hasard pour qu'l m'imposât sa nécessité. </span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: inherit;"><br /></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: inherit;">Sans doute ne saurez-vous jamais pourquoi je n'ai pas poursuivi cette relation, ni pour quoi je relance la parution aujourd'hui. A défaut d'énoncer les raisons -comme le temps que je consacrais à la gestion du Cinéma les Halles- je peux au moins avancer un prétexte : l'envie de faire connaître quelques réactions à des articles ou situations qui m'ont vivement hérissé le poil.</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: inherit;"><br /></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: inherit;">Le dernier en date fut publié sans que je le veuille délibérément. Je l'ai écrit dans l'impulsion du moment, sans autre intention que de me soulager de certaines humeurs et sans illusion. Je l'ai transmis à mon fils qui s'est empressé de le poster sur <b>Facebook</b>. Il m'est alors parvenu quelques réactions positives, inattendues, qui m'invitent à le proposer.</span></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: inherit;"><b>Qu'en est-il ? Une lettre d'humour et de réflexion à la fois</b>, <span style="color: #222222;">adressée au <b>journal l’Équipe</b>, le 26 novembre 2020, </span><span style="color: #222222;">sous le titre <b> </b></span></span><span style="font-family: inherit;"><b><span style="color: #0b5394;">SUBVERSION DES VALEURS</span>.</b></span></div><div style="text-align: justify;"><div><br /></div><div><span style="color: #0b5394;"><b>"Bonjour l'ÉQUIPE,</b></span></div><div><span style="color: #0b5394;"><br /></span></div><div><span style="color: #0b5394;">Hier, mercredi 25, jour de la sainte Catherine, je quittais mon domicile aux alentours de midi. Un flash radio m'apprit le soudain décès de <b>Jacques Secrétin</b>.</span></div><div><span style="color: #0b5394;"><b>Maître Jacques !</b> Maître du ping-pong, ambassadeur d'une activité de loisir qu'il avait réussi à transformer en sport olympique. </span></div><div><span style="color: #0b5394;"><br /></span></div><div><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjxLvGuLMUNVaPpbPxII0B6tMDEFqJyCYNPFVawldYcHfidBQlNDiSufmj_Wk9hhneXGJKedZErqk6sxg40CLJa2Csd6SFFOnnO-qmBobFjEdFZK-itUKDLnfs2x7AJQXfbhrArJtIR8Q/s311/P1.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em; text-align: center;"><img border="0" data-original-height="162" data-original-width="311" height="169" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjxLvGuLMUNVaPpbPxII0B6tMDEFqJyCYNPFVawldYcHfidBQlNDiSufmj_Wk9hhneXGJKedZErqk6sxg40CLJa2Csd6SFFOnnO-qmBobFjEdFZK-itUKDLnfs2x7AJQXfbhrArJtIR8Q/w326-h169/P1.jpg" width="326" /></a></div><div><span style="color: #0b5394;">Pongiste modeste mais passionné, de quelques années son aîné, je fus bien vite attristé par cette nouvelle. J'avais suivi toute sa carrière avec intérêt et admiration.</span></div><div><span style="color: #0b5394;"><br /></span></div><div><span style="color: #0b5394;">L'ÉQUIPE de ce matin me permit de repenser à ce sportif hors pair, champion énorme, ambassadeur mondial du "ping", dans des salles combles et heureuses, lorsqu'il offrait le plaisir de son show avec Vincent Purkart ou quelques autres.</span></div><div><span style="color: #0b5394;"><br /></span></div><div><span style="color: #0b5394;">Il m'a suffi, feuilletant les pages, de relever les titres des articles écrits à sa mémoire, ainsi que quelques expressions installant définitivement son aura de <b><i>Dieu mort certes mais encore vivant en nos cœurs. </i></b></span></div><div><span style="color: #0b5394;"><br /></span></div><div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgneUyJUZqxblgssLGaMDusQOsz_hL8WIhAva9XcLF8Tsgk6zk87OQzBUEO4VizTsaRLwQnXxiU-K9HTTLfpze95NsKBQcHqHJKuyKBjbXzgfhm_hfda9TIJZTBvPAIUplckO07qMmENA/s272/P2.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="272" data-original-width="185" height="217" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgneUyJUZqxblgssLGaMDusQOsz_hL8WIhAva9XcLF8Tsgk6zk87OQzBUEO4VizTsaRLwQnXxiU-K9HTTLfpze95NsKBQcHqHJKuyKBjbXzgfhm_hfda9TIJZTBvPAIUplckO07qMmENA/w148-h217/P2.jpg" width="148" /></a></div><span style="color: #0b5394;">En vingt-trois pages, on célébrait mon héros, à la carrière irréprochable, avec 61 titres de champions de France, sans parler des titres européens et mondiaux. Douze fois en surtitre était annoncée sa disparition... </span><span style="color: #0b5394;">peut-être aurions-nous pu l'oublier ?</span></div><div><span style="color: #0b5394;"><br /></span></div><div><span style="color: #0b5394;"><i><b>Une journée bien triste dit un champion</b></i>, <i><b>le meilleur de ma génération</b></i>, dit un autre. <i><b>Le monde dit au revoir à un génie éternel</b></i>, ajoute le troisième, sans m'attarder sur bien d'autres déclarations rapportées ici ou là.</span></div><div><span style="color: #0b5394;"><br /></span></div><div><span style="color: #0b5394;"><i><b>Plus qu'un joueur... une légende, un virtuose qui a su transformer le plomb en or !</b></i> Poursuivant les pages, tous ses amis en guise d'hommage faisaient profil bas : <i><b>aucun d'entre nous n'a[vait sa] magie du jeu !</b></i></span></div><div><span style="color: #0b5394;"><br /></span></div><div><span style="color: #0b5394;">Je savourais mon plaisir. Enfin mon héros de jeunesse, mon modèle, était reconnu à sa juste mesure. Il avait fallu attendre ses 71 ans pour qu'on en parlât dignement.</span></div><div><span style="color: #0b5394;"><br /></span></div><div><span style="color: #0b5394;">Et de rappeler dans une page suivante qu' <b><i>un pareil phénomène dans une équipe, c'est quasiment un don du ciel</i></b>. Eh, oui ! Le tennis de table est un sport individuel qui se joue en équipe. Secrétin avait en effet gagné tant de titres en double en équipe de France ou en club faisant d'ailleurs de Levallois le premier club français à gagner une ligue européenne des clubs champions.</span></div><div><span style="color: #0b5394;"><br /></span></div><div><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjmrS1Q-t2p74lAcSrmVhTqYXWc3mgSOHLxs5XtT4QzKtzk7BYZWa8SBDecJPlvcf4Y_kqMdknKIu0Zj0DoH7Ty_pBVIKgsVkF9_tIX_-aU3gQt7_Nf_TeXeUXx145DtmZ_JVOtzMXziw/s249/P3.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em; text-align: center;"><img border="0" data-original-height="203" data-original-width="249" height="143" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjmrS1Q-t2p74lAcSrmVhTqYXWc3mgSOHLxs5XtT4QzKtzk7BYZWa8SBDecJPlvcf4Y_kqMdknKIu0Zj0DoH7Ty_pBVIKgsVkF9_tIX_-aU3gQt7_Nf_TeXeUXx145DtmZ_JVOtzMXziw/w175-h143/P3.jpg" width="175" /></a><span style="color: #0b5394;">Pris dans le tourbillon des matches et des victoires, au milieu de toutes les qualités qu'on pouvait lui reconnaître, il n'avait fait preuve que d'une petite faiblesse, celle de défendre les couleurs d'une ville dont le premier soutien était un maire sulfureux sous bien des aspects mais supporter n°1 du tennis de table. Au regard d'une telle réussite, on pouvait lui pardonner.</span></div><div><span style="color: #0b5394;"><br /></span></div><div><span style="color: #0b5394;">Arrivé à la page dix-neuf, je trouvais enfin le slogan susceptible de servir d'épitaphe : </span><span style="color: #0b5394;"> </span><i style="color: #0b5394; text-align: center;"><b>À JAMAIS CULTE !</b></i></div><div><span style="color: #0b5394;"><br /></span></div><div><span style="color: #0b5394;">Mon cœur de pongiste était enfin réconcilié avec le sport. Oubliés les scandales, les salaires faramineux, les transferts au mépris des contrats signés, les polémiques sur le dopage, les coups de "com" à longueur de presse et de réseaux sociaux. L'ÉQUIPE avait enfin rendu hommage à un Monsieur, à la hauteur de ses qualités humaines et sportives appréciées de tous.</span></div><div><span style="color: #0b5394;"><br /></span></div><div><span style="color: #0b5394;">Puis se poursuivaient, au-delà, toute l'actualité, anticipant, relatant, analysant les rencontres du jour comme pour donner encore plus de relief et de valeur à ce sport qu'on aurait pu croire en péril avec l'annonce de la mort du Héros.</span></div><div><span style="color: #0b5394;"><br /></span></div><div style="text-align: center;"><span style="color: #0b5394;"><b>ERREUR ! ERREUR majuscule ! Big BUG ! Quel sot suis-je donc !</b><i> </i></span></div><div><span style="color: #0b5394;"><br /></span></div><div><span style="color: #0b5394;">Arrivé deux pages avant la fin, j'ai compris ma monstrueuse bourde en reconnaissant la photo de MON héros, sous le titre <b><i>DISPARITION de Jacques SECRÉTIN.</i></b></span></div><div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg9Cl4ZS1zEgySLRGaiD4KmhQEeUb3kitiobt9FM8yK1oJo5THaKV0Q1mlPWbX-95B8rH4TBkHxOFr-TWwashu-udLTQeqvbdIjJXxsyh10615qq1bDSdMZ4FUYfV-MbEuvrMroGi9XtQ/s299/P4.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="168" data-original-width="299" height="191" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg9Cl4ZS1zEgySLRGaiD4KmhQEeUb3kitiobt9FM8yK1oJo5THaKV0Q1mlPWbX-95B8rH4TBkHxOFr-TWwashu-udLTQeqvbdIjJXxsyh10615qq1bDSdMZ4FUYfV-MbEuvrMroGi9XtQ/w340-h191/P4.jpg" width="340" /></a></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div></div><div><span style="color: #0b5394;">Deux pages et quelques photos seulement pour illustrer 60 ans de pratique sportive au plus haut niveau, de défense et illustration d'un sport sans scandale, sans médiatisation, sans intérêt pour la presse, les publicitaires, les financiers et les émirats. Un sport toujours contenu dans les coins de page, dans les minuscules brèves ! L'exemplarité ne fait pas vendre.</span></div><div><span style="color: #0b5394;"><br /></span></div><div style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjMOA5XgBJP4lVyYy9iv8uov-VmWcQb6DXovQ6pmG2vKv3LFWRUnIGhG1MY5HZtdOhaqqDapvqbNMaB9JF4zSuLRuv6_XkoQbA1M6RCR5JAJSxzim0YPzOI4eBNHT4EzfFd99tiCeFgoQ/s275/P5.jpg" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="183" data-original-width="275" height="166" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjMOA5XgBJP4lVyYy9iv8uov-VmWcQb6DXovQ6pmG2vKv3LFWRUnIGhG1MY5HZtdOhaqqDapvqbNMaB9JF4zSuLRuv6_XkoQbA1M6RCR5JAJSxzim0YPzOI4eBNHT4EzfFd99tiCeFgoQ/w249-h166/P5.jpg" width="249" /></a><span style="color: #0b5394;"><b>MARADONA avait eu la même idée de mourir ce même jour !</b> </span></div><div><span style="color: #0b5394;"><br /></span></div><div><span style="color: #0b5394;">L'ÉQUIPE de ce 26 novembre illustre parfaitement ce traitement habituel de l'information. Les pages feuilletées avec ravissement -mais erreur- célébraient les mérites du footballeur argentin, le sport roi, le sport fric, le sport <i>number one</i>, renvoyant "notre" Jacques aux quasi oubliettes, le reléguant au fin fond du journal et de l'info. Certes on faisait le minimum syndical pour en dire l'admiration. Pour un producteur de presse, il n'y a pas de mauvais lecteurs, il n'y a pas de petits sports. La déontologie se trouvait ainsi sauve, en confinant le pongiste en dernières pages, submergé par le tsunami du foot et de ses idoles...</span></div><div><span style="color: #0b5394;"><br /></span></div><div><span style="color: #0b5394;">Loin de moi l'idée d'ôter à Maradona ses mérites, ses talents. <b>Il était un champion, un très grand</b> <b>champion</b> certes. <b>Un Dieu ? Peut-être faudrait-il raison garder.</b></span><span> </span><span> </span><span> </span><span> </span><span> </span><span> </span><span> </span><span> </span><span> </span></div><div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><b style="color: #0b5394; text-align: justify;"><br /></b></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><b style="color: #0b5394; text-align: justify;">Quel renversement de valeurs, quelle perte de sens ! </b><span style="color: #0b5394; text-align: justify;">Un sportif exemplaire et virtuose écrasé par le talent d'un autre génie du foot et du scandale. </span></div></div><div><span style="color: #0b5394;"><br /></span></div><div><span style="color: #0b5394;">Pourrions-nous imaginer 23 pages de célébration de Jacques contre 2 pour Diego ? Et pourtant, serait-ce incongru ?</span></div><div><span style="color: #0b5394;"><br /></span></div><div><span style="color: #0b5394;"><b>"Oh ! le foot, le foot, le foot,</b> disait avec justesse Guy BEDOS. <b>On est foutu !"</b></span></div><div><span style="color: #0b5394;"><br /></span></div><div><span style="color: #0b5394;">P.S. </span></div><div><span style="color: #0b5394;">Je ne refuserais pas que vous reproduisiez ma lettre. Serait-elle une amorce de réflexion en conférence de rédaction sur les vraies valeurs ? </span></div><div><span style="color: #0b5394;">Nietzsche promouvait la transmutation des valeurs. Ne serait-il pas bon de commencer dans le monde du sport ? Et L'ÉQUIPE pourrait en être le fer de lance. </span></div><div><span style="color: #0b5394;">Inutile de me répondre. Je pourrais moi-même rédiger votre plaidoyer. Je suis abonné depuis plusieurs années, lecteur régulier de L'ÉQUIPE depuis plus de 60 ans... et jadis, réprimandé par mes professeurs pour plus connaître vos articles que mes leçons !"</span></div><div><br /></div><div><span> </span><span> </span><span> </span><span> </span><span> </span><span> </span><span> </span><span> </span><span> </span><iframe allowfullscreen="" class="BLOG_video_class" height="332" src="https://www.youtube.com/embed/OUI9cyvKPGM" width="399" youtube-src-id="OUI9cyvKPGM"></iframe></div><div><br /></div></div>P.G., alias Zarafouchtrahttp://www.blogger.com/profile/07656483263918163809noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3967060760443817.post-4159775969149118352012-08-02T00:23:00.002+02:002020-11-30T17:17:15.136+01:00Avoir ou être ?Quand je constate que le précédent message a été rédigé il y a un an et demi, je me demande pourquoi je maintiens la publication de ce blog.<br />
<br />
A-t-il encore quelque sens ?<br />
A-t-il joué son rôle ?<br />
A-t-il comblé un manque ?<br />
A-t-il occupé le temps, au temps où j'avais le temps ? <br />
<br />
Faut-il pour répondre faire appel à Freud et sa lignée ou à Aristote, Kant et Bergson ?<br />
Avoir le temps comme on a un objet, un outil, un cadeau ?<br />
Avoir le temps ou être retraité ? <br />
<br />
A vous de choisir ... <br />
<br />
Quand j'aurai un brin de réponse satisfaisante, peut-être poursuivrai-je ce blog.<br />
<br />
A bientôt donc.<br />
<br />
<br />
<br />P.G., alias Zarafouchtrahttp://www.blogger.com/profile/07656483263918163809noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3967060760443817.post-49815597582642461972011-02-04T16:05:00.067+01:002013-06-20T18:12:02.214+02:00Escapade à Paris<div style="text-align: justify;">
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
</div>
<div style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;">
<span style="font-size: small;"> </span><img border="0" height="166" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj_SBFLmU_ctuVGfpf4qOlnVto9qh5Sp4lSLuzgWoehyphenhyphenQvQdtwoQnao4oboHyd6UC6moJB_W8KipWemjm55mMOKOcH_rAKGWQ-tSKuP3thyAuxiVcPao4H5Dn5wuLB1-RTJuXlSyfQ8dg/s200/Paris+001a+bis.jpg" width="200" /><span style="font-size: small;">--</span></div>
<div style="color: #274e13; margin-left: 1em; margin-right: 1em;">
<br />
<span style="font-size: small;"><span style="color: #274e13;"> </span></span></div>
<div style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;">
<span style="font-size: small;">L'exposition de <b>Claude Monet battait son plein au Grand Palais </b>(1) en ces premiers jours de l'année. Elle nous aurait ravis évidemment mais Paris a cet avantage sur bien des villes de culture de France : une exposition en cache toujours une ou plusieurs autres ! </span><span style="font-size: small;"> </span><br />
<span style="font-size: small;">Derrière Monet se cachait bien d'autres artistes. Il nous suffit d'aller du côté du Marais.</span></div>
</div>
<div style="text-align: justify;">
<div style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;">
<br /></div>
<div style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;">
<table cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="float: left; margin-right: 1em; text-align: left;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiZqkGXNokLXkufsfALTUGfLK5KbFaunJnDPCFXUUNBx5-16-KO9IGA7fk4F_HaHKhHZDP_Wp0NUUXSV_fBjPLaKKVcPKQ-Q02b6Q7groBXOkIeM6471tVIo5JLiK2nrxsuaW9TLmu1jw/s1600/Paris+002+bis.jpg" style="clear: left; margin-bottom: 1em; margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="151" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiZqkGXNokLXkufsfALTUGfLK5KbFaunJnDPCFXUUNBx5-16-KO9IGA7fk4F_HaHKhHZDP_Wp0NUUXSV_fBjPLaKKVcPKQ-Q02b6Q7groBXOkIeM6471tVIo5JLiK2nrxsuaW9TLmu1jw/s200/Paris+002+bis.jpg" width="200" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Affichage expo. ARMAN (façade Beaubourg)</td></tr>
</tbody></table>
<span style="font-size: small;">Comme à l'accoutumée, au<b> <i>Centre Pompidou de Beaubourg</i> </b>régnait une effervescence sereine. MONDRIAN était à l'honneur, les informations l'avait largement rapporté ; les visiteurs se pressaient, avides de couleurs franches et vives dans la grisaille du mois de janvier.</span><span style="font-size: small;"> </span><br />
<span style="font-size: small;">A un autre étage, plus discret mais plein d'idées et de ressources,<b> ARMAN </b>s'exposait dans la continuité et la diversité de ses œuvres. Voilà un artiste qui semble familier, pour avoir vu quelques uns de ces célèbres amas d'objets. Mais où ? Lesquels ? Ma mémoire se fait plus floue hormis la sculpture, grande et belle accumulation de fourchettes [<i>"Les Gourmandes"</i> - 1992 - photo ci-dessous] qui marque le rond-point entre la gare et le restaurant Troisgros, à Roanne. Je l'ai vue pendant des années -sans toujours la regarder-, chaque matin avant de franchir le portail du lycée.</span></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<span style="color: black;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhyu4mbTwgEAsD-usbnS80v_pcL6jAf77Q2T8XqEP0-k6-JHIMg3JDAcdblDfRAD6cAHF-xCrD3esmZyJS_tgc_HcSIHNCwM44-V4sttcdWGuzreFmxTCj5VAEgT4ttg4uwlk0ZKGNCBQ/s1600/Paris+002+bis.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"> </a></span></div>
</div>
<div style="text-align: justify;">
<table cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="float: right; margin-left: 1em; text-align: right;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><span style="color: black;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhw9A1u8nYiIIiDO4vMGubeoZd79D7lS__pfgyO3Px72I5xXZ6uzk4QrCyhH6wSw85sl9YsfWxiwXkTKEJBI4865d08RqUoPTPeUdHOLpfTbJcuf8hxMj7lHE6vPirNzMAMsfsIBOtdyw/s1600/arman-les-gourmandes_350x350.jpg" style="clear: right; margin-bottom: 1em; margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhw9A1u8nYiIIiDO4vMGubeoZd79D7lS__pfgyO3Px72I5xXZ6uzk4QrCyhH6wSw85sl9YsfWxiwXkTKEJBI4865d08RqUoPTPeUdHOLpfTbJcuf8hxMj7lHE6vPirNzMAMsfsIBOtdyw/s200/arman-les-gourmandes_350x350.jpg" width="149" /></a></span></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">"Les gourmandes" - sculpture à ROANNE</td></tr>
</tbody></table>
<span style="font-size: small;">Deux belles heures de visite pour entrer en concordance avec cet artiste, à travers ses influences notamment du côté de Pollock à ses débuts de peintre. La série d'œuvres-poubelles, construites plus tard à partir de détritus et de reliefs divers, manifeste un champ entier de sa recherche formelle, théorique. Sorte de psychanalyse des contemporains, autorisant des "portraits-robots" à travers leurs déchets autopsiés. Ce n'est pas ce qui touche le plus mais la radicalité de l'expérience éclaire l'histoire de l'art du XXe siècle. Elle soulève plus la question du sens que celle du sentiment.</span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-size: small;">Les agglomérats de pièces industrielles, de carcasses ou de portières automobiles sont un autre témoignage du temps récemment passé. Mais l'émotion la plus forte émane des œuvres nées de la relation du cubisme et des objets où les coupes, les colères, les gestes spontanés -ou savamment recherchés- produisent des métamorphoses, des harmonies inattendues. Et les instruments de musique souvent utilisés ne sont pas étrangers à ces harmonies qui tintent aux oreilles du visiteur... Cette vidéo de présentation en donne une idée, certes trop furtive, mais réellement apéritive.</span><br />
<span style="font-size: small;">-- </span></div>
<div style="text-align: justify;">
<br />
<div style="text-align: center;">
<span style="font-size: small;"><object height="240" width="426"><param name="movie" value="http://www.dailymotion.com/swf/video/xeuuo4?width=320&theme=none&foreground=%23F7FFFD&highlight=%23FFC300&background=%23171D1B&start=&animatedTitle=&iframe=0&additionalInfos=0&autoPlay=0&hideInfos=0"></param>
<param name="allowFullScreen" value="true"></param>
<param name="allowScriptAccess" value="always"></param>
<embed type="application/x-shockwave-flash" src="http://www.dailymotion.com/swf/video/xeuuo4?width=320&theme=none&foreground=%23F7FFFD&highlight=%23FFC300&background=%23171D1B&start=&animatedTitle=&iframe=0&additionalInfos=0&autoPlay=0&hideInfos=0" width="320" height="180" allowfullscreen="true" allowscriptaccess="always"></embed></object></span></div>
<div style="text-align: center;">
<span style="color: orange;"><span style="font-size: small;"><b><a href="http://www.dailymotion.com/video/xeuuo4_arman_creation">Arman</a></b></span></span></div>
<div style="text-align: center;">
<span style="color: orange;"><span style="font-size: x-small;"><i>envoyé par <a href="http://www.dailymotion.com/centrepompidou">centrepompidou</a>. - <a href="http://www.dailymotion.com/fr/channel/creation" target="_self">Futurs lauréats du Sundance.</a></i></span></span></div>
<span style="color: orange;"><span style="font-size: small;"><i>- </i></span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-size: small;">Bien sûr, la présentation des œuvres de<b> Piet MONDRIAN, replacées dans le contexte "De Stijl" </b>(2) ne laisse pas indifférent. Au contraire. Presque trop familiers de certaines compositions dont la publicité s'est parfois inspirée, il nous arrive de passer à côté sans nous laisser surprendre. Là l'exposition nous replace dans la confrontation ; le contact avec les couleurs franches, vives, avec les lignes pures et brutales nous provoque inévitablement. C'est alors que les à-plats prennent toute leur force, les symétries attendues ou les dissymétries-surprise éclairent les choses et le monde dans leur dimension essentialiste. Faut-il énoncer pour autant que l'essence précède l'existence ? D'une certaine manière ce ne serait pas faux mais sans pour autant renvoyer à la vision éternelle, ontologique du monde platonicien ou religieux de notre civilisation judéo-chrétienne. Richesse de l'art pour dire le nouveau sans repasser les plats de l'histoire.</span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-size: small;"><br />
</span></div>
<div style="text-align: justify;">
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<span style="color: black;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhqaNPu0MEOQ2qpu6l3XoXw2CEUeTvBgG0cEoarhlII-Z56hVXOB0iHmS7jutsKwZJVEE4ssUNfLf7cegHXKILaHFjtzD_w7bcx70dBmbqrR1mKhro5lqqL_FOHxL8cUhO1d2kYbUtD5w/s1600/Paris+001a+bis.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><br />
</a></span></div>
<span style="font-size: small;"><table cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="float: left; margin-right: 1em; text-align: left;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgGyXok_z5cDpntXxHP6x8aEasaM2XuA7njxJM8rkdnxAQE2hYmvTauUHhEPiC_00aa9QLu_9NeploeHrp-5NhM_zK3naiHxvBPqh1IYCL4JGgWUp9w9CjeO7nidH9wU3Kv44fJv7JfkA/s1600/Paris+003+bis.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; margin-bottom: 1em; margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgGyXok_z5cDpntXxHP6x8aEasaM2XuA7njxJM8rkdnxAQE2hYmvTauUHhEPiC_00aa9QLu_9NeploeHrp-5NhM_zK3naiHxvBPqh1IYCL4JGgWUp9w9CjeO7nidH9wU3Kv44fJv7JfkA/s200/Paris+003+bis.jpg" width="182" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Affichage expo. MONDRIAN (façade Beaubourg) </td></tr>
</tbody></table>
</span><span style="font-size: small;">Un détour ensuite par l'exposition sur <b>Nancy SPERO</b>, artiste figurative et expressive américaine, morte en 2009 et qui a marqué l'histoire du féminisme par son engagement social et artistique. Quelques œuvres sont parlantes, par la vigueur, la violence, la liberté qu'y met l'artiste. Les vidéos présentées parallèlement apportent un éclairage utile, pour qui n'est pas spécialiste.</span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-size: small;"><br />
</span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-size: small;">Juste avant de quitter la belle et riche "raffinerie de l'art"" (3), un petit coup d'oeil dans la galerie des œuvres d'art moderne et contemporain. Plaisir du contact avec les Kandinski, Delaunay, De Staël, Matisse et bien d'autres, vus tant de fois mais qui renouvellent l'émotion à chaque visite. Sans oublier de retraverser quelques salles des "Femmes artistes" que nous avions vues l'an dernier et qui nous avaient laissé un agréable souvenir.</span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-size: small;"><br />
</span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-size: small;">Et puis <b>la belle exposition des Basquiat </b>au musée d'art moderne de la ville de Paris. Mais ce sera pour un autre jour ...</span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-size: small;">A suivre donc.</span><br />
<div style="text-align: center;">
<span style="font-size: small;"></span></div>
</div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-size: x-small;"><br />
</span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-size: x-small;">(1) Elle vient de se clore, après avoir accueilli 930 000 spectateurs. Lors de notre passage, trop de froid, trop de vent du nord et trop d'attente : nous ne voulions pas finir la soirée plus figés et plus violacés que les belles nymphéas du jardin de Giverny !</span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-size: x-small;">(2) Mouvement artistique hollandais né en 1917, inspiré des coutants spiritualiste et théosophique, porteur d'un nouveau langage remplaçant sujets et perspectives par des jeux de lignes et de couleurs primaires, pour créer une nouvelle mise en forme dite "néoplasticisme". </span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-size: x-small;">(3) Selon le nom donné par les détracteurs du Centre Beaubourg, quand dans les années 1970, les projets présentés partagèrent la France en deux parties, aussi irréductibles que le furent les supporters des anciens et des modernes lors de la célèbre querelle du XIXe s.</span></div>
P.G., alias Zarafouchtrahttp://www.blogger.com/profile/07656483263918163809noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3967060760443817.post-40932816343586570152011-01-19T18:30:00.024+01:002013-06-20T18:39:40.478+02:00Rêves de bonheur sans nuage ...<div style="color: #073763;">
.</div>
<div style="text-align: justify;">
Le <span style="font-style: italic; font-weight: bold;">cinéma les Halles</span> organise chaque mois une journée particulière, autour de deux films : l'un projeté le matin, l'autre l'après-midi, avec présentation succincte et, à l'issue, petit débat sans prétention. Un déjeuner est même proposé aux volontaires dans un restaurant charliendin. Moment de détente et d'échange que des cinéphiles apprécient particulièrement. Et puis au-delà des films, nul ne se prive de parler de littérature, d'expositions, que sais-je encore ? Bref des petits bonheurs mensuels comme les petits bonbons dont j'avais parlé l'an dernier<span style="color: #f4cccc;"> (<a href="http://zarafouchtra.blogspot.com/2008/02/vous-reprendrez-bien-une-pastille.html">"Je reprendrais bien une petite pastille."</a>)</span><br />
<br />
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjK9ztG1J7toQxKmA9Mn0VOvcRY6EXmAtrOKNfavMvjYED2lv-MiwWwQ00KCY3mhDhDy-nlAN7Fku8uKkXgnlDVmOIYNwppkP1wrTJyVJy3FFO55VpNmcF7-r1tsMW_REmnpej2sDstrA/s1600/Etaix.jpg"><img alt="" border="0" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5563885460459754642" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjK9ztG1J7toQxKmA9Mn0VOvcRY6EXmAtrOKNfavMvjYED2lv-MiwWwQ00KCY3mhDhDy-nlAN7Fku8uKkXgnlDVmOIYNwppkP1wrTJyVJy3FFO55VpNmcF7-r1tsMW_REmnpej2sDstrA/s320/Etaix.jpg" style="cursor: pointer; float: left; height: 118px; margin: 0pt 10px 10px 0pt; width: 88px;" /></a><span style="color: #ffffcc; font-style: italic; font-weight: bold;">"Au Bonheur des Halles"</span><span style="color: #ffffcc;"> !</span><span style="color: #ffffcc;"> </span>C'est le nom désormais bien installé, qui est donné à ces journées-projection !<br />
La dernière avait bien mérité cette appellation, tant les participants surent montrer et dire leur satisfaction.<br />
<br />
Le programme était alléchant. Le matin, ce fut<span style="color: orange;"> <span style="font-style: italic; font-weight: bold;">"Le grand amour"</span>,</span> petit chef-d'œuvre de Pierre ETAIX sorti en 1969 et assez vite disparu des salles pour de sombres raisons de droits d'auteurs cédés, plus ou moins frauduleusement (1). L'humour, la causticité d'Etaix font merveille pour décrire ou dénoncer les beaux-parents petits-bourgeois dont notre héros Etaix -sorte de clown éthéré- ne voudrait pas tant son épouse est sous leur emprise, mais dont il se satisfait parfaitement. Monde de fantaisie, de gags, de séquences poétiques qui s'enchaînent, telle l'escapade rêvée des lits au milieu des champs permettant de revisiter des situations que nos routes modernes connaissent tous les jours, mais transposé dans le passé délicieux des années 50. Monde désuet aussitôt contesté à la sortie du film par son décalage avec la réalité de l'après 68, mais qui ne manque pas de charme aujourd'hui pour ceux qui l'ont connu, parce que décalé précisément.<br />
<br />
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgoD-BGeYPFNsemZPUzeI_7T-ErOZa4hXiYLCe0ZSkWWajMfKQNtnb9wWtp-aZr7mF_d6hWrPyUKbngQt8QEdRYeyACZje7tD7AWag8GJohZNf13uNUO8wG-91c6pmofKajiY4peJ34lQ/s1600/etaix+3.jpg" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgoD-BGeYPFNsemZPUzeI_7T-ErOZa4hXiYLCe0ZSkWWajMfKQNtnb9wWtp-aZr7mF_d6hWrPyUKbngQt8QEdRYeyACZje7tD7AWag8GJohZNf13uNUO8wG-91c6pmofKajiY4peJ34lQ/s200/etaix+3.jpg" style="height: 136px; width: 102px;" /></a>Gagman de Jacques Tati pendant un temps, ETAIX <span style="font-size: x-small;">-photo ci-contre-</span> s'en est affranchi pour créer une œuvre personnelle qui vaut bien celle de son illustre prédécesseur. Certains disent même qu'elle la dépasse. Mais peut-on rappeler que notre Pierrot lunaire est roannais d'origine ? peut-être ici ne serions-nous pas pleinement objectifs. <br />
<br />
Notre second plaisir fut de suivre les pas de Pina BAUSCH, par le truchement du film de Anne Linsel et Rainer Hoffman,<span style="color: orange;"> <span style="font-style: italic; font-weight: bold;">"Les rêves dansants, ..."</span></span>. Film document merveilleux où transparaissent, chez des adolescents non formés à la danse, finesse et force, grâce naturelle sous le masque du travail acharné, spontanéité de soi et maîtrise du geste, insouciance apparente et profondeur des sentiments. Avec en plus, une impression de communion partagée entre les spectateurs, lorsque s'alluma la salle pour amorcer le débat. Les sourires étaient épanouis comme les jeunes que l'on venait de rencontrer ; la parole en fut d'autant plus libre et déliée.<br />
<br />
La presse avait salué ce film.<span style="color: orange;"> <span style="font-style: italic; font-weight: bold;">"Poignant et magnifique"</span></span><span style="font-weight: bold;"> </span>avaient dit <span style="font-weight: bold;">Les Inrockuptibles </span>;<span style="color: #ffffcc; font-weight: bold;"> </span><span style="color: orange;"><span style="font-style: italic; font-weight: bold;">"un film salutaire qu'il faut voir mais encore largement montrer"</span> </span>notait pour sa part <span style="font-weight: bold;">Positif</span>.<br />
<br />
Mais c'est parmi les <a href="http://www.allocine.fr/film/critiquepublic_gen_cfilm=181245.html">spectateurs d'Allo-Ciné</a> que l'on trouvait de fines analyses et de vibrantes réactions.<br />
<span style="color: orange;"><span style="font-style: italic; font-weight: bold;">"</span><span style="font-style: italic;">Une merveille ! dit l'un. Je n'ai pas de mots pour décrire mon émotion, la joie que j'ai eue de voir ces adolescents danser, mais aussi aimer, pleurer, rire, se toucher...Pina Bausch était une vraie grande Dame [...]".</span></span><br />
<span style="color: orange;"><span style="font-style: italic;">"Drôle, émouvant, touchant, tendre, créatif, génial", dit une autre [...]".</span></span><br />
<br />
<div style="text-align: center;">
<a href="http://www.youtube.com/watch?v=AfbafNtg1F8"><img alt="" border="0" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5563886730117936370" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiG7gsayEKZkX90CXdlkc0mIawKBcI7w3WJy73r3LE9CVXj9XOgbTI8XjdKWSV_A0eo5Q_fjws1YCmS3xRgJaB-duBe5pI7OOL0eD6zcCoqtsgrdMUUG6lpZr1_6ze4F4o80GKaT_gXcg/s320/RD+2.jpg" style="display: block; height: 256px; margin: 0px auto 10px; text-align: center; width: 362px;" /></a> <u><span style="color: #fff2cc;"><span style="color: black;">Vidéo</span><span style="color: orange;"><span style="color: black;"> : </span> </span></span></u><span style="color: orange;"><a href="http://www.youtube.com/watch?v=TRNJrWfWjl4">"Les rêvants dansants, sur les pas de Pina Bausch" -cliquer pour voir-</a></span></div>
<br />
<br />
Un article récent paru dans<span style="color: orange;"> <span style="font-style: italic; font-weight: bold;">"Le Monde de l'éducation"</span> </span>(2) me permet de faire l'économie d'une autre analyse, tant je la partage. Sous la plume de la <span style="font-weight: bold;">psychanalyste</span>, <span style="font-weight: bold;">Claude Halmos</span>, ces lignes intitulées <span style="color: orange;"><span style="font-style: italic; font-weight: bold;">"Faisons un rêve"</span> </span>illustrent son propos sur l'échec scolaire :<br />
<span style="color: orange;"><br /></span>
<span style="color: orange;"><span style="font-style: italic;">"L'aventure que raconte ce film est né d'un désir : celui de la chorégraphe allemande Pina Bausch de monter, avec des adolescents, l'un de ses ballets. Des adolescents qui ne se sont jusque-là jamais intéressés à la danse et déclarent même ignorer qui est Pina Bausch. Débuts a priori assez peu prometteurs.</span></span><br />
<span style="color: orange;"><span style="font-style: italic;">S'ensuit pourtant une bouleversante expérience de transmission. Du ballet (de sa chorégraphie et de ses personnages, d'une complexité et d'une difficulté inouïes) que leur font travailler deux danseuses de la troupe. Mais surtout au-delà du ballet, de valeurs essentielles : celles du travail, du respect d'une œuvre et de son auteur, du respect de la culture de l'autre. Avec, au bout de la transmission, la naissance chez ces jeunes d'une capacité à s'astreindre à un travail difficile et ingrat pour parvenir à danser. Et, parallèlement, celle d'un nouveau rapport à eux-mêmes : on les voit parler, pour la première fois, de leurs vies.</span></span><br />
<span style="color: orange;"><span style="font-style: italic;">L'expérience est sans concessions : tous, ils le savent, ne seront pas choisis. Mais sans jamais aucune humiliation. Portée par un extraordinaire amour des deux enseignantes pour ce que sont ces adolescents, pour leur jeunesse, pour la transmission.</span></span><br />
<span style="color: orange;"><span style="font-style: italic;">On sort bouleversé mais heureux. Avec un rêve : que tous ceux qui président aux destinées de l'éducation nationale s'en inspirent."</span></span><br />
<br />
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhcJUdNqQZMyJo4Ggl7n2Xxt3nsCN399UxdTjirBcLZfxSogxY5AMkpj-BHpS-iy2tOO2zUW8rs_1a6xobDIP7BivUx0HJCrOKNj_oP2HeURXSSzVixVO160iDBrwYst6J4psQa6t-2RQ/s1600/RD+3.jpg"><img alt="" border="0" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5563886859111648082" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhcJUdNqQZMyJo4Ggl7n2Xxt3nsCN399UxdTjirBcLZfxSogxY5AMkpj-BHpS-iy2tOO2zUW8rs_1a6xobDIP7BivUx0HJCrOKNj_oP2HeURXSSzVixVO160iDBrwYst6J4psQa6t-2RQ/s320/RD+3.jpg" style="cursor: pointer; float: left; height: 235px; margin: 0pt 10px 10px 0pt; width: 157px;" /></a>Avec <span style="font-weight: bold;">l'équipe du cinéma les Halles</span>, nous avions connu ces mêmes sentiments après avoir vu ce film en avant-première. Aussitôt nous avions lancé, auprès d'enseignants et d'établissements scolaires, l'invitation à ne pas manquer la projection. Nous avions alerté également des écoles de danse. Quelques jeunes filles, alléchées par l'affiche eurent la chance de voir le film avant leurs amies danseuses. A leur retour, en un bref raccourci, leurs propos nous furent rapportés : <span style="color: orange;"><span style="font-style: italic;">"Cela ne vaut rien, ce n’est pas de la danse ! C'est pas un film mais un court-métrage et ... en plus c’est en allemand. C’est une vraie bouse !"</span></span><br />
<br />
<span style="font-weight: bold;">Désespérant ! </span><span style="font-style: italic; font-weight: bold;">"Il n'est point de bonheur sans nuage"</span>, dit le proverbe. Certes, en matière d'art il n'y a pas d'absolu, mais je redoute le relativisme généralisé. A travers ce film, ce n'est pas la danse qui est jugée ; pas de jugement esthétique, mais une démarche d'éducation. Il y est question de réalisation de soi, de processus pédagogique pour offrir aux jeunes une meilleure connaissance de leur corps, de leur cœur ; pour leur proposer du sens. Bref, comme dirait Kant, il s'agit de<span style="color: orange;"> "<span style="font-style: italic;">perfectibilité de l'homme"</span>.</span><br />
<br />
<span style="color: orange;"><span style="font-weight: bold;">Les petits bonheurs des uns sont les malheurs des autres.</span> </span>Le grand amour de Pierre Etaix n'en était finalement qu'un petit ! Seul, dans les rêves (dansants ou non), le bonheur peut-être sans nuage.<br />
<br />
<span style="font-weight: bold;">Ainsi va le monde ...</span><br />
<br />
<span style="font-size: 85%;">(1) Les tribunaux ont tranché les différends ; ils ont rendu à Pierre Etaix et Jean-Claude Carrière scénariste les droits dont ils avaient été spoliés. L'ensemble de l'œuvre de Pierre ETAIX vient de ressortir en salles, après restauration des films, et en coffret DVD.</span><br />
<span style="font-size: 85%;">(2) Le <i>Monde de l'Education</i> du 12 janvier 2011.</span></div>
P.G., alias Zarafouchtrahttp://www.blogger.com/profile/07656483263918163809noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3967060760443817.post-91721304408708228172011-01-12T23:41:00.051+01:002013-06-20T18:41:37.723+02:00Un cercle pour ne pas tourner en rond<div style="text-align: justify;">
<span style="color: #000066;">-</span><br />
En 2007-08, j'avais souhaité la création d'un <i style="color: #76a5af;"><b>cercle de passionnés</b></i>, comme lieu de paroles où l'art serait la nourriture essentielle, mais aussi le social voire le politique. Littérature, cinéma, expositions, théâtre, musique, tout pourrait servir à l'énoncé du plaisir, de la découverte et du partage. Controverses, mouvements sociaux, décisions des pouvoirs, dossiers de magazines, voilà de quoi alimenter des débats amicaux. Sans négliger l'agrément des rencontres et la convivialité, au sens étymologique du mot.</div>
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjSjDWhFLbm2IURUt5BjEfTA6Jm5X6geJPlfJCrMlvfI6_Ha9x_UiMJaiHR_T-_EPU-AmuAQ6v-bLJtz_QqOhLyj-E0_vqiWuuhtjLPhrs2oHDc66NsPLJydhSp2qjxmeyfph-3bxvQIg/s1600/lectures.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjSjDWhFLbm2IURUt5BjEfTA6Jm5X6geJPlfJCrMlvfI6_Ha9x_UiMJaiHR_T-_EPU-AmuAQ6v-bLJtz_QqOhLyj-E0_vqiWuuhtjLPhrs2oHDc66NsPLJydhSp2qjxmeyfph-3bxvQIg/s1600/lectures.jpg" /></a><span style="color: #76a5af;">Ce blog avait même été pensé pour devenir le support de ces rencontres</span> qui auraient raconté nos émerveillements ou nos indignations. Dès ses premières pages, il a servi à énoncer ce projet et les règles qui pourraient le faire exister et durer.</div>
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Plusieurs amis m'avaient soutenu, encouragé même, mais personne ne s'engagea précisément derrière l'initiative, qui ne vit pas le jour. C'est en parlant, il y a quelques mois, de cette idée sans lendemain, que je trouvai quelques personnes qui vivaient une expérience semblable. Elles avaient créé en 2008 un <i style="color: #76a5af;"><b>Cercle de lecture</b></i> ; un couple d'amis avait servi de base, d'autres s'étaient rassemblés : une dizaine de personnes désormais -toutes du Charluais-Brionnais- se réunissaient régulièrement -à la fréquence mensuelle- pour discuter d'un livre choisi à l'avance et partagé par tous. </div>
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Certes la cible des sujets était moins élargie que celle que j'avais pu imaginer mais elle conduisait à la même démarche de rencontres et de débats, de rencontres pour débattre. Reprenant la même idée : chacun reçoit à son tour, le repas, préparé par la contribution de tous, sert de préambule, de mise en forme avant la discussion.<br />
<br />
Quelques mois plus tard, au gré d'inattendues défections, nous avons été sollicités pour rejoindre le groupe. Ce fut avec plaisir, presque empressement que nous avons fait connaissance des habituels convives, gourmands de romans ou d'essais et gourmets de commentaires acidulés parfois, pimentés souvent.<br />
<br />
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiyOvWiAY9hQLNPfFx6NV2M6dlVKszwfsuz2f4W2vj_XseOSc-BUur9s7P93E-MIoJKfMbJGzqFJSAb7aQbcxmP4Bw_z6gl65RxdMYciyY-8UIqqYbUEHo61C4Ss8ZbSLCKuvVYnE2lxQ/s1600/barthes.jpg"><img alt="" border="0" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5561600056530319970" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiyOvWiAY9hQLNPfFx6NV2M6dlVKszwfsuz2f4W2vj_XseOSc-BUur9s7P93E-MIoJKfMbJGzqFJSAb7aQbcxmP4Bw_z6gl65RxdMYciyY-8UIqqYbUEHo61C4Ss8ZbSLCKuvVYnE2lxQ/s320/barthes.jpg" style="cursor: pointer; float: right; height: 112px; margin: 0pt 0pt 10px 10px; width: 133px;" /></a>La reprise d'octobre a permis de définir le menu que l'on se servirait au cours de l'année. Chacun apporta quelques 2 ou 3 suggestions de lectures ; il était possible de faire son marché parmi l'actualité littéraire, les reprises d'ouvrages, les auteurs méconnus ou au contraire célèbres. Le programme démocratiquement retenu fit apparaître un ensemble hétéroclite mais divers et riche de futurs échanges. C'est ainsi qu'on s'est aussitôt plongés dans des lectures auxquelles le Cercle laissait espérer une saveur renouvelée. </div>
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Le<b><span style="color: #93c47d;"> prix du livre Inter</span> </b>de 2008, de <b style="color: #93c47d;">Henri BAUCHAUD</b><i><b> -</b></i><i style="color: #93c47d;"><b>Le boulevard périphérique</b></i><i><b>-</b></i> fut choisi pour premier objet de joutes en novembre. Peut-être un jour, ferai-je la narration du combat, pardon du débat, qui ne fut pas totalement à fleurets mouchetés. Ni vainqueurs, ni vaincus certes, mais la satisfaction d'avoir ferraillé pour analyser l'essentiel du parfum enfoui et apprécier au-delà du <i><b>"degré zéro de l'écriture"</b></i> simplement <i><b>"le bruissement de la langue"</b></i> et<b><i> "le plaisir du texte"</i></b>, selon les bons écrits du regretté <b>Roland Barthes</b>.<br />
<div style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;">
<br /></div>
<br />
Depuis, une autre séance eut lieu en décembre. Cercle de qualité et non cercle vicieux. Ce fut pour débattre de plein de choses, insignifiantes et essentielles à la fois, celles qui font exister les êtres, qui construisent ou défont des couples, des vies, bref <i style="color: #76a5af;"><b>"les choses"</b></i> de la vie qu'a su nous léguer, sans nous encombrer, le brillant esprit de <b style="color: #76a5af;">Georges PEREC</b><b>. </b>(Prix Renaudot 1965)<b><br />
<br />
</b><b>Alors ? Bientôt le prochain Cercle ?</b></div>
P.G., alias Zarafouchtrahttp://www.blogger.com/profile/07656483263918163809noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3967060760443817.post-24416240114680139622011-01-11T17:52:00.026+01:002013-06-22T10:59:07.019+02:00Résolution, quand tu nous tiens (ou pas).<div style="text-align: justify;">
<div style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;">
</div>
<br />
<i><b>Certains prennent des résolutions lors de la nouvelle année </b></i>: faire du sport, lire des romans, se détourner des pubs et de la télé, reprendre le régime maintes fois abandonné, arrêter de fumer, etc.<br />
<br />
L'intention est louable, l'effet incertain, tant il est difficile de s'y tenir !<br />
<br />
Continuer la chronique de <i><span style="font-weight: bold;">Girophare</span></i> relève de ce genre de résolution. Alors, "tu veux ou tu veux pas" ?<br />
<br />
Un billet, un commentaire ou tout autre texte régulier exigent de prendre le temps de la réflexion, de la rédaction et de la mise en forme. Prendre du temps tout court. Or je ne me résous pas à publier même un petit bout de page, s'il n'est passé par le filtre de ces trois phases dûment soignées, affinées. Il faudrait savoir écrire vite, faire confiance au premier jet...<br />
<br />
Pire, je ne me résous guère aux petits bouts de page ! Il y a toujours des débordements, des développements, où tout semble toujours indispensable. Et pourtant quand il m'arrive, parfois plusieurs mois plus tard, de relire un passage, je conviens aisément que j'aurais pu jouer des ciseaux.<br />
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<br /></div>
<div style="margin-left: 1em; margin-right: 1em; text-align: center;">
<img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgfZJxSn7-9r5pG9mhwo4g-feLwlBvKPDEDB3c6LndJBQq8PE5ggZGnF0-mOy6c_0GAxROdKk-o35rKWY9nh9fI8cPIiIUJZTXIFgSRDCf7MvXKL7TaxIZdQbLYrpOqSHGQbx6tioaEsA/s320/Montage+2010+bis.jpg" width="320" /><i> </i></div>
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<i>Rappel de moments précieux dans l'année 2010</i> </div>
<br />
Alors reprendre ce blog régulièrement, avec des pages plus courtes pour plus d'intensité ? Ce serait une belle résolution mais qui risque de connaître le sort de bien d'autres plus fermes ou plus nobles passées aux oubliettes. <span style="color: black;"><a href="http://zarafouchtra.blogspot.com/2010/01/2010-coucou-me-revoilou.html">Je connais même quelqu'un qui en janvier 2010 s'était résolu à poursuivre l'écriture de son blog !</a></span><br />
<br />
Pourtant, en revoyant les derniers mois écoulés sans le moindre petit compte-rendu ou regard critique, sans le moindre billet d'humeur, je me dis que je suis passé à côté de bien des choses qui auraient pu être relevées.<br />
<br />
<div>
<span style="font-size: large;"><b><i>Bis repetita placent ! </i></b></span></div>
<br />
Comme l'an dernier, je pourrais citer, en vrac, les accidents, catastrophes du monde et de Haïti, les tempêtes, inondations et autres intempéries ; les crises financières de quelques grands pays et les mesures de rigueur drastiques imposées aux petites gens ; la ribambelle de manifestations contre une nécessaire mais injuste réforme des retraites ; le feuilleton Bettencourt, Woerth ; les disparitions de Jean Ferrat, de Claude Levi-Strauss, de Jacqueline de Romilly même, ou seulement les petites choses insignifiantes qui ont émaillé la vie 2010 sans s'afficher à la Une des médias...<br />
<br />
Pour m'en tenir à mon itinéraire personnel, bien d'autres choses auraient pu alimenter la chronique : le festival de Cannes, les vacances sportives à l'île de Ré ou la croisière en Égypte, avec pyramides, sphinx, temples, tombeaux ou plus prosaïquement la pollution dans les embouteillages majuscules du Caire.<br />
<br />
Peut-être aurais-je su écrire des commentaires intelligents, voire savants, qui auraient pu intéresser les "<i>happy few"</i>, lecteurs habituels du blog ? Peut-être, mais aurais-je su, en plus, donner à ces lignes un peu d'intérêt, trouver le regard singulier qui les mette en valeur, trouver la chute qui par l'effet de surprise aurait ajouté du piment !<br />
<br />
<div>
<span style="font-size: large;"><i><span style="font-weight: bold;">Quelle chute ?</span></i></span></div>
<br />
Par facétie et détournement des mots, je peux raconter celle que j'ai connue sur une minuscule plaque de verglas. C'était la dernière sortie vélo de l'année. Je venais de quitter les copains après une petite rando de 65 km environ. Seul, à l'abri du regard des autres, je pouvais opérer... : le dévers du rond-point de la rue Dorian m'attendait. Bien qu'il ne gelât pas en cette fin d'après-midi, un courant d'air avait dû sévir. Je me suis retrouvé par terre sans coup férir. Le temps de me relever et de reprendre souffle, une jeune fille à scooter dérapait au même endroit et glissait jusqu'à finir sa course contre le trottoir extérieur. Ce n'était pas de l'inattention, à cet endroit le macadam était brillant, parfaitement lustré. Deux ou trois ecchymoses sans gravité. Un peu cassé néanmoins, je pus repartir, rentrer au bercail et ainsi boucler le périple 2010. Seul le compteur avait marqué le coup, il refusait désormais d'avancer et affichait définitivement le compte de l'année : 5 168 km.<br />
<br />
L'équilibre avait été rompu, mais <b>la limite des 5 000 bornes était dépassée</b> ! Enfin une résolution ancienne était tenue ! <i><b>"En progrès par rapport aux années précédentes, mais peut mieux faire"</b></i><span style="font-style: italic;"> </span>dirait-on du côté de l'Éducation Nationale ! <b>Ce sera ma nouvelle résolution pour 2011</b>.<br />
<br />
Pourrais-je la tenir, sans m'arrêter en chemin ?<i> <span style="font-weight: bold;">Chut ou chute ? </span></i> Détournement de maux !</div>
P.G., alias Zarafouchtrahttp://www.blogger.com/profile/07656483263918163809noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-3967060760443817.post-63230625392447994002010-03-23T18:12:00.002+01:002013-06-22T10:57:23.549+02:00Mes "dazibaos" au bout du monde.<div style="text-align: justify;">
<span style="color: #f4cccc;">--</span><br />
L'actualité me pousserait spontanément à bien des commentaires... Sur la politique, les faits sociaux, les médias, le cinéma ou tout évènement culturel... Je me décris depuis longtemps comme <span style="font-weight: bold;">"papivore"</span>, avide de journaux, de magazines ou de livres. Mais je ne suis pas journaliste et je ne veux pas l'être, même s'il ne m'aurait pas déplu d'en faire le métier. Alors je résiste et me contente d'ersatz...<br />
<br />
<span style="font-weight: bold;">La rédaction du blog est du journalisme "canada dry"</span>, avec le goût, la couleur, la saveur, des moyens de l'information journalistique, mais pas la finalité.<br />
Ici, c'est le professionnalisme, avec l'obligation d'informer, de rendre compte de la réalité ; avec l'obligation d'exhaustivité, d'investigation et le souci de la déontologie.<br />
<br />
<span style="color: black;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgijEJ6Vmks0CtslV6aBSnXdgxBAvcMtE4yyR77xew5Hg-0ocoLWVX37Q2ievlrUIqiy7MBPzA0BaPBsNnyLa5xikvw3nz0JcIYFt7R5R7N5sfDJ3yjecJIo-cNyIlgCNpcH594glevJQ/s1600/journaux.jpg" onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}"><img alt="" border="0" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5455933878258945666" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgijEJ6Vmks0CtslV6aBSnXdgxBAvcMtE4yyR77xew5Hg-0ocoLWVX37Q2ievlrUIqiy7MBPzA0BaPBsNnyLa5xikvw3nz0JcIYFt7R5R7N5sfDJ3yjecJIo-cNyIlgCNpcH594glevJQ/s320/journaux.jpg" style="cursor: pointer; float: left; height: 128px; margin: 0pt 10px 10px 0pt; width: 153px;" /></a>Là, il suffit de glaner quelques bribes ou impressions, de cheminer sur un sentier singulier et de tenter un regard personnel ; regard inspiré de la vie quotidienne et des expériences ou de l'imaginaire selon les cas, sans oublier un soupçon de caractère intimiste. Même pas une page raccrochée à un média national comme, par exemple, <span style="font-style: italic;">Le Monde</span> le propose. Juste de petits <span style="font-weight: bold;">"dazibaos"</span> (1) épinglés sur la toile pour quelques amis habitués à le visiter, au gré de leur humeur et de leurs pérégrinations.</span><br />
<br />
Tout autant que pour moi, c'est pour eux que je les écris ; il m'arrive même de penser précisément à telle personne, à sa réaction, à un sourire attendri ou amusé, en glissant un mot ou en traitant un sujet particulier. Et je n'attends ni mél ni commentaire en retour. Mais si un brin de réaction arrive par un canal ou un autre, c'est toujours un petit moment de satisfaction. Bref, par plaisanterie, je pourrais dire qu'il s'agit d'une <span style="font-style: italic; font-weight: bold;">affaire de placards</span>, si l'expression n'avait prise dans l'histoire une toute autre signification...<br />
<br />
Je croyais ces visiteurs proches et puis un jour je suis allé me rendre compte de leur origine. Un petit logiciel "mouchard" [à cet égard, bien inquiétant !] observe, comptabilise et localise la diversité des lecteurs. Il est même possible d'en établir une géographie, une quasi géo-technologie, voire une typologie complète en tenant compte des origines, de la durée de visite, de la modalité de connexion des consultants, etc.<br />
<br />
A défaut d'analyse sociologique et sans entrer dans les détails inquisiteurs, voyons la carte de ces lecteurs.<br />
<br />
<span style="color: black;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgkBDR8Yzj2kait01afr4cBdVdx76f2x0SycCJqjhGT5XaHLl_rFqQz_WIsdKMlMVUTmpWZDuzbIuUgLr-aze1lzl2Jcf31idgWiGoTug6uymeWlZvyxuFZd6pIvNt-3rUBDy6hqc4RPA/s1600/Dazibao+2.jpg" onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}"><img alt="" border="0" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5455933979005194802" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgkBDR8Yzj2kait01afr4cBdVdx76f2x0SycCJqjhGT5XaHLl_rFqQz_WIsdKMlMVUTmpWZDuzbIuUgLr-aze1lzl2Jcf31idgWiGoTug6uymeWlZvyxuFZd6pIvNt-3rUBDy6hqc4RPA/s320/Dazibao+2.jpg" style="cursor: pointer; float: right; height: 159px; margin: 0pt 0pt 10px 10px; width: 212px;" /></a>Première surprise, sur les <span style="font-weight: bold;">1666 visites</span> depuis environ 20 mois d'existence, le blog a connu 1036 "connecteurs" différents. Sans les imaginer tous adhérents au "fan club", c'est tout de même un nombre inattendu et cela représente plus de <span style="font-weight: bold;">450 internautes</span> distincts qui ont tenté de s'approcher du <span style="font-style: italic; font-weight: bold;">GiroPhare</span> ou plus prosaïquement sont tombés par hasard -ou par erreur- sur mes ratiocinations...</span><br />
<br />
<span style="font-weight: bold;">Géographiquement</span>, c'est plus surprenant encore. Outre les connexions de proximité -parfois très évidentes, lorsqu'il s'agit de très proches parents ou amis dont je connais le lieu de raccordement- c'est de très loin que viennent les visiteurs !<br />
<br />
Proximité d'abord : la région <span style="font-weight: bold;">Rhône-Alpes</span> est en première ligne. Quoi de plus normal ? Autour des centres de Saint-Etienne, Lyon et Grenoble, environ 620 visites. Ensuite la région parisienne : plus de 100. Puis un maillage, parfois serré, parfois lâche, de la plupart des coins de France , en dépit de quelques "déserts" dans le Languedoc, le Sud-Ouest ou la Lorraine.<br />
<br />
Deuxième surprise, c'est de <span style="font-weight: bold;">quatre continents</span> que l'on observe ce blog.<br />
<br />
- L'<span style="font-weight: bold;">Union Européenne</span> est évidemment concernée : des belges, des allemands, italiens, espagnols et bien d'autres, mais aucun anglais !<br />
- Une dizaine de visiteurs viennent des pays du <span style="font-weight: bold;">grand-est européen</span> s'étalant de la Tchéquie à Vladivostok !<br />
- Du continent <span style="font-weight: bold;">nord-américain</span>, 25 visiteurs, essentiellement des canadiens du Québec et quelques états-uniens, largement partagés entre côte Est et côte Ouest.<br />
<br />
En poursuivant le monde,<br />
- 25 encore, sont originaires de l'<span style="font-weight: bold;">Amérique du Sud</span>,<br />
- une dizaine de l'<span style="font-weight: bold;">Afrique</span>, principalement du Nord et de l'Est,<br />
- 5 du<span style="font-weight: bold;"> Proche-Orient</span><br />
- quelques unités d'<span style="font-weight: bold;">Asie</span>, dont deux internautes japonais, mais aucun de la Chine et de l'Inde !<br />
<br />
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhjISwl4s5qi123RL3Yl5o7s6IgKxuhI2TLGfK6102x5AfkvXtCb7JwZ92zYBu_H5hB_wbuGVAG0U5IhZfOpl3G1dm1GlS-_ReCXGmY-QneztTTowbOIDmxZEoHXqEcrASrW9irKzKFHw/s1600/planisphere.jpg" onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}"><img alt="" border="0" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5455934103054791170" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhjISwl4s5qi123RL3Yl5o7s6IgKxuhI2TLGfK6102x5AfkvXtCb7JwZ92zYBu_H5hB_wbuGVAG0U5IhZfOpl3G1dm1GlS-_ReCXGmY-QneztTTowbOIDmxZEoHXqEcrASrW9irKzKFHw/s320/planisphere.jpg" style="cursor: pointer; display: block; height: 166px; margin: 0px auto 10px; text-align: center; width: 265px;" /></a><br />
Seule l'<span style="font-weight: bold;">Océanie</span> manque à l'appel ! Mais je ne doute guère qu'un jour, un surfeur intrépide ne vienne échouer au pied du <span style="font-style: italic; font-weight: bold;">Phare</span>...<br />
Echouer ? c'est bien le mot qui convient, car que pourrait tirer de mes modestes récits ou pensées un quidam du Pacifique ?<br />
<br />
Et même qu'en retiennent les autres ? Jamais je ne le saurai, mais c'est sans regret du temps qu'ils prennent à me lire, car pour être franc, la <span style="font-weight: bold;">durée moyenne de ces 1600 et quelques connexions n'est que de 2 minutes et 29 secondes</span>. Pas de quoi s'alarmer du temps perdu...<br />
<br />
Gagné ? Perdu ? Perdu probablement, ma vanité dût-elle en souffrir !<br />
<br />
<span style="font-weight: bold;">Zarafouchtra</span><br />
<br />
<span style="font-size: 85%;">(1) Les dazibaos sont des sortes de petits journaux ou affiches que les chinois placardent pour énoncer (ou dénoncer selon les époques) leurs opinions ou leurs pensées critiques. Pratique héritée de l'empire qui joua un rôle important lors de la révolution culturelle.</span></div>
P.G., alias Zarafouchtrahttp://www.blogger.com/profile/07656483263918163809noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3967060760443817.post-49564731481237117672010-03-07T21:03:00.016+01:002013-06-20T18:15:39.284+02:00Pâle reflet de la démocratie ?<div style="text-align: justify;">
--<br />
<br />
<span style="color: black;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiwEqJGV7cEkQHPh_t5EWitlX6WM8F2mYaDoqiVKp_NfqBjYiwwR23xV3sipuJRorx0I6mipsWBdDjpi_CJM5cZZIUweedNPuMfTdB7QcB2vixz-BlYWbuV9bcjShdaL95nCzlS5fyDtA/s1600-h/C%C3%A9sar+2010.jpg"><img alt="" border="0" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5447061153943062210" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiwEqJGV7cEkQHPh_t5EWitlX6WM8F2mYaDoqiVKp_NfqBjYiwwR23xV3sipuJRorx0I6mipsWBdDjpi_CJM5cZZIUweedNPuMfTdB7QcB2vixz-BlYWbuV9bcjShdaL95nCzlS5fyDtA/s320/C%C3%A9sar+2010.jpg" style="cursor: pointer; float: left; height: 94px; margin: 0pt 10px 10px 0pt; width: 110px;" /></a>Il y a une semaine, j'ai pesté devant mon poste de télévision lors de la <span style="font-weight: bold;">Cérémonie des César</span>, censée célébrer les films, réalisateurs, acteurs et techniciens en vue au cours de 2009. J'apprécie trop cet art pour que ce ne soient pas les meilleurs qui le représentent et qui le portent aux nues. Mais là que de redondances, d'effet boule de neige ! Les coteries, les copinages voire les stratégies souterraines confinent à l'absence de discernement. Je ne peux pas imaginer que ces élections soient libres. Ou bien, si cette liberté existe, il faut en changer les règles puisqu'elle produit chaque année les mêmes effets pervers : distinguer un seul et même film par une multitude de César, tandis que les autres sont négligés, effacés des mémoires, quelle que soit leur qualité.</span><br />
<br />
<span style="color: black;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhy6_AHSgFYc-3hyphenhyphen-von0SpUktxjd8_fxY8eJu510C7tiotWV7Dyku0wQOyZIfa3T60OoxrMtU-QDF8LpI1uDYI0MsHblhJPkoOhO0vNM_squJP6MVC57eq-jBDTVs6vNb9Pd1Gyh1Cgg/s1600-h/C%C3%A9sar+2++2010.jpg"><img alt="" border="0" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5447059602293207218" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhy6_AHSgFYc-3hyphenhyphen-von0SpUktxjd8_fxY8eJu510C7tiotWV7Dyku0wQOyZIfa3T60OoxrMtU-QDF8LpI1uDYI0MsHblhJPkoOhO0vNM_squJP6MVC57eq-jBDTVs6vNb9Pd1Gyh1Cgg/s320/C%C3%A9sar+2++2010.jpg" style="cursor: pointer; float: right; height: 71px; margin: 0pt 0pt 10px 10px; width: 105px;" /></a>On ne s'y prendrait pas plus mal si l'on avait quelques idées malintentionnées ! L'an dernier j'avais fait les mêmes remarques à propos de <span style="font-style: italic; font-weight: bold;">Séraphine</span> ! Au demeurant superbe film que j'avais vu deux fois avec un immense plaisir, appréciant notamment la performance de Yolande Moreau. Méritait-il sept César, dont le prix de musique, décors et costumes ? Il me semblait que non, mais ...</span><br />
<br />
Qui dit mieux cette année ? <span style="font-style: italic; font-weight: bold;">Le prophète</span> de Jacques Audiard. Excellent film, c'est certain, où la fiction et la réalité s'entrechoquent, la violence et l'estime, la haine et la solidarité. Film de fiction et film social documentaire à la fois. Film-S.O.S., film-cri-de-détresse pour que la réclusion, -sinon nécessaire du moins inévitable- n'engendre pas une criminalité pire. Résultat ? Neuf statuettes, comme s'il fallait que les votes confirment le rôle de favori que la presse ou le milieu du cinéma avaient auparavant décerné. Le "milieu" en effet ... !<br />
<br />
<span style="color: black;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj6YD-_86JBOc598iWhElhDQZub5-v4I2wH48a0Tpi7HnV1QJDbzSEFXM8TbEAT0XrqKPRW57liQBHt2UQsfr79DdsV6Nq-2uf3nIEy-xj1X74l0MtVuIw-q2nCbqgVIjMvlv1WMWy7Qg/s1600-h/Cotillard.jpg"><img alt="" border="0" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5447060503719827106" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj6YD-_86JBOc598iWhElhDQZub5-v4I2wH48a0Tpi7HnV1QJDbzSEFXM8TbEAT0XrqKPRW57liQBHt2UQsfr79DdsV6Nq-2uf3nIEy-xj1X74l0MtVuIw-q2nCbqgVIjMvlv1WMWy7Qg/s320/Cotillard.jpg" style="cursor: pointer; float: left; height: 110px; margin: 0pt 10px 10px 0pt; width: 86px;" /></a>Quel sens ce palmarès peut-il bien avoir, ignorant les nombreux films que l'année 2009 avait vu s'épanouir auprès de publics divers mais réels. Oublié <span style="font-style: italic; font-weight: bold;">Welcome</span>, enfoncé <span style="font-style: italic; font-weight: bold;">Les herbes folles</span> et avec eux leurs brillants réalisateurs ou acteurs ... sans parler de bien d'autres artistes qui n'avaient même pas été dignes d'être "nominés", selon l'horrible expression.</span><br />
<br />
L'on sait que la démocratie dépend de la justesse de la loi électorale dont il existe différents modèles. Dans le monde des César, on a le sentiment qu'on conserve la règle précisément parce qu'elle produit des distorsions qui servent la finance, la libre loi du marché. C'est injuste ? Peu importe, semblent dire les candidats, car le jour où la victoire est pour moi ... c'est bingo !<br />
<br />
Qui m'expliquera les modalités de vote, les critères de jugement, les raisons de cet inévitable empilement de récompenses ? Y a-t-il un brin de cohérence ?<br />
<br />
En dépit de mes agacements, je n'ai pu m'empêcher de regarder peu après la retransmission des <span style="font-style: italic; font-weight: bold;">Victoires de la musique</span>. Même rituel insupportable, mêmes reproches sur les choix, sur les victoires, alors que l'éventail présenté était parfois intéressant.<br />
<br />
<span style="color: black;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgc2U4gkLAyb82vQmdbrA8nXcUZ3nHNOTCjPLYJ1CTbmul0owleCNeK-09i0hlA-VIqvWS_GlhihHbHzSm-QdrZPvYkjYJUH_5b8wGn8tVkWrCkI27Z1TN7KTPzFHJavMl52uSkdfHRCA/s1600-h/Victoire+2+2010.jpg"><img alt="" border="0" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5447061780724360130" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgc2U4gkLAyb82vQmdbrA8nXcUZ3nHNOTCjPLYJ1CTbmul0owleCNeK-09i0hlA-VIqvWS_GlhihHbHzSm-QdrZPvYkjYJUH_5b8wGn8tVkWrCkI27Z1TN7KTPzFHJavMl52uSkdfHRCA/s320/Victoire+2+2010.jpg" style="cursor: pointer; float: right; height: 96px; margin: 0pt 0pt 10px 10px; width: 86px;" /></a>Et puis, suprême effet de la démocratie directe, ce clip-ritournelle conçue comme une bande-annonce des candidats soumis au vote du public ! Avec en prime le récurrent "... tapez un... tapez deux ..." pour aboutir à un choix confondant : la rengaine la plus nulle entendue 36 fois au cours de la soirée a été reconnue comme "la chanson originale de l'année" !</span><br />
<br />
<span style="font-size: 100%;"><span style="font-style: italic; font-weight: bold;">Mort de rire !</span></span><br />
<br />
<span style="color: black;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjB_Y86xVN_yR-X3lJoOsc1OZnQNnWD90CbxUraScBCF9K6C_49gjZHH_Wi3OQWW7opHm5aEc7aXXkyRnfZ_XtBDul6MQX2BTQGkrdKch-FA-6wLatY_dgcZDpgDeHEKWkGnLcDyIZ9vQ/s1600-h/Pirate.jpg"><img alt="" border="0" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5447062680328721394" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjB_Y86xVN_yR-X3lJoOsc1OZnQNnWD90CbxUraScBCF9K6C_49gjZHH_Wi3OQWW7opHm5aEc7aXXkyRnfZ_XtBDul6MQX2BTQGkrdKch-FA-6wLatY_dgcZDpgDeHEKWkGnLcDyIZ9vQ/s320/Pirate.jpg" style="cursor: pointer; float: left; height: 89px; margin: 0pt 10px 10px 0pt; width: 89px;" /></a>Il faut dire que la petite chanteuse canadienne a un minois bien plus ravageur que son talent d'artiste ; des milliers de téléspectateurs invités à voter n'ont pas dû y rester insensibles. Peut-être ont-ils confondu avec l'élection des miss... l'erreur est humaine, <span style="font-weight: bold;">un vrai coup de pirate au coeur</span> !</span><br />
<br />
<span style="font-weight: bold;">Démocratie ? Démagogie ?</span><br />
<span style="font-style: italic; font-weight: bold;"><br />
"Ça m'énerve !"</span> chantait au début Helmut Fritz, l'artiste qui a présenté et de loin la chanson la plus originale parmi les nommées. Moi, à la fin, ça m'énervait encore plus.<br />
<br />
Juré, craché ! On ne m'y reprendra plus.<br />
<br />
<span style="font-weight: bold;">Zarafouchtra</span></div>
P.G., alias Zarafouchtrahttp://www.blogger.com/profile/07656483263918163809noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3967060760443817.post-80533690514065553672010-02-25T00:13:00.011+01:002013-06-20T18:16:02.591+02:00Préjugés et salade russe.<div style="text-align: justify;">
<span style="color: #003300; font-weight: bold;">--</span><br />
On connaît bien <span style="color: #ffff99; font-weight: bold;">Nikita Mikhalkov</span> dont <span style="color: #ffff99; font-weight: bold;">"le Soleil trompeur"</span><span style="color: #ffff99;"> </span>fut récompensé en son temps (1994) par quelques grands festivals. Ce cinéaste, brillant mais peu prolixe, est revenu dans l'actualité, depuis deux semaines, avec un scénario lui-même "trompeur", car il a transposé dans une Russie actuelle, marquée par le traumatisme du conflit tchétchène, un célèbre film de Sidney LUMET.<br />
<br />
<span style="color: black;"><a href="http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=122733.html" onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}"><img alt="" border="0" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5438206523129637042" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi1RJY_bNljHHiMNvuVmLEPZVFUGg6XoEvr1sWw0bBZWI3UOcTIOikBAzngOoDZ7YFn5Xzs_uUJf-KfzJiaonFuEZEYQcb1gD_17YwLMlSWTu-7BxJzgoX-_ugcpyO9ul7s1c8TyvJGOA/s320/Douze.jpg" style="cursor: pointer; float: left; height: 150px; margin: 0pt 10px 10px 0pt; width: 112px;" /></a><span style="font-size: 180%;"><span style="font-weight: bold;">12.</span></span><span style="font-size: 180%; font-weight: bold;"> Vous avez-dit douze ? </span></span><br />
<br />
<span style="font-weight: bold;">Comme les douze travaux d'Hercule, comme<span style="color: #ffff99;"> "</span><span style="color: #ffff99; font-style: italic;">les douze salopards</span><span style="color: #ffff99;">"</span> ... Non ! Quoique ...</span><br />
<br />
<span style="color: #ffff99; font-weight: bold;"><span style="color: #ffcc66;">Douze comme </span><span style="color: #ffcc66;">"</span><span style="color: #ffcc66; font-style: italic;">les 12 hommes en colère</span><span style="color: #ffcc66;">", </span><a href="http://www.webthea.com/actualites/?Douze-Hommes-en-colere-de-Reginald,2066">le film que Sidney LUMET réalisa en 1957, d'après la pièce de théâtre de Reginald ROSE </a><span style="color: #ffcc66;">écrite en 1953</span></span><br />
<br />
<span style="color: #99ff99; font-weight: bold;">Qu'ont-ils donc tous à s'affronter à cette adaptation ?</span><br />
<br />
Hasard de la programmation, il y a moins de deux mois <span style="font-weight: bold;">Michel LEBB</span> <span style="font-weight: bold;">-acteur et humoriste- mit en scène la pièce de R. ROSE pour la présenter à la télévision un soir de grande audience</span>.<br />
<br />
Hasard du temps libre, j'ai eu le plaisir de la voir et d'apprécier la lente mais inexorable évolution des esprits. Quelques jours plus tard, une autre chaîne de TV repassait le huis-clos originel de S. LUMET.<br />
Simple coïncidence ? Peut-être. En tout cas, vertu de la répétition : cette histoire somme toute trop banale illustre, pour leurs auteurs, la fragilité voire faillite de la justice ; la faiblesse de l'instruction fondée sur une enquête trop vite bouclée jette le trouble sur la notion d'intime conviction lorsqu'elle n'est qu'une inclination psychologique à se ranger à l'avis général. Mais sous un autre angle, elle réactualise une démarche philosophique fondamentale, qu'il n'est pas vain de rappeler de temps à autre.<br />
<br />
<span style="color: #ffff99; font-weight: bold;">Souvenez-vous</span> : il s'agit du récit, mot à mot, des délibérations d'un tribunal d'assises. Ils sont douze jurés, rassemblés pour s'entendre unanimement sur le verdict qui condamnera ou innocentera le prévenu. L'adaptation de MIKHALKOV déplace les faits, les identités et la géographie. Le latino, dans le film de S. LUMET s'efface devant un jeune tchétchène accusé du meurtre de son beau-père, par ailleurs officier russe. </div>
<div style="text-align: justify;">
<span class="txt11" style="color: #ffff99;">D'abord tout est simple : à l'entame du délibéré, <span style="font-weight: bold;">onze jurés sont convaincus de la culpabilité de l'accusé</span>. Sans doute, sauront-ils vite convaincre le récalcitrant</span><span style="color: #ffff99;">.</span> Douze comme les faces d'un dodécagone, qui s'opposent autant qu'elles se complètent, déployant une réelle typologie de la société américaine ici, russe là. Archétypes de toutes sociétés où chacun accomplit son "job" personnel, mais qui renvoie inévitablement à des rôles où s'affrontent les salauds et les bien-pensants, les brutes et les tendres, les passionnés ou les timides. Toute la diversité sociale et psychologique est là et le huis-clos va permettre de dévoiler les ressorts, -conscients voire inconscients- des personnalités.</div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="color: #ffff99; font-weight: bold;">Pourquoi nier l'évidence ? L'accusé-est-bien</span><span style="color: #ffff99; font-weight: bold;">-le-coupable, le-</span><span style="color: #ffff99; font-weight: bold;">procès-l'a-démontré ! sa-responsabilité-est-donc -totale .. et basta !</span></div>
<div style="text-align: justify;">
Au lieu de se laisser convaincre, le douzième homme <span style="font-size: 85%;">[au football, c'est souvent celui qui fait banquette et compte pour du beurre !] </span>rentre sur le terrain de la discussion et commence à jouer sa partition. D'abord inaudible, puis peu à peu plus soutenue.</div>
<div style="text-align: justify;">
"Évidence ? dit-il en substance, pas si vite ! moi je ressens un doute. Un simple petit doute ; non pas un désaccord, encore moins une conviction, juste un petit doute qui s'insinue entre la reconstitution des faits par le tribunal et ma musique intérieure. J'ai le sentiment d'avoir entendu une reconstruction cohérente, plausible, vraisemblable, mais pas pleinement irréfutable. Une autre hypothèse ne pourrait-elle rendre compte des faits, avec autant de perspicacité ?"</div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="color: #ffff99; font-weight: bold;">Mais alors, l'évidence du verdict ne deviendrait-elle pas une évidente erreur judiciaire, irréparable, impardonnable ?</span></div>
<div style="text-align: justify;">
Peu importe comment Mikhalkov transpose la suite des délibérations. Le doute instillé par acquit de conscience produit progressivement son effet. Ce n'est plus un mais bientôt deux jurés qui ont l'intuition de l'erreur judiciaire : et alors le brin de doute s'étend, le soupçon s'élargit ; la certitude s'effrite et la vérité s'estompe. Et sans la certitude de la vérité, la condamnation ne peut être radicale, ne peut plus l'être. Dans l'interstice du soupçon, une nouvelle petite vérité émerge : puisque le quasi condamné ne peut plus être coupable, ne doit -il pas être présumé innocent ?</div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="color: black;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEijb29iL7Qxav-L_tIp4ggPmSv3UtJIKJ8PX1CYebl0HrvguH8wGRTslhN5NSy3TfiiBTbAQ1nkdG1E2G0XoxZYHIZTWYYqK_4tD4ENPzQqjBBEZ740w7id5x0a48cZMy8hmRAGAq3uFw/s1600-h/ROME+342.jpg" onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}"><img alt="" border="0" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5438209216911403730" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEijb29iL7Qxav-L_tIp4ggPmSv3UtJIKJ8PX1CYebl0HrvguH8wGRTslhN5NSy3TfiiBTbAQ1nkdG1E2G0XoxZYHIZTWYYqK_4tD4ENPzQqjBBEZ740w7id5x0a48cZMy8hmRAGAq3uFw/s320/ROME+342.jpg" style="cursor: pointer; float: right; height: 121px; margin: 0pt 0pt 10px 10px; width: 160px;" /></a>Malgré les dénégations, les hauts cris des uns, ce n'est plus deux mais cinq, six, sept jurés qui basculent dans cette nouvelle évidence ; non par délibération de plein exercice mais .... en creux puisque seul l'absolu de la vérité et de la preuve peut autoriser à assumer "en son âme et conscience" la radicalité de la condamnation. Sept ? La majorité du début s'est évanouie, une nouvelle a germé, comme une graine minuscule qui a produit une herbe, un arbuste. Réalité fragile mais incontestable. L'intuition rampante s'est transformée en thèse, en logique rationnelle. Les certitudes, les déclarations passionnées qui se prétendaient imparables sont fissurées ; elles apparaissent pour ce qu'elles sont, des croyances sans fondement, des préjugés, des jugements a priori ! Il n'y a plus d'issue dans la condamnation confortable et sécurisante ; la seule attitude raisonnable reste de se ranger dans l'inconfort de l'incertain mais avec la certitude psychologique d'avoir évité l'erreur absolue.</span></div>
<div style="text-align: justify;">
Qu'il ne soit pas le coupable avéré, ne fait pas de cet homme un innocent blanchi. Mais les consciences des jurés ne seront pas entachées d'un remord définitif.</div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="color: black;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgt6Oq1R2aDpVaN0IyYqYSh1ZCM-Yo7QNwCl3mfhcnwbDy26Qv7ltqjSDnCF7imr6XBEAt6iAy2qiYbpTjdxsQO-zVFMhfSs_AbXKZ9F1C0FOhYvT0uJgmRiWxshifW16jBDPwv8NKQ2w/s1600-h/Douze+-+Lebb.jpg" onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}"><img alt="" border="0" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5438206327839392786" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgt6Oq1R2aDpVaN0IyYqYSh1ZCM-Yo7QNwCl3mfhcnwbDy26Qv7ltqjSDnCF7imr6XBEAt6iAy2qiYbpTjdxsQO-zVFMhfSs_AbXKZ9F1C0FOhYvT0uJgmRiWxshifW16jBDPwv8NKQ2w/s320/Douze+-+Lebb.jpg" style="cursor: pointer; float: right; height: 130px; margin: 0pt 0pt 10px 10px; width: 195px;" /></a><span style="color: #ffff99;">En quelques minutes l'affaire devait être réglée, laissant chacun vaquer à des occupations futiles certes mais apaisantes, loin de la violence du tribunal. C'est après des heures d'une lente maturation que le verdict est rendu. </span><span style="color: #ffff99; font-weight: bold;">Les douze désormais unanimes formulent la sentence : "non coupable" !</span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
Le temps donné au temps, l'illumination des esprits et leur contagion, la colère originelle et la volonté de punir transmuée en droit au doute, la réflexion fondant en raison une nouvelle certitude loin de l'opinion préfabriquée, tout cela a produit cette unanimité finale, inattendue. <span style="color: #ffff99;">Un lent raz de marée s'est produit : il explique la fascination de la pièce ou de ses adaptations : il symbolise à lui seul la démarche humaine.</span></div>
<div style="text-align: justify;">
Toute la tradition philosophique s'inscrit dans ce mouvement. L'ironie socratique et son efficience sont circonscrites dans cette démarche. L'esprit accouche peu à peu d'une vérité dont il était ignorant ou éloigné d'abord. Il suffit qu'un grain de sable s'intercale dans l'interstice du préjugé pour qu'il explose en vol. Ce ne fait pas pour autant de l'incertitude une vérité ; néanmoins la vérité ne peut se construire sur l'incertain.</div>
<div style="text-align: justify;">
Voilà qui m'a soudain ramené à mes années d'enseignement où il m'est arrivé d'illustrer, d'enrichir une notion par le recours au théâtre, au roman ou au cinéma. Michel Lebb a fait l'inverse : enseignant de philosophie il est bien vite passé au rire, au divertissement, au théâtre ; il a délaissé le registre soi-disant grave, non pour le dérisoire mais pour l'essentiel, pour l'humain ; assumant à travers sa pratique fantaisiste une grande part de l'histoire de la philosophie, d'Aristote à Bergson, en passant par ... Coluche ou Rabelais ; <span style="color: #ffff99; font-style: italic; font-weight: bold;">"pour ce que le rire est le propre de l'homme" </span>(in "Gargantua" - 1534).<br />
<br />
<span style="color: black;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjczAXzgJe8mPSiFJxTG9rhe4fp0MmSrRj8ds1oVQS-VTZS_mTfZtHy0aAFbpVB1iAVf5Me7_pvz4hzVFxNABsyylgnbzjSbv1zMwyiSgyxOQlhYvFVlj0b0UMEi4Ti4Kjxcr5O4lPwdg/s1600-h/Douze+hommes+col%C3%A8re.jpg" onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}"><img alt="" border="0" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5438206527374633410" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjczAXzgJe8mPSiFJxTG9rhe4fp0MmSrRj8ds1oVQS-VTZS_mTfZtHy0aAFbpVB1iAVf5Me7_pvz4hzVFxNABsyylgnbzjSbv1zMwyiSgyxOQlhYvFVlj0b0UMEi4Ti4Kjxcr5O4lPwdg/s320/Douze+hommes+col%C3%A8re.jpg" style="cursor: pointer; float: left; height: 130px; margin: 0pt 10px 10px 0pt; width: 97px;" /></a>Hasard complet ? C'est à la même date qu'une jeune élève de Terminale, rebutée par une méchante dissertation de philosophie à rédiger pendant les vacances de Noël, me sollicitait pour l'aider à réfléchir... Son sujet ? <span style="color: #ffff99; font-style: italic;">"Peut-on se déprendre de ses préjugés ?"</span> ou quelque chose d'approchant. Je lui transmis une série de questions pour amorcer sa réflexion et quelques pistes éclairant la problématique. A quelques jours près, j'aurais pu lui suggérer de lire Reginald Rose ou de voir sur scène Michel Lebb, en Socrate contemporain. Trop tard ...</span><br />
<br />
<span style="color: black;"><a href="http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=122733.html" style="color: #ffff99; font-weight: bold;">Qu'elle ne se prive pas d'aller voir "Douze" : elle verra comment chez Mikhalkov</a><span style="color: #ffff99; font-weight: bold;"> </span>l'ironie socratique, si elle n'est pas fille absolue de la vérité peut être au moins source de compassion. "La plus criante des vérités, dit-il paraphrasant un penseur oublié, si elle est énoncée sans amour est le pire des mensonges" (Le Monde 10.02.10)</span><br />
<br />
<span style="color: #99ff99; font-weight: bold;">Douze salopards ? Non, presque les douze apôtres, que vous les ayez mijotés à la sauce Lebb ou mélangés à la salade russe. Ad libitum.</span><br />
<br />
<span style="font-style: italic; font-weight: bold;">Zarafouchtra</span><span style="font-size: 85%;"><br /></span><span style="font-size: 85%;">I</span><span style="font-size: 85%;">llustrations :<br />1. Affiche du film "12" de N. Mikhalkov<br />2. "L'école d'Athènes" tableau de Raphaël -Musée du Vatican- photo Zaraf.<br />3. "Douze hommes en colère" - mise en scène Michel Lebb.<br />4. "Douze hommes en colère", affiche du film de S. Lumet.<span style="font-style: italic;"><span style="font-weight: bold;"></span></span></span><span style="font-style: italic; font-weight: bold;"><br /></span></div>
P.G., alias Zarafouchtrahttp://www.blogger.com/profile/07656483263918163809noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3967060760443817.post-55554748847331431272010-02-08T09:56:00.021+01:002013-06-20T18:17:31.109+02:00Je reprendrais bien une pastille !<div style="text-align: justify;">
--<br />
Certes je ne suis pas très gravement atteint, mais je me soigne avec toute la régularité que me recommande mon médecin préféré.<br />
<br />
La prescription est modeste, accessible, efficace, agréable.<br />
<br />
<span style="font-weight: bold;">Une petite pastille chaque semaine</span>, parfois deux, voire trois si l'urgence se fait trop pressante. Une sorte de ces <span style="font-weight: bold;">petits bonbons apaisants, réconfortants</span>, non pas tirés d'un tiroir de pharmacie, mais du bocal de friandises que les Cinémas offrent chaque semaine aux amateurs d'images sous dépendance.<br />
<br />
<span style="color: black;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi7GYbNk9Fr2aqTHFUNAR9jimXjiLypOdK5R4NlDH2_iAyXwZrE67pPPb9jvhull9qvtBmmklvQbdEGXam2lToY7K3ESgm0tkVQh32Vfk07s2ZuDK1LKzqEImJxAX37n9HEb-SSvPvrxA/s1600-h/Concert.jpg" onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}"><img alt="" border="0" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5436251389998406258" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi7GYbNk9Fr2aqTHFUNAR9jimXjiLypOdK5R4NlDH2_iAyXwZrE67pPPb9jvhull9qvtBmmklvQbdEGXam2lToY7K3ESgm0tkVQh32Vfk07s2ZuDK1LKzqEImJxAX37n9HEb-SSvPvrxA/s320/Concert.jpg" style="cursor: pointer; float: left; height: 161px; margin: 0pt 10px 10px 0pt; width: 120px;" /></a>Bien installé dans mon fauteuil, une bonne qualité de son à disposition, avec si possible quelques autres compagnons de fortune soumis à la même addiction : là j'ai plaisir à les consommer en salles obscures. Ils fondent lentement dans la bouche, produisant dans les circonvolutions cérébrales pendant près de deux heures, des effets euphorisants colorés de gaieté folle, d'angoisse trouble ou de joie sereine selon le contexte de la prise ; puis s'installe alors une douce félicité qui s'estompe progressivement jusqu'aux prochains rêves qui s'en nourrissent...</span><br />
<br />
Bref, je prends désormais un petit cinéma comme d'autres prennent un carré de chocolat, une cigarette ou une pastille à la menthe, donnant le plaisir immédiat qui aide à vivre un peu mieux, un peu moins mal pendant quelques jours, avec la tête pleine de couleurs, de musiques et de sentiments partagés.<br />
<br />
Pourquoi ne pas citer quelques unes des médications qui m'ont laissé récemment le souvenir épanoui ?<br />
<br />
Emotions fortes en dégustant <span style="font-style: italic; font-weight: bold;">Le concert</span> de <span style="font-weight: bold;">Radu Mihaileanu</span> ; dragée pimentée au poivre dans les scènes à l'humour décalé de la troupe de musiciens plus Pieds nickelés que vrais artistes du Bolchoï ! Dragée sucrée ensuite, quand s'opère la convergence entre le concerto de violon de Tchaikovski, l'identité retrouvée de la brillante soliste et la résurrection des musiciens juifs, écrasés jadis par la dictature politique soviétique. Peut-être un peu trop doucereuse au point d'orgue final, mais faut-il se plaindre de trop de sucre ?<br />
<br />
<span style="color: black;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj-wiEUiEofU9zdI1khnzhs_InU3TC-qU_f3i2KqXjTULh-oNCPLDKrE4WBBGobD9TqZknsYCQRa3Z7GlQyNoJFdngis2svTtiyspC_6-Sp0AiLMk0371bHpxCedsp89b4hNBLCABI6ew/s1600-h/vincere.jpg" onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}"><img alt="" border="0" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5436252922706272226" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj-wiEUiEofU9zdI1khnzhs_InU3TC-qU_f3i2KqXjTULh-oNCPLDKrE4WBBGobD9TqZknsYCQRa3Z7GlQyNoJFdngis2svTtiyspC_6-Sp0AiLMk0371bHpxCedsp89b4hNBLCABI6ew/s320/vincere.jpg" style="cursor: pointer; float: right; height: 149px; margin: 0pt 0pt 10px 10px; width: 111px;" /></a>Pastille Valda, piquante et tenace, grave par l'Histoire et Mussolini que raconte <span style="font-weight: bold;">Marco Bellochio</span> dans <span style="font-style: italic;"><span style="font-weight: bold;">Vincere</span> </span>; folle dans le sort réservé à cette première épouse abandonnée, internée, niée dans son identité. Folle encore dans le mimétisme paranoïaque de Benito junior, délaissé, sans racines. Un vrai film de cinéaste, passé trop inaperçu dans le flot déferlant des sorties hebdomadaires qui méritera de revivre plus tard dans les circuits de cinéphiles.</span><br />
<br />
<span style="color: black;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhidOjKdAg7CTxrjQ-WnyYC1JjcFyOINs3rFgqL86D56ilC-agJiC45YdUU6IfFwOFgvK1-eJyGbqdDivTUeFVE8sVaWftLVeCFnVM1N51OBTf_5gWi94oZRsJORe87aFWbeJPsamjqCw/s1600-h/gainsbourg.jpg" onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}"><img alt="" border="0" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5436251394839113698" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhidOjKdAg7CTxrjQ-WnyYC1JjcFyOINs3rFgqL86D56ilC-agJiC45YdUU6IfFwOFgvK1-eJyGbqdDivTUeFVE8sVaWftLVeCFnVM1N51OBTf_5gWi94oZRsJORe87aFWbeJPsamjqCw/s320/gainsbourg.jpg" style="cursor: pointer; float: left; height: 149px; margin: 0pt 10px 10px 0pt; width: 111px;" /></a>Sucette à l'anis bien sûr pour <span style="font-style: italic; font-weight: bold;">la vie héroïque</span> de Lucien Ginzburg, devenu au gré de ses rêves ou ses détresses, de ses réussites ou échecs, Serge <span style="font-style: italic; font-weight: bold;">Gainsbourg</span> le poète, l'artiste, le musicien ou Gainsbarre l'amoureux transi et impudent, le provocateur insoumis et rebelle. Pas étroitement autobiographique, le film de <span style="font-weight: bold;">Joann Sfar</span> tente de dévoiler les traumatismes, les failles, les espoirs impossibles, les liaisons et les ruptures de cet artiste de génie à la personnalité écartelée. Conflit bipolaire ? en tout cas décalage entre soi et soi, entre un petit garçon malicieux, timoré mais ambitieux et un double, artiste laid et bo-beau à la fois, provocateur impénitent, <span style="font-style: italic;">"tête de chou"</span> avide d'amours passionnées. Dichotomie sensible jusqu'au cœur de la musique, jusqu'à la polysémie des mots, sans doute gage d'immortalité. <span style="font-style: italic;">"Sucre d'orge parfumé à l'anis"... </span>[on] <span style="font-style: italic;">est au paradis"</span> <span style="font-size: 85%;">(1)</span>.</span><br />
<br />
<span style="color: black;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgODmfzNUIjKyzCIWo7AAtf0B6cLrVb4sLmhBwC2SfEW_Ab11H8NMTPcd9_L1_kODWZfQVw6OY9vEOxT3suYHVYEFLaOQNU-8rTZWy-9GLYWXnu-de-Cl2BX14akOozQ1CGoJ9yJgKTYw/s1600-h/allen.jpg" onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}"><img alt="" border="0" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5436251740509406258" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgODmfzNUIjKyzCIWo7AAtf0B6cLrVb4sLmhBwC2SfEW_Ab11H8NMTPcd9_L1_kODWZfQVw6OY9vEOxT3suYHVYEFLaOQNU-8rTZWy-9GLYWXnu-de-Cl2BX14akOozQ1CGoJ9yJgKTYw/s320/allen.jpg" style="cursor: pointer; float: left; height: 135px; margin: 0pt 10px 10px 0pt; width: 101px;" /></a>J'aurais pu rappeler longuement le goût de papillote savourée à la projection de <span style="font-style: italic; font-weight: bold;">Whatever</span> <span style="font-weight: bold;">works</span>, le dernier <span style="font-weight: bold;">Woody Allen</span>. La papillote, c'est d'abord le plaisir du papier doré que vous dépliez avec précaution, puis le désir imaginé, enfin la dégustation jubilatoire à chaque réplique inattendue et dévastatrice.</span><br />
<br />
<span style="color: black;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgPUTLm49O1c1eHaZHWtQ-z6UP5ifeRnY7Q-98Mwv7LZHDBrcQ_IvWYTM87r6xPsgBXL9UVWV51xYXokOXhtCqWJtrCAr9fAC6rMgPGQOfVq1flF4Ix-txe0HBVH2MEvIqx6aN4XJxlFw/s1600-h/maguires.jpg" onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}"><img alt="" border="0" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5436252928790345042" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgPUTLm49O1c1eHaZHWtQ-z6UP5ifeRnY7Q-98Mwv7LZHDBrcQ_IvWYTM87r6xPsgBXL9UVWV51xYXokOXhtCqWJtrCAr9fAC6rMgPGQOfVq1flF4Ix-txe0HBVH2MEvIqx6aN4XJxlFw/s320/maguires.jpg" style="cursor: pointer; float: right; height: 133px; margin: 0pt 0pt 10px 10px; width: 100px;" /></a>J'aurais pu encore parler du chewing gum à la réglisse, noir comme le charbon des mines de Pennsylvanie, arraché à la vie tragique des hommes et des enfants du 19e siècle, dans le "<span style="font-style: italic; font-weight: bold;">The Molly Macguires</span>" de <span style="font-weight: bold;">Martin Ritt</span>. Plaisir amer, qui colle aux dents comme la poussière, dans ce Germinal américain où la solidarité des humains vient s'écraser contre le mur de la traîtrise et de la délation. Film oublié naguère, resurgi récemment pour nous conter la misère prolétaire dans une sorte de western social où <span style="font-style: italic;">"l'estime de soi, le respect de l'autre et l'insoumission à l'oppression"</span><span style="font-size: 85%;"><span style="font-style: italic;"> </span>(2)</span> sont les ressorts de ces combattants laissés dans l'ombre. Réglisse âpre au palais, gomme roborative pour l'estomac.</span><br />
<br />
J'aurais pu évoquer bien d'autres petits caramels, Mais c'est le plus récent berlingot avalé qui me laisse la meilleure sensation de velours. Peut-être la plus durable. Je l'avais déjà sucé au Festival de Cannes et perçu le délice, sans pour autant l'avoir goûté jusqu'au bout de la dernière réplique fantaisiste, pour raison de fatigue. Berlingot multicolore, acidulé à souhait, moelleux au cœur, mielleux à chaque clignement des yeux de Sabine Azéma, suave à la plus brève réplique d'André Dussolier, comme dans tant de films d'<span style="font-weight: bold;">Alain Resnais</span>. <span style="font-style: italic; font-weight: bold;">Les herbes folles</span> poussent où bon leur semble, abandonnant leur saveur à chaque coin de rue, chaque temps de vie. Herbes aromatiques provoquant dans les esprits des rêves interdits. Et d'ailleurs cet homme à la psyché fragile rencontre-t-il vraiment cette femme hors d'atteinte ? Le porte-feuille retrouvé n'est-il pas que prétexte à divagation ? Le berlingot diffuse en ma bouche des plaisirs différents au gré des couches colorées qui se succèdent en fondant...<br />
<br />
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjGAiXuNc42VLAJ0InXdQZc1Zgi43UD7TdQ4N3Gm4b1DdXt9S8zof0xvV54ubMWj5wxXLrDQRJIgyLAQnTn0tuTp9KUW1CgsqnSKrio_N1Whf-Ueol4OZx8EBVlQzPEERwX1tBK29ICQw/s1600-h/herbes.jpg" onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}"><img alt="" border="0" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5436252261926436354" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjGAiXuNc42VLAJ0InXdQZc1Zgi43UD7TdQ4N3Gm4b1DdXt9S8zof0xvV54ubMWj5wxXLrDQRJIgyLAQnTn0tuTp9KUW1CgsqnSKrio_N1Whf-Ueol4OZx8EBVlQzPEERwX1tBK29ICQw/s320/herbes.jpg" style="cursor: pointer; display: block; height: 308px; margin: 0px auto 10px; text-align: center; width: 232px;" /></a><br />
"<span style="font-style: italic;"><span style="font-weight: bold;">Bonbons, caramels, esquimaux,...</span></span>" disait-on naguère à l'entracte des séances du dimanche.<br />
<br />
Quoi déjà fini ? "Docteur, s'il vous plaît, ma prescription...<span style="font-weight: bold;"> je reprendrais bien une nouvelle pastille ! </span>Et peut-être qu'un jour, je vous conterai d'autres douceurs sur ordonnance.<br />
<br />
<span style="font-weight: bold;">Zarafouchtra</span><br />
<br />
<span style="font-size: 85%;">(1) Extraits de la chanson "Les sucettes" (<span style="font-weight: bold;">Serge Gainsbourg</span>)</span><br />
<span style="font-size: 85%;">(2) L'Express.com</span></div>
P.G., alias Zarafouchtrahttp://www.blogger.com/profile/07656483263918163809noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-3967060760443817.post-76008883360980525632010-01-30T14:45:00.000+01:002013-06-20T18:16:46.690+02:00Un p'tit bout de vie en rose<span style="color: #000066;">--</span><br />
<div style="text-align: justify;">
Dans l'environnement morose que<span style="font-weight: bold;"> </span><span style="color: #ffff66; font-style: italic; font-weight: bold;">la crise nous propose</span>, l'on nous sert chaque jour plus d'épines que de roses. De temps en temps, comme un éclair qui traverse la grisaille, un petit bout de <span style="color: #ffff66; font-style: italic; font-weight: bold;">vie en rose</span><span style="font-weight: bold;"> </span>peut vous alléger le coeur et l'existence.</div>
<br />
<div style="text-align: justify;">
<span style="color: black;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhdIgRpeEbcBnmwpSjT7l4Ah0rDT0vDEvx8cM7uhEXV4Gh_yLvxTgn4mqBAxTa2Ds_elBIIcv4vOBGdu2Xvb0-PoEXbrBXCiz1NHKwmHwuKTfGknRA3gaIFtwHESEeVCY9cokDbyFLlkA/s1600-h/Souchon+418w.jpg" onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}"><img alt="" border="0" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5431942065030372562" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhdIgRpeEbcBnmwpSjT7l4Ah0rDT0vDEvx8cM7uhEXV4Gh_yLvxTgn4mqBAxTa2Ds_elBIIcv4vOBGdu2Xvb0-PoEXbrBXCiz1NHKwmHwuKTfGknRA3gaIFtwHESEeVCY9cokDbyFLlkA/s320/Souchon+418w.jpg" style="cursor: pointer; float: right; height: 198px; margin: 0pt 0pt 10px 10px; width: 255px;" /></a>C'était vendredi dernier, dans un <span style="color: #cccccc; font-weight: bold;">Scarabée doré</span> (1), plein à craquer, où s'empressaient deux ou trois milliers de fans de<span style="font-weight: bold;"> </span><span style="color: #ffff66; font-style: italic; font-weight: bold;">musique et de poésie</span>, pour écouter un poète d'aujourd'hui, partager ses fragiles mélodies et goûter ses rythmiques chaloupées.</span></div>
<br />
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-weight: bold;">Un poète de poésie, vous avez dit ?</span> Oui mais pas un poète accrédité, pléiadisé ; plutôt un Villon, un Rutebeuf du temps présent, sa<span style="font-weight: bold;"> </span><span style="color: #ffff66; font-style: italic; font-weight: bold;">guitare derrière dans l'dos</span> depuis plus de trente ans et presque encore adolescent. Pas de versification toujours autorisée, juste une prosodie gracieuse, une petite mélodie gracile, comme un bonbon sucrée et acidulé à la fois, qui ne perdrait rien de son charme ni de sa saveur.</div>
<br />
<div style="text-align: justify;">
<span style="color: #ffff66; font-style: italic; font-weight: bold;">Bidon</span><span style="font-weight: bold;"> </span>et <span style="font-style: italic;"><span style="color: #ffff66; font-weight: bold;">consternation</span> </span>? Non. Ça fait bientôt cinquante ans qu'il a <span style="color: #ffff66; font-style: italic; font-weight: bold;">dix ans</span> notre modeste poète. Mutin ... Alain ? Bidon... Souchon ? <span style="color: #ffff66; font-style: italic;"><span style="font-weight: bold;">A</span></span><span style="color: #ffff66; font-style: italic; font-weight: bold;">dmiration</span>, sans prétention ... !<br />
<br />
<span style="font-style: italic; font-weight: bold;"><span style="color: #ffff66;">A quoi</span> <span style="color: #ffff66;">a</span></span>-t-on <span style="color: #ffff66; font-style: italic; font-weight: bold;">succombé</span> ? Pendant près de deux heures, il nous a susurré ses petites chansons et nous avons croqué dedans avec plaisir. Pastilles distillées avec parcimonie, pensées vertes ou rouges parfois, pastels souvent, éparpillées au rythme de ces musiciens racés. Vingt-six petits plaisirs, comme autant de lettres de son alphabet de sentiments. D'abord<span style="font-weight: bold;"> </span><span style="color: #ffff66; font-style: italic; font-weight: bold;">un petit a</span><span style="font-weight: bold;"> </span>puis<span style="font-weight: bold;"> </span><span style="color: #ffff66; font-style: italic; font-weight: bold;">un petit b</span><span style="font-weight: bold;"> ; </span><span style="color: #ffff66; font-style: italic; font-weight: bold;">un petit tas tombé</span><span style="color: #ffff66; font-weight: bold;">, </span><span style="font-style: italic; font-weight: bold;"><span style="color: #ffff66;">petit tas de secrets</span> </span>qui s'enchaînent, comme on enfile des perles ; <span style="color: #ffff66; font-style: italic; font-weight: bold;">des mots d'eau qui ruissellent et des mots de forêt</span>.</div>
<br />
<div style="text-align: justify;">
<span style="color: black;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjjN_swj0tHs-5rvnPWF7zSka19rV1xwL399Q4jgSkNsWM3wCaqlUukH17SJqug9l_nDcXGcrWbxMLt72mndEe-3c84aLnaEccgVqzbwG-RmR060roQtYD9k-eTaU1ntO8gFHfvPTIvZw/s1600-h/Souchon+414w.jpg" onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}"><img alt="" border="0" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5431938453123632210" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjjN_swj0tHs-5rvnPWF7zSka19rV1xwL399Q4jgSkNsWM3wCaqlUukH17SJqug9l_nDcXGcrWbxMLt72mndEe-3c84aLnaEccgVqzbwG-RmR060roQtYD9k-eTaU1ntO8gFHfvPTIvZw/s320/Souchon+414w.jpg" style="cursor: pointer; float: left; height: 141px; margin: 0pt 10px 10px 0pt; width: 176px;" /></a>Mais si l'oreille retient aisément les sonorités variées, les rythmiques caraïbes ou latino, rock'n'll ou berceuses, que deviennent les paroles ?</span><br />
Souvent oubliées, négligées ...<br />
<br />
<span style="font-weight: bold;">Un petit collage ne pourrait-il pas les faire renaître</span> ? Alors j'ai tenté ce kaléidoscope en mettant dans mon chapeau pointu, -turlututu- ses mots délicats, ses couleurs demi-teintes, ses maux doux, ses épices mêlées d'un brin de tendresse, et puis j'ai longuement secoué jusqu'à ce que naisse cette salade fraîcheur agrémentée de ses piments.</div>
<br />
<div style="text-align: justify;">
Ce puzzle inédit, inouï, puisé dans une douzaine de chansons, je l'offre à qui veut le prendre, comme on jette des roses en hommage à l'artiste.<br />
<br />
Au chanteur-rêveur, qui nous a généreusement fait rêver et même chanter, salut !</div>
<br />
<span style="color: black;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhkphQjb8N7A_ACsthmXlYlsxnCPl6ba-i6dkUl2a__mdOikYM-vir5_CWSKSoAcgrUINbOWn1SXaXQjvDMjg8m8u2FwlNWdt7cn1ABVUeu5A-OLBWq926lOqHRCrhtcehxtru0h5aJuA/s1600-h/Souchon+guitare+w.jpg" onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}"><img alt="" border="0" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5431939859486442850" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhkphQjb8N7A_ACsthmXlYlsxnCPl6ba-i6dkUl2a__mdOikYM-vir5_CWSKSoAcgrUINbOWn1SXaXQjvDMjg8m8u2FwlNWdt7cn1ABVUeu5A-OLBWq926lOqHRCrhtcehxtru0h5aJuA/s320/Souchon+guitare+w.jpg" style="cursor: pointer; float: right; height: 168px; margin: 0pt 0pt 10px 10px; width: 192px;" /></a><span style="color: #cc9933; font-size: 100%; font-style: italic; font-weight: bold;">La vie un voyage pas long à faire</span><span style="font-size: 100%; font-weight: bold;"><span style="color: #cc9933;"> </span></span><span style="color: #cc9933; font-size: 100%; font-style: italic; font-weight: bold;"><br />Montons au-dessus des villes…</span> <span style="color: #cc9933; font-size: 100%; font-style: italic; font-weight: bold;"><br />Pour voir si les couleurs d'origine</span><span style="font-size: 100%; font-weight: bold;"><span style="color: #cc9933;"> </span></span><span style="color: #cc9933; font-size: 100%; font-style: italic; font-weight: bold;"><br />Peuvent revenir.</span><span style="font-size: 100%; font-weight: bold;"><span style="color: #cc9933;"> </span></span><span style="color: #cc9933; font-size: 100%; font-style: italic; font-weight: bold;"><br /></span><span style="color: #cc9933; font-size: 100%; font-style: italic; font-weight: bold;">Ça se voit dans mes yeux</span><span style="font-size: 100%; font-weight: bold;"><span style="color: #cc9933;"> </span></span><span style="color: #cc9933; font-size: 100%; font-style: italic; font-weight: bold;"><br />Je prends la vie par le cœur</span><span style="font-size: 100%; font-weight: bold;"><span style="color: #cc9933;"> </span></span><span style="color: #cc9933; font-size: 100%; font-style: italic; font-weight: bold;"><br />Et voilà mon bonheur</span><span style="font-size: 100%; font-weight: bold;"><span style="color: #cc9933;"><br /></span></span><span style="color: #cc9933; font-size: 100%; font-style: italic; font-weight: bold;">La vie ne vaut rien, rien, rien,</span></span> <span style="color: #cc9933; font-size: 100%; font-style: italic; font-weight: bold;">la vie ne vaut rien</span><span style="font-size: 100%; font-weight: bold;"><span style="color: #cc9933;"> </span></span><span style="color: #cc9933; font-size: 100%; font-style: italic; font-weight: bold;"><br />Mais moi… je dis rien, rien, rien,</span><span style="color: #cc9933; font-size: 100%; font-style: italic; font-weight: bold;">rien ne vaut la vie<br /></span><span style="color: #cc9933; font-size: 100%; font-style: italic; font-weight: bold;">Marcher dans le désert</span><span style="font-size: 100%; font-weight: bold;"><span style="color: #cc9933;"> </span></span><span style="color: #cc9933; font-size: 100%; font-style: italic; font-weight: bold;"><br />Marcher dans les pierres</span><span style="font-size: 100%; font-weight: bold;"><span style="color: #cc9933;"> </span></span><span style="color: #cc9933; font-size: 100%; font-style: italic; font-weight: bold;"><br /></span><span style="color: black;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjz7sUMjQpTWFBnDIcObBEUtUIxkB4_-42vf5FIBz80f-Bk9tdvoNfnElXKmznCPDtWeC3pzGj2yVnnGhLW4R58j3w02O9ug1YE26TeX9m3h8F4uSD-shq4THRvbhWYB0cCs3fxVQ8OdA/s1600-h/Groupe+Souchon+-+Basse+Laurent+Vernerey,+Clavier+Vincent+Taurelle,+Guitare+Ludovic+Bruni,+Alain+Souchon,+Batterie+Vincent+Taeger+w.jpg" onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}"><img alt="" border="0" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5431950930173203746" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjz7sUMjQpTWFBnDIcObBEUtUIxkB4_-42vf5FIBz80f-Bk9tdvoNfnElXKmznCPDtWeC3pzGj2yVnnGhLW4R58j3w02O9ug1YE26TeX9m3h8F4uSD-shq4THRvbhWYB0cCs3fxVQ8OdA/s320/Groupe+Souchon+-+Basse+Laurent+Vernerey,+Clavier+Vincent+Taurelle,+Guitare+Ludovic+Bruni,+Alain+Souchon,+Batterie+Vincent+Taeger+w.jpg" style="cursor: pointer; float: right; height: 110px; margin: 0pt 0pt 10px 10px; width: 165px;" /></a><span style="color: #cc9933; font-size: 100%; font-style: italic; font-weight: bold;">Marcher des journées entières</span><span style="font-size: 100%; font-weight: bold;"><span style="color: #cc9933;"> </span></span><span style="color: #cc9933; font-size: 100%; font-style: italic; font-weight: bold;"><br />Dans le parc, au point du jour</span> <span style="color: #cc9933; font-size: 100%; font-style: italic; font-weight: bold;"><br /><br />On dirait que le ciel est nerveux</span><span style="font-size: 100%; font-weight: bold;"><span style="color: #cc9933;"> </span></span><span style="color: #cc9933; font-size: 100%; font-style: italic; font-weight: bold;"><br /><br />Voyez le bonheur comme il passe</span><span style="font-size: 100%; font-weight: bold;"><span style="color: #cc9933;"><br /></span></span><span style="color: #cc9933; font-size: 100%; font-style: italic; font-weight: bold;">Allons voir ce qui le remplace</span><span style="font-size: 100%; font-weight: bold;"><span style="color: #cc9933;"><br /></span></span><span style="color: #cc9933; font-size: 100%; font-style: italic; font-weight: bold;">La vie sans l'amour et ses délices</span><span style="font-size: 100%; font-weight: bold;"><span style="color: #cc9933;"><br /></span></span><span style="color: #cc9933; font-size: 100%; font-style: italic; font-weight: bold;">C'est comme un avion sans hélice</span><span style="color: #cc9933; font-size: 100%; font-style: italic; font-weight: bold;">Inutile</span><span style="font-size: 100%; font-weight: bold;"><br /></span><span style="color: #cc9933; font-size: 100%; font-style: italic; font-weight: bold;">L'amour, ça marche avec le cœur, avec le cœur</span><span style="font-size: 100%; font-weight: bold;"><span style="color: #cc9933;"> </span></span><span style="color: #cc9933; font-size: 100%; font-style: italic; font-weight: bold;"><br />La vie, ça chante avec le cœur, avec le cœur</span> <span style="color: #cc9933; font-size: 100%; font-style: italic; font-weight: bold;"><br /></span><span style="color: #cc9933; font-size: 100%; font-style: italic; font-weight: bold;">Le monde tourne avec le cœur</span><span style="font-size: 100%; font-weight: bold;"><span style="color: #cc9933;"> </span></span><span style="color: #cc9933; font-size: 100%; font-style: italic; font-weight: bold;"><br />Avec le cœur, le gris se colore et danse</span><span style="font-size: 100%; font-weight: bold;"><span style="color: #cc9933;"><br /></span></span><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg2pXELdCUmXFx0zwlq5sjWahndy-OJcpO1RAwYe-lSHDctp4AklX6Ok5UltJ7TOkeuyDJWUkFfB-uhXZpGHcBmfvRPShNY1tdvBUZuPtIgmDeCUNPuHx6kplI-oRP-pWH1cQ5zmRJ2qg/s1600-h/Souchon+sous+douche+bleue+w.jpg" onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}"><img alt="" border="0" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5431939943388464850" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg2pXELdCUmXFx0zwlq5sjWahndy-OJcpO1RAwYe-lSHDctp4AklX6Ok5UltJ7TOkeuyDJWUkFfB-uhXZpGHcBmfvRPShNY1tdvBUZuPtIgmDeCUNPuHx6kplI-oRP-pWH1cQ5zmRJ2qg/s320/Souchon+sous+douche+bleue+w.jpg" style="cursor: pointer; float: left; height: 158px; margin: 0pt 10px 10px 0pt; width: 98px;" /></a><span style="color: #cc9933; font-size: 100%; font-style: italic; font-weight: bold;">Oh la la la vie en rose</span> <span style="color: #cc9933; font-size: 100%; font-style: italic; font-weight: bold;"><br />Le rose qu'on nous propose</span><span style="font-size: 100%; font-weight: bold;"><span style="color: #cc9933;"><br /></span></span><span style="color: #cc9933; font-size: 100%; font-style: italic; font-weight: bold;"> Aïe, on nous fait croire</span><span style="font-size: 100%; font-weight: bold;"><span style="color: #cc9933;"> </span></span><span style="color: #cc9933; font-size: 100%; font-style: italic; font-weight: bold;"><br />Que le bonheur c'est d'avoir </span> <span style="color: #cc9933; font-size: 100%; font-style: italic; font-weight: bold;"><br /><br />Écoutez ma chanson comme elle est jolie</span><span style="font-size: 100%; font-weight: bold;"><span style="color: #cc9933;"> <span style="font-style: italic;"><br /></span></span></span><span style="color: #cc9933; font-size: 100%; font-style: italic; font-weight: bold;">On va se la couler douce</span><span style="font-size: 100%; font-weight: bold;"><span style="color: #cc9933;"> </span></span><span style="color: #cc9933; font-size: 100%; font-style: italic; font-weight: bold;"><br />Écoutez, le secret de la mélodie</span><span style="font-size: 100%; font-weight: bold;"><span style="color: #cc9933;"> </span></span><span style="color: #cc9933; font-size: 100%; font-style: italic; font-weight: bold;"><br />mais pouce !...</span><span style="font-size: 130%;"> </span><span style="font-size: 85%;">(2)</span></span><br />
<span style="font-weight: bold;">"la Souche" ...</span><br />
<br />
<div style="text-align: center;">
<iframe allowfullscreen='allowfullscreen' webkitallowfullscreen='webkitallowfullscreen' mozallowfullscreen='mozallowfullscreen' width='320' height='266' src='https://www.blogger.com/video.g?token=AD6v5dyGRqmAseLrtfF0QsUgwQOv9-lGvQZIT5bJ6VeDisVwLyGXSHkCAAF1z-vtKnQ1vhvrA21feQvO5O5vUuX0' class='b-hbp-video b-uploaded' frameborder='0'></iframe></div>
<span style="color: #cccccc; font-weight: bold;"><br />Zarafouchtra</span><br />
<br />
<span style="font-size: 85%;">(1) Concert public de <span style="font-weight: bold;">Alain SOUCHON</span> - vendredi 22 janvier 2010 - salle du <span style="font-weight: bold;">Scarabée</span> - Roanne-Riorges</span><br />
<span style="font-size: 85%;">(2) tous les mots, toutes les expressions, notés en italiques -jaune ou rouille-, sont des extraits des chansons d'Alain SOUCHON, qu'il en soit l'auteur ou seulement l'interprète.<br /></span>P.G., alias Zarafouchtrahttp://www.blogger.com/profile/07656483263918163809noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-3967060760443817.post-49374434349552988902010-01-24T10:30:00.011+01:002013-06-20T18:17:56.245+02:00Au coeur de l'humanité<div style="text-align: justify;">
<b><span style="color: #000066;">--</span></b><br />
Dans un musée traditionnel, on fait l'expérience d'une œuvre dans le face à face proposé. Une peinture s'offre à nous dans un cadre figé ; parfois une sculpture nous autorise à la contourner et l'apprécier en plusieurs dimensions. Rarement il nous est permis de pénétrer au cœur de l'œuvre au point d'en être partie prenante.<br />
<br />
<span style="color: black;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjJDht89zygdFGCfOT3-zC5Iu0sMCbgzLT62Q3zUStLGPsAmQMBq-JVqzoKIFNAbbbV6QYsNNIhYLsWP5f-AVs8XfztsovH6gonm-VT5zTBuGy2QYTbW-LbE0MUZBVgrkKeZuyMuPEXVg/s1600-h/Paris+070+site.jpg" onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}"><img alt="" border="0" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5430600770506333362" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjJDht89zygdFGCfOT3-zC5Iu0sMCbgzLT62Q3zUStLGPsAmQMBq-JVqzoKIFNAbbbV6QYsNNIhYLsWP5f-AVs8XfztsovH6gonm-VT5zTBuGy2QYTbW-LbE0MUZBVgrkKeZuyMuPEXVg/s320/Paris+070+site.jpg" style="cursor: pointer; float: left; height: 105px; margin: 0pt 10px 10px 0pt; width: 142px;" /></a>Il m'est arrivé de connaître cela une première fois il y a plus de vingt ans en parcourant dans la cour du Palais-Royal, <span style="color: #ffcc66;">l</span><span style="color: #ffcc66;">es colonnes noir et blanc de Daniel Buren</span>. En déambulant d'une ligne à l'autre, l'espace changeait. Au gré de mes émotions, de mes impulsions, je créais une nouvelle œuvre, je me faisais co-artiste. Buren avait intégré au sein de son concept les spectateurs dont chaque mouvement le réalisait, lui donnait forme.</span><br />
<br />
J'ai connu récemment une expérience semblable au <span style="color: #cc6600; font-weight: bold;">Grand Palais</span>, en découvrant <span style="color: #cc6600;">l</span><span style="color: #cc6600; font-weight: bold;">'exposition de Christian Boltanki intitulée "Monumenta 2010 - Personnes"</span>. La dramatisation humaine en plus.<br />
<br />
<span style="color: black;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjd6JUi2Bb2dG_GBCAg-OWSTS-P93z_EMrqSw1uFKh5kOdirgl-10jIL7JnS8WUPfSGjUqDghIyP1jPfU9antEeXyxjxjE6ahGor5a_wJnLd7gKG8buRbVkvXpyETZJ53qafHD7Vu39mg/s1600-h/Paris+078+site.jpg" onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}"><img alt="" border="0" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5430600945784659058" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjd6JUi2Bb2dG_GBCAg-OWSTS-P93z_EMrqSw1uFKh5kOdirgl-10jIL7JnS8WUPfSGjUqDghIyP1jPfU9antEeXyxjxjE6ahGor5a_wJnLd7gKG8buRbVkvXpyETZJ53qafHD7Vu39mg/s320/Paris+078+site.jpg" style="cursor: pointer; float: right; height: 149px; margin: 0pt 0pt 10px 10px; width: 192px;" /></a>Sous ce merveilleux palais de fer et de verre, où la lumière s'incruste jusqu'au moindre recoin, rien ne peut être secret. Là, dans la transparence absolue d'un regard panoptique, <span style="color: #ffcc66;">s'étalent des dizaines d'espaces jonchés de vêtements. Humains couchés, écrasés, surveillés, exploités ? Vivants ou morts ? L'œuvre ouvre sur tous les possibles.</span></span><br />
Délimités par de fins poteaux métalliques, ces parcages semblent ceinturés de grillages plus mortels que s'ils étaient réels. Là point de liberté ; il y a du militaire dans cette enceinte ; de la dictature, de la torture, de la mort qui rôde. Et puis cette rythmique sourde, lourde -lancinants battements cardiaques stressés-, qui accompagne la marche à chaque détour.<br />
<br />
<b style="font-weight: normal;"></b><b style="font-weight: normal;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjXGsC1O6hYCAuYlKo6zbtSEeU0PG9clTjYhXuAln3UEs0jLGhvjhvZaTCtwz2JnREtFQ0qpfDFy91cC3M3R4thCTW14JhhNs2ToNPrttlL4nuBFfwthPeHsZ0sklX7pMAl02974nAbWA/s1600-h/Paris+090+site.jpg" onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}"><img alt="" border="0" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5430600939155631250" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjXGsC1O6hYCAuYlKo6zbtSEeU0PG9clTjYhXuAln3UEs0jLGhvjhvZaTCtwz2JnREtFQ0qpfDFy91cC3M3R4thCTW14JhhNs2ToNPrttlL4nuBFfwthPeHsZ0sklX7pMAl02974nAbWA/s320/Paris+090+site.jpg" style="cursor: pointer; float: right; height: 142px; margin: 0pt 0pt 10px 10px; width: 192px;" /></a></b><span style="color: #ffcc66;">Mémoire et hommage aux victimes des drames, des pestes, des génocides, des camps, de l'histoire de l'humanité ? Tentative d'exorciser le devenir ? d'espérer un autre avenir pour l'homme ?</span> La Shoah est là, présente, avec une intensité insoutenable ; les morts des fosses communes, avec un numéro pour seule identité, et puis l'entassement des vêtements-objets rappelant les images de la fin de toute dignité des sujets.<br />
<br />
<b style="font-weight: normal;"></b>Au-delà des tragédies de l'humanité, on est au cœur de la destinée de l'homme : Dieu ou les dieux ? le hasard ? la nature ? La vie simplement. Dans une aile du palais, <span style="color: #ffcc66;">la machine se fait démiurge</span><span style="color: #ffcc66;"> et, au gré de ses manipulations, saisit, attrape, choisit peut-être, relâche, ignore, écrase, enterre les corps, les âmes à jamais. A moins qu'elle les élève, qu'elle les magnifie ?</span><br />
<div style="text-align: center;">
<br /></div>
<div style="text-align: center;">
<iframe allowfullscreen='allowfullscreen' webkitallowfullscreen='webkitallowfullscreen' mozallowfullscreen='mozallowfullscreen' width='234' height='194' src='https://www.blogger.com/video.g?token=AD6v5dxhyANJdr4E_KCP9TBBcx91NnWkHfwLgtjj9ja-YprAvZUeegQTcZy-hyWuoT64lnCBNdGkf53wyFLaPOFR' class='b-hbp-video b-uploaded' frameborder='0'></iframe><br />
<br /></div>
Élection ? sélection ? discriminations ? jugement dernier ? juste ou injuste ? Chacun projette ses propres représentations et ses convictions qui façonnent les espérances comme les désespoirs.<br />
<br />
Le spectateur est immergé dans l'œuvre de Boltanski ; pas moyen d'y échapper. Il est à la fois l'artiste qui dénonce les drames de l'humanité et la victime semblable à toutes celles qui sont représentées par leurs seuls manteaux plaqués au sol.<br />
<br />
Toute lecture est bonne, toute interprétation plausible. Quelques jours après le drame haïtien, où tant de personnes ont été ensevelies sous des monceaux de béton ou de tôle, impossible ici de ne pas être hanté par les images de ces corps alignés sous des linceuls de fortune. La réalité apporte une vérité bien cruelle à la métaphore artistique de Boltanski<br />
<br />
<span style="color: #ffff99; font-style: italic;">"Ce désastre nous rappelle une fois de plus que la vie peut être d'une cruauté inimaginable. Douleur et perte sont bien souvent infligées sans justice ni pitié. Ce "hasard de l'instant" peut frapper chacun d'entre nous. Mais c'est aussi dans ces moments-là, lorsque nous sommes confrontés à notre propre fragilité, que nous redécouvrons notre humanité commune. Nous regardons dans les yeux d'un autre homme et nous nous y voyons nous-mêmes."</span><b style="font-weight: normal;">(1)<br /><br /><embed flashvars="host=picasaweb.google.fr&hl=fr&feat=flashalbum&RGB=0x000000&feed=http%3A%2F%2Fpicasaweb.google.fr%2Fdata%2Ffeed%2Fapi%2Fuser%2Fgiro.paul%2Falbumid%2F5429584329567408353%3Falt%3Drss%26kind%3Dphoto%26authkey%3DGv1sRgCKW7ku3R_M2OXA%26hl%3Dfr" height="267" pluginspage="http://www.macromedia.com/go/getflashplayer" src="http://picasaweb.google.fr/s/c/bin/slideshow.swf" type="application/x-shockwave-flash" width="400"></embed><br /><span style="font-size: 85%;"><br />(1) Barack Obama -discours après le séisme de Haïti - in "Newsweek" du</span> </b><span style="font-size: 85%;"> 20.01.10 - traduction Gilles Berton.</span></div>
P.G., alias Zarafouchtrahttp://www.blogger.com/profile/07656483263918163809noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-3967060760443817.post-9181199063394902892010-01-13T10:34:00.011+01:002013-06-20T18:18:17.753+02:00Grouchy ? Non, Blücher. *<div style="text-align: justify;">
<span style="color: #003333;">--</span><br />
<span style="color: #ffcc66;">Depuis cinquante ans l'histoire de la télévision</span>, notamment des chaines publiques, est une incessante succession d'émissions de variétés qui ont cherché à distraire le public. Divertissements populaires, découvertes de musiques, de chanteurs, numéros d'artistes, parfois mêlés de discussions, d'échanges intelligents "sans prise de tête", de jeux, de fantaisies. Inutile d'en faire la liste, chacun a gardé en mémoire des images, depuis <span style="color: #ffff99;">"</span><span style="color: #ffff99; font-style: italic;">La piste aux étoiles</span><span style="color: #ffff99;">"</span>, jusqu'à <span style="color: #ffff99;">"</span><span style="color: #ffff99; font-style: italic;">Taratata</span><span style="color: #ffff99;">"</span>, en passant par <span style="color: #ffff99;">"</span><span style="color: #ffff99; font-style: italic;">Champs Elysées</span><span style="color: #ffff99;">"</span> ou <span style="color: #ffff99;">"</span><span style="color: #ffff99; font-style: italic;">La tête et les jambes</span><span style="color: #ffff99;">"</span>.<br />
<br />
<span style="color: black;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiTR_r9sbzWer-ngQhTRbAaAtUm7pEE0mQTBssjvhQ8iWw03ylYt1Wh2fXlYWl8SbrI8PynO7b1kVnqvKpFNz5p2xNso4bVHlFhpy4ktuidLS_ybWRwp7vSAFUhTFecEWBq1uARrurZxA/s1600-h/Nagui.jpg" onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}"><img alt="" border="0" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5426260824022349906" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiTR_r9sbzWer-ngQhTRbAaAtUm7pEE0mQTBssjvhQ8iWw03ylYt1Wh2fXlYWl8SbrI8PynO7b1kVnqvKpFNz5p2xNso4bVHlFhpy4ktuidLS_ybWRwp7vSAFUhTFecEWBq1uARrurZxA/s320/Nagui.jpg" style="cursor: pointer; float: right; height: 92px; margin: 0pt 0pt 10px 10px; width: 137px;" /></a>Aujourd'hui, elles sont rares les émissions à la fois variées, construites, pensées en vue d'un pur plaisir. On n'échappe guère à la vulgarité ; vulgarité de propos, inélégances des mots ou des thèmes, vulgarité de la publicité permanente déguisée ou même proclamée sans vergogne. <span style="color: #ffcc66; font-weight: bold;">Et puis certains jeux quelle facilité !</span> Pas besoin de s'interroger sur la structuration de l'émission, le format est immédiat, permanent, confortable pour le spectateur passif qui est visé, ciblé diraient les communicants !</span><br />
<br />
Facilité au fond mais -si possible- pour la bonne conscience. Apparence de culture et d'intelligence... <span style="color: #ffff99;"> "</span><span style="color: #ffff99; font-style: italic;">Questions pour un champion</span><span style="color: #ffff99;">"</span> installé depuis des années, demeure un bon coup pour une soirée de "prime time" ; il suffit d'inventer un thème : le meilleur des champions ou le "champion des Grandes Ecoles" ou tout autre "<span style="color: #ffff99; font-style: italic; font-weight: bold;">Qui veut gagner des millions ?</span>"<br />
<br />
<span style="color: black;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj3AMlNr7zvzJN784nsLHBfrlkTCudGFQ45RSI9GjtP-7YGdby4KNoQDQe2EZYnEEh_kjOHJS5L3clBk_6cZkUTLiNfpJg1V2uGRBkx8UZV5g3plwNDY2Th-b_WRA47elUJpOf6-0PsRg/s1600-h/Millions.jpg" onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}"><img alt="" border="0" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5426260681256699042" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj3AMlNr7zvzJN784nsLHBfrlkTCudGFQ45RSI9GjtP-7YGdby4KNoQDQe2EZYnEEh_kjOHJS5L3clBk_6cZkUTLiNfpJg1V2uGRBkx8UZV5g3plwNDY2Th-b_WRA47elUJpOf6-0PsRg/s320/Millions.jpg" style="cursor: pointer; float: left; height: 150px; margin: 0pt 10px 10px 0pt; width: 150px;" /></a>Cette dernière émission fait le bonheur de bien des gens, sinon leur fortune. Quelle chance ! chacun peut espérer égaler ou dépasser le candidat qui vient de partir avec quelques dizaines de milliers d'euros ! Alors pour les grandes soirées, il suffit de garder le "concept" de l'organiser autour de l'amalgame "misère-souffrance-générosité-bonheur" et d'offrir des millions au bénéfice d'une organisation humanitaire ! En ce cas, ce sont des stars médiatiques qui, sous couvert de charité, viennent s'affronter, se montrer solidaires, généreux et, mine de rien, rappeler leur DVD ou leur prochaine tournée. Comme hier, du pain et des jeux ?</span><br />
<br />
<span style="color: #ffcc66; font-weight: bold;">Mais où et comment situer la dramatisation du jeu-spectacle</span>, pour que la tension monte dans le public et conduise au maximum d'intensité ? pour scotcher le spectateur à son écran et si possible racoler l'éventuel zappeur insatisfait des programmes concurrents ?<br />
Il y a bien sûr le niveau de difficulté des questions, les hésitations sur les réponses, les rappels de stratégies plus ou moins bien avisés de l'animateur, l'incertitude du montant atteint mais quoi donc encore ? Eh bien, comme jadis pour les étoiles de Roger Lanzac, lorsque les acrobates du cirque s'envolent en l'air, s'accrochent, se lâchent, se rattrapent du bout des doigts, <span style="font-weight: bold;">les tambours roulent, grondent, la musique enfle, inquiète, angoisse </span> et soudain un grand coup de cymbales ferme le ban pour marquer la réussite du numéro. Et les artistes désormais soulagés sourient à qui mieux mieux !<br />
<br />
Ces roulements d'angoisse sont le fin du fin de l'incertitude et du drame : plus l'enjeu financier est élevé, plus le roulement est grave, inquiétant et long. Interminable même, que les deux candidats se demandent si les mouches ont 4 ou 6 pattes, ou qu'il s'agisse de savoir si, dans "<span style="font-style: italic;">la Critique de la Raison pure</span>" d'Emmanuel Kant, les jugements synthétiques sont "<span style="font-style: italic;">a priori</span>" ou "<span style="font-style: italic;">empiriques</span>" ...<br />
<br />
<span style="color: #ffcc66; font-style: italic; font-weight: bold;">Merveille de la variété-télé !</span><br />
<br />
<span style="color: black;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh4Zb4hm-JgkMtD8UT_X4X5hlKJCbGyrExh7_hSoLJFg1j4xg1DpvdsO3UNyCrLBbWii1CeO5Z82zzB6VxCSzKmaq4b1n88mY4t1eDFmo0rtJpHBIRrwMY32NiK8tY_JL7TYPfpQ1BMcA/s1600-h/Millions+2.jpg" onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}"><img alt="" border="0" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5426264466683624002" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh4Zb4hm-JgkMtD8UT_X4X5hlKJCbGyrExh7_hSoLJFg1j4xg1DpvdsO3UNyCrLBbWii1CeO5Z82zzB6VxCSzKmaq4b1n88mY4t1eDFmo0rtJpHBIRrwMY32NiK8tY_JL7TYPfpQ1BMcA/s320/Millions+2.jpg" style="cursor: pointer; float: left; height: 129px; margin: 0pt 10px 10px 0pt; width: 172px;" /></a><span style="font-weight: bold;">La soirée du premier janvier 2010</span><span style="color: #ffcc66; font-weight: bold;">**</span> était de ce tonneau, inquiétante au possible au gré des tambours, puisque le fric était au bout des roulements. Quel bonheur pour l'anniversaire de la télévision rêvée par notre "cher" Président !</span><br />
<br />
Soudain,<span style="color: #ffcc66; font-weight: bold;"> surprise ! Fatigue ? Erreur ? Assoupissement </span>compréhensible dû à la soirée de réveillon précédente ? ... je ne reconnaissais plus J.P. Foucault. Avait-il eu un malaise ? avait-il fallu le remplacer en urgence ? Peut-être avais-je manqué un épisode. Les questions n'étaient plus tout à fait les mêmes ; plus de carrés magiques, mais quatre mots à retrouver au milieu d'une chanson, parfois 6 ou 8. Ce devait être la seconde partie de l'émission. Les mêmes spectateurs décors semblaient changés ; le rappel récurrent des possibles gains opérait le même charme, l'animateur suggérait de faire appel à l'un des trois jokers. Les chanteurs et artistes s'efforçaient toujours de bien répondre tandis que les associations humanitaires se frottaient les mains à chaque réussite. Le suspens s'intensifiait de minute en minute, bientôt l'on atteindrait le million d'euros.<br />
<br />
<span style="color: #ffcc66; font-weight: bold;">Pas de doute, c'est bien la suite de l'émission avec toujours le même drame </span>: les roulements de tambours, longs, de plus en plus longs au gré de la difficulté. Mieux même : le sublime consistait à découper le résultat en morceaux : deux mots ? les tambours ronflaient. Ouaiss ! Un autre mot ? les tambours plus angoissants encore... Enfin la cymbale libératrice permettant au candidat de taper, rageur, dans la main de ... mais ouaiss !!! ce n'était plus Foucault, c'était Nagui ... <span style="font-weight: bold;">MERDE !...</span><span style="color: #ffcc66; font-weight: bold;"> j'avais zappé sans m'en rendre compte !</span><br />
<br />
<span style="color: black;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjjDZVKLCG5uGHvDSw4BfEdqR5B8B8zGjoL9ODDksVY2PLXluLi7-lz2tmFnoap_1gyigMx7JxZubySenE6TV34rzZDYbM-qKuE9FHZfXG48P_pEpAaFqh1gKtE-R0ychP5k6_i3MSF3A/s1600-h/Nagui+2.jpg" onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}"><img alt="" border="0" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5426260824033288770" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjjDZVKLCG5uGHvDSw4BfEdqR5B8B8zGjoL9ODDksVY2PLXluLi7-lz2tmFnoap_1gyigMx7JxZubySenE6TV34rzZDYbM-qKuE9FHZfXG48P_pEpAaFqh1gKtE-R0ychP5k6_i3MSF3A/s320/Nagui+2.jpg" style="cursor: pointer; float: right; height: 123px; margin: 0pt 0pt 10px 10px; width: 186px;" /></a>C'est alors que je retournais sur TF1. On était là au comble de l'incertitude entre deux expressions. Les tambours roulaient interminables, les mains se serraient ; les doigts se crispaient ; j'attendis un peu ... Infernal !</span><br />
N'en pouvant plus de ce suspens bidon, je re-zappe sur FR2. Déjà Nagui était figé de peur, la candidate ne disait mot, autour de lui les cœurs battaient au rythme des ... tambours qui scandaient l'insupportable angoisse ; les mêmes artifices, la même trivialité... Désespérant !<br />
<br />
Le "<span style="color: #ffcc66; font-weight: bold;">mieux-disant-culturel</span>", naguère cher à M. Léotard, sévissait sur toutes les chaines. Avec ou sans publicité, la télévision vend toujours du temps de cerveau disponible<span style="color: #ffff99;">***</span>. Je pouvais m'en aller coucher, apaisé, réconforté et serein à jamais.<br />
Mais pour 2010, faisons le vœu d'oublier ces bien étranges lucarnes.<br />
<br />
Zarafouchtra<br />
<span style="font-size: 85%;"><br /><span style="color: #ffff99;">*</span> Ces mots renvoient au poème de V. Hugo, <span style="color: #ffff99;">"L'expiation" (Les Châtiments)</span>.<br />Au 3ème jour de la bataille de Waterloo, le 18 juin 1815, Napoléon espérait recevoir le renfort de Grouchy. En réalité, c'est le </span><span style="font-size: 85%;">général Blücher </span><span style="font-size: 85%;">à la tête des troupes prussiennes qui arriva le premier !</span><span style="color: #ffff99; font-size: 85%;"><br /></span><span style="color: #ffff99; font-size: 85%;">"Le soir tombait ; la lutte était ardente et noire.<br />Il avait l'offensive et presque la victoire [...]</span><span style="color: #ffff99; font-size: 85%;">"</span><span style="color: #ffff99; font-size: 85%;">Soudain, joyeux, il dit : "Grouchy !" - C'était Blücher"</span><br />
<span style="font-size: 85%;"><span style="color: #ffff99;">L'espoir changea de camp, le combat changea d'âme, </span><br /><span style="color: #ffff99;">La mêlée en hurlant grandit comme une flamme"</span>.<br />Et le sort de la bataille bascula.<br /><br /><span style="color: #ffff99;">**</span> Cf. <span style="color: yellow;">Télérama 3127-3128 du 16 décembre 2009 -page 254-</span> : sur les deux cases en vis à vis (20h45 pour TF1 et 20h35 pour FR2) c'est un même commentaire copier-coller : <span style="font-style: italic;">"En l'honneur de l'an neuf, nos vedettes nationales vont se démener pour faire gagner de l'argent à des associations méritantes" </span>...</span><br />
<span style="font-size: 85%;"><span style="color: #ffff99;">*** </span>Selon la sinistre expression de M. Le Lay, alors resposnable de TF1.</span></div>
P.G., alias Zarafouchtrahttp://www.blogger.com/profile/07656483263918163809noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3967060760443817.post-79571361827165371502010-01-05T15:27:00.017+01:002010-01-08T14:17:22.731+01:00Le froid redouble de rigueur ... ?<span style="color: rgb(0, 0, 102);">**</span><br /><div style="text-align: justify;">Janvier est là, avec ses froidures. On entend autour de soi parler de <span style="font-weight: bold;">rigueur</span> de l'hiver...<br /></div><div style="text-align: justify;"><div style="text-align: justify;"><br />Je préfère réserver ce mot à ce qui décrit la cohérence des choses. La rigueur, disais-je, non la rigidité, c'est un principe fondateur de l'entreprise humaine, garant de la justesse et de la vérité.<br />C'est précisément pourquoi je m'agace, quand l'incohérence vient habiter des domaines où le sérieux, la gravité devraient s'imposer sans relâchement.<br /></div><br /><span style="font-weight: bold; color: rgb(255, 204, 102);font-size:130%;" >L'information</span>, par exemple, <span style="color: rgb(255, 204, 102);">quoi de plus exigeant</span> ? Elle ne tolère ni l'approximation, ni le contradictoire. Et en cette matière le Service Public devrait s'avérer irréprochable. <span>Pourtant</span><span> ....</span><span style="font-weight: bold;"> deux exemples récents</span> !<br /><br /><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhChyKWB7BCakmLK7YF7-VN6lPgw5UnUGGzTPLawKR8n56CVhLykeB82zosF3qk9tV5uFEkuC8VEta10al0xmVAjTg7hObrwG4xbV3KYUx875BIMLAmjsg6xDrr3RzN9-gZ__cLXimttg/s1600-h/France+3++19.20.jpg"><img style="margin: 0pt 10px 10px 0pt; float: left; cursor: pointer; width: 170px; height: 183px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhChyKWB7BCakmLK7YF7-VN6lPgw5UnUGGzTPLawKR8n56CVhLykeB82zosF3qk9tV5uFEkuC8VEta10al0xmVAjTg7hObrwG4xbV3KYUx875BIMLAmjsg6xDrr3RzN9-gZ__cLXimttg/s320/France+3++19.20.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5423576918785924834" border="0" /></a>Le 4 janvier, <span style="font-weight: bold;">sur France 3</span>, lors des informations de 18h30 ou 19h. Le journaliste interroge sur les prévisions de l'année 2010. Cliquant sur son écran tactile comme un ado sur son jeu vidéo, il fait apparaître l'experte interviewée : <span style="font-style: italic; color: rgb(255, 255, 0);">Comment voyez-vous l'évolution de l'économie ? Et la politique, quel avenir proche ?</span><br /><br />Avec le plus grand sérieux, la réponse est donnée. En substance : <span style="color: rgb(255, 255, 0); font-style: italic;">"la crise économique sera encore bien rude à supporter, mais elle laissera progressivement place à la reprise ; il faudra cependant attendre 2011, pour que ce soit plus net"</span>. Et les élections de 2012 ? Notre spécialiste se fait catégorique : <span style="color: rgb(255, 255, 0);">"non le PS ne présentera pas DSK. Martine Aubry sera opposée à Nicolas Sarkozy qui l'emportera haut la main. Et Ségolène ? elle conservera un rôle..."</span>. Là le journaliste, largement repu des "preuves" accumulées, interrompt la pythonisse, aussi inspirée que le fut jadis la prêtresse de Delphes. Pythonisse ? J'exagère, pensez-vous. Mais non j'ai bien vu, j'ai bien lu sur l'écran : <span style="font-weight: bold;">Madame-l'experte-des infos-du-soir</span> était en toute rigueur ... <span style="font-weight: bold;">astrologue</span>. Et sans la moindre distance, ni ironie du journaliste, il enchaîna <span style="font-style: italic; color: rgb(255, 255, 0);">"sans transition"</span> comme dit PPD la marionnette des Guignols, sur la relation d'autres événements. Dûment vérifiés ?<br /><br /><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiyZdt9lWl2MFMuh3IF0yBq3iz2sDMkuPUTdNZ_nVNj0oWifgJxrKrBXrVaO3Wc_xzCAJDnwJ7S77lKXOuyOCKWJs3fAbaS4x6ZF0OqLR2Sy3-mpDegLOmiShRVsx0BRFTAKZVsCpTwdg/s1600-h/Fou+du+roi.jpg"><img style="margin: 0pt 10px 10px 0pt; float: left; cursor: pointer; width: 176px; height: 132px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiyZdt9lWl2MFMuh3IF0yBq3iz2sDMkuPUTdNZ_nVNj0oWifgJxrKrBXrVaO3Wc_xzCAJDnwJ7S77lKXOuyOCKWJs3fAbaS4x6ZF0OqLR2Sy3-mpDegLOmiShRVsx0BRFTAKZVsCpTwdg/s320/Fou+du+roi.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5423578036634025986" border="0" /></a>Le lendemain sur <span style="font-weight: bold;">France-Inter</span>, j'ai regretté que ce ne fut pas une séquence humoristique du <span style="font-weight: bold;">"Fou du Roi"</span>. Le chroniqueur habituel de la <span style="font-weight: bold; font-style: italic;">Bourse de </span><span style="font-weight: bold; font-style: italic;">Paris</span>, peu avant 13 heures, s'étouffe de satisfaction : <span style="color: rgb(255, 255, 0);">"le CAC 40 frise à nouveau les 4000 points"</span> ! Le yoyo libéral qui mesure les humeurs de l'économie, jouet cassé il y a moins de 18 mois, renaît comme le phénix miraculeusement. Qu'il monte ? Et notre admirateur s'esbaudit devant tant de merveilles : c'est la joie, l'espoir, le bonheur accessible du bout du doigt des riches. Qu'il descende ? Le voilà qui pleure : c'est la catastrophe, l'alerte rouge, la misère assurée pour les pauvres spéculateurs.<br /><br /><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiBoX7l4z-NkO8GMrNYf3hoqYrYSDBjhb_38JMKLlyG3cFX8mT72zmh2NP3V2jxtYAYqkqq7DRgqSUBuarKqbAxRifhThjk_5R3WyJfIWj7NDlnKz6tJFaGGyJE6O5iUz1LXjIhRkv0vw/s1600-h/Bourse.jpg"><img style="margin: 0pt 0pt 10px 10px; float: right; cursor: pointer; width: 185px; height: 159px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiBoX7l4z-NkO8GMrNYf3hoqYrYSDBjhb_38JMKLlyG3cFX8mT72zmh2NP3V2jxtYAYqkqq7DRgqSUBuarKqbAxRifhThjk_5R3WyJfIWj7NDlnKz6tJFaGGyJE6O5iUz1LXjIhRkv0vw/s320/Bourse.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5423578137773883042" border="0" /></a><span style="font-weight: bold;"><span style="color: rgb(255, 255, 0);">Jour de fête ! Cadeau des rois mages en ce temps d'Epiphanie !</span> </span>Notre journaleux oublie la rigueur de son métier. Et de donner, comme à son habitude, des justifications à la hausse, avec autant de certitudes que les Diafoirus du théâtre de Molière ! La bulle gonfle, s'élève, se nourrit même des plans sociaux pour optimiser les profits : pourquoi ne pas exulter ?<br /><br /><span style="font-weight: bold; color: rgb(255, 204, 102);font-size:130%;" >Vous avez dit rigueur ?</span><br /><br /><span style="font-weight: bold;">Où sont les Poali, les Freeman, ou les Demorand</span> qui s'évertuent tous les jours à décrypter la géopolitique, à dénoncer les délocalisations absurdes, le productivisme, les atteintes à l' environnement ? <span style="font-weight: bold;">Où sont-ils ceux qui nous invitent à réfléchir</span>, à dévoiler la réalité des faits sous les postures et les plans-com. ; à penser le monde autrement, à souhaiter qu'après la bulle financière rien ne devra(it) plus se reconstruire comme avant, à bâtir une éthique pour l'humanité ?<br /><br /><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjb96kLLnlVk8OZ5QteeHxFdngErauL9pLwt3BSTQ42eD3t9t16uWtpghXCmftoqyVvGWG5Gr_6FmJzpBSKWBVX_pixoQEjHa5kyiTPM9c1LJoE020qtNf8hC21EWOWzRby6cneCDg43A/s1600-h/Fr+Inter.jpg"><img style="margin: 0pt 0pt 10px 10px; float: right; cursor: pointer; width: 76px; height: 76px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjb96kLLnlVk8OZ5QteeHxFdngErauL9pLwt3BSTQ42eD3t9t16uWtpghXCmftoqyVvGWG5Gr_6FmJzpBSKWBVX_pixoQEjHa5kyiTPM9c1LJoE020qtNf8hC21EWOWzRby6cneCDg43A/s320/Fr+Inter.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5423577055745912418" border="0" /></a>Manifestement dans le service public, <span style="font-weight: bold; color: rgb(255, 255, 0);">il y a pour le moins failles, sinon faillite</span>. Car à cultiver aussi nettement la contradiction, à dispenser cette chronique boursière quotidienne sans la mettre en cohérence avec les réflexions sur le devenir de la société et de la planète, n'est-ce pas se payer de mots et de concepts inutiles ? Et prendre les auditeurs pour des sots ?<br /><br /><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj6ifk4tIEY-H2t9TV-i1wa7yyFPsDrLQWmEMVNc2lsptJ0dy5hnGJ6ZrhecXei1m7tY-cFhrmW7D7mKgguEcU5MAfzSWfkRDoShmtBQJjy1h2sIwBN3HIKOx0Dx6yZ_V_hbCZVTzv9vA/s1600-h/FR-TV.jpg"><img style="margin: 0pt 10px 10px 0pt; float: left; cursor: pointer; width: 136px; height: 67px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj6ifk4tIEY-H2t9TV-i1wa7yyFPsDrLQWmEMVNc2lsptJ0dy5hnGJ6ZrhecXei1m7tY-cFhrmW7D7mKgguEcU5MAfzSWfkRDoShmtBQJjy1h2sIwBN3HIKOx0Dx6yZ_V_hbCZVTzv9vA/s320/FR-TV.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5423580400641363346" border="0" /></a>Malheur à nous pauvres auditeurs, baladés d'un zig à un zag, sans autre moyen que de fulminer de tant d'approximations. On en viendrait parfois à tenter d'émigrer vers d'autres sites médiatiques plus..., moins..., bref mieux !<br /><br />Hélas, pendant les récentes grèves sur France-Inter, j'ai fait l'essai des concurrents. Horreur ! J'ai bien vite réintégré ... Bah ! je baisserai le son, juste avant 13 heures, au moins jusqu'<span style="color: rgb(255, 255, 0);"> </span><span style="color: rgb(255, 255, 0); font-weight: bold; font-style: italic;">"à la Chandeleur, là où l'hiver s'en va ou prend vigueur"</span>.<br /><br /><span style="font-weight: bold;">Vigueur</span><span style="font-weight: bold;"> ? </span><span>Eh oui, pour être</span><span style="font-weight: bold;"> rigoureux !<br /><br />Zarafouchtra</span><br /><span style="font-size:78%;"><br />N.B. Le dessin satirique sur le Bourse est tiré de : <a href="http://images.google.fr/imgres?imgurl=http://www.snut.fr/images/bourse-panique.jpg&imgrefurl=http://www2.snut.fr/index.php%3Fpost/2008/01/22/854-panique-a-la-bourse-de-paris&usg=__jstC-g3ydh9BbAvU7dUPI5yyjKs=&h=562&w=650&sz=67&hl=fr&start=10&um=1&tbnid=3GNiFwGuXebjPM:&tbnh=118&tbnw=137&prev=/images%3Fq%3Dla%2Bbourse%2Bde%2Bparis%26hl%3Dfr%26um%3D1">www2.snut.fr</a></span><br /></div>P.G., alias Zarafouchtrahttp://www.blogger.com/profile/07656483263918163809noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3967060760443817.post-1139602521067979272010-01-04T18:16:00.002+01:002010-01-04T18:17:32.548+01:002010 ? Coucou, me revoilou !<div style="text-align: justify;"><br /><span style="font-weight: bold;">Il faut bien se rendre à l'évidence ; depuis mai, je n'ai pas rédigé le moindre articulet ! </span>Déjà en octobre, ma fille s'inquiétait.<br /></div><div style="text-align: justify;"><br /><span style="font-style: italic;">Hello Papa ! Alors toujours pas de nouveau message dans ton blog, pourtant ce n’est pas l’actualité qui manque ? Tu n’es pas inspiré ? Cela m’étonne entre l’affaire Mitterand, les interventions de Finkielkraut et la fondation "bidon" de CarlaBruniSarko ... </span><br /><br />Plus tard, bien d'autres événements ou controverses auraient pu alimenter mes vélléités de réactions et commentaires ...<br /><br /><span style="font-weight: bold;">Ce ne sont pas les occasions qui manquent, ni les idées, ni les sollicitations</span>. Ce serait plutôt le temps ...<br /><br /><span style="color: rgb(255, 204, 102); font-weight: bold;">Aie ! Me voilà dans l'ornière </span>que je voulais précisément éviter ; me voilà submergé par de multiples activités. Alors je tente de me sortir de l'embarras par une pirouette <span style="font-style: italic;">"quand je serai à la retraite !"</span>...<br /><br />Sommes-nous réellement occupés par tant et tant de choses ? Je crois au fond que nous sommes occupés par rien ; par un rien, veux-je dire, quand la vie n'est plus régie par l'agenda.<br /><br /><span style="color: rgb(255, 204, 102); font-weight: bold;">Paradoxe surprenant, c'est dans la fébrilité que l'on remplit pleinement sa vie. La sérénité n'est pas dans l'absence, ni au bout de l'attente, mais dans la conscience minutieuse</span> de ce que l'on accomplit quotidiennement. Encore faut-il arriver à ce terme pour percevoir l'illusion de la réalité, voire la réalité de l'illusion !<br /><br />Le temps vraiment disponible, c'est celui qui est grignoté sur l'urgence pour donner de la liberté. Je l'ai tant de fois suggéré à mes élèves, j'en découvre les vertus aujourd'hui : <span style="font-style: italic;">"on n'a que le temps que l'on se donne"</span>.<br /><br />Et je n'en ai pas donné à la rédaction du blog, cet exercice plaisant, réconfortant mais narcissique à la fois ! Bien des raisons l'expliquent, je passerai sur la liste, tant ma bonne foi pourrait être mise à mal.<br /><br /><span style="font-weight: bold;">J'aurai pu</span>, par exemple, évoquer le plaisir de la découverte de films au Festival de Cannes : <span style="font-style: italic;">Eric for looking</span> de Ken Loach et l'humour inattendu de Cantona, <span style="font-style: italic;">Les herbes folles</span> d'Alain Resnais avec le couple mythique Azéma-Dussolier ou <span style="font-style: italic;">Inglourious Basterds</span> qui m'a momentanément réconcilié avec le cinéma américain.<br /><br /><span style="font-weight: bold;">J'aurai pu </span>raconter les plaisirs de rencontres d'été, les délicieux moments passés avec les petits-enfants à construire des cabanes, les lieux découverts -ou redécouverts- sur l'île de Ré avec le groupe stéphanois ...<br /><br /><span style="font-weight: bold;">D'autres petites choses</span> par-ci, par-là, auraient pu retenir l'attention : un passage rapide aux Hospices de Beaune pour un concert vocal plein de grâce et de finesse ; un champ de fleurs multicolores apparu au détour d'une matinée douce et ensoleillée à vélo ; le plaisir de traverser la Suisse, pour découvrir la fondation de l'Hermitage à Lausanne puis revoir Martigny, la fondation Gianada, son parc, des sculptures, ses expositions ; tout cela entouré des ocres des vignobles, des rouges, des bruns sur fond de ciel d'octobre apaisant.<br /><br /><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiUJWDxgbhpQvZD5SS2rAoPFCOmzBD53zv8UFX6EfTYcn4oVk3mUBUI8pQJ_sUfKUta3OvCER3TLLk8H5u4ulL44pEPhMb9-BXC1ApLWSgUffRTxUXeXsmDP7Es58cqrhmc5kvHz_GvrQ/s1600-h/IMG_5320+bis.jpg"><img style="margin: 0pt 0pt 10px 10px; float: right; cursor: pointer; width: 196px; height: 256px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiUJWDxgbhpQvZD5SS2rAoPFCOmzBD53zv8UFX6EfTYcn4oVk3mUBUI8pQJ_sUfKUta3OvCER3TLLk8H5u4ulL44pEPhMb9-BXC1ApLWSgUffRTxUXeXsmDP7Es58cqrhmc5kvHz_GvrQ/s320/IMG_5320+bis.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5422925162644656674" border="0" /></a><span style="font-weight: bold;">J'aurais pu ... mais je n'ai pas !</span><br /><br />Alors <span style="font-weight: bold;">en ce début de janvier qui est le temps des vœux</span>, parfois des résolutions et des engagements, je lance cet article sur un coin de la <span style="font-weight: bold;">Toile</span>, comme on jette une bouteille à la mer. Il suffirait d'un seul découvreur-lecteur pour me laisser croire à la nécessité de ce <span style="font-weight: bold;">GiroPhare</span>, pour que je continue à le faire clignoter de temps en temps.<br /><br />Mais pour ajouter un peu de dérision à cette entreprise d'autosatisfaction, je glisse un clin d'œil de pierre, photographié au cours de pérégrinations en <span style="font-weight: bold; color: rgb(255, 204, 102);">Brionnais - un modillon fameux d'Anzy-le-Duc, satisfait et moqueur à la fois. Juste symbole </span>de ce qu'il faut de distance pour ne pas se prendre au sérieux.<br /><br /></div>P.G., alias Zarafouchtrahttp://www.blogger.com/profile/07656483263918163809noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-3967060760443817.post-53798990830674254382009-05-05T16:30:00.011+02:002009-06-15T16:26:08.120+02:00Balades en Balagne ...<div style="text-align: justify;"><br />Une nouvelle fois nous avons sillonné <span style="font-weight: bold; color: rgb(255, 204, 102);">la Balagne</span><span style="color: rgb(255, 204, 102); font-weight: bold;">, cette belle terre de Corse</span> où les rochers, la mer, les fleurs, la neige des paysages de montagne s'entremêlent au printemps.<br /><br />La parcourir à pied ou V.T.T. est un bonheur ; il y a tant de coins et recoins, des montées et des descentes, des sentiers de littoral ou des routes escarpées, des résineux et des feuillus, des villages nichés sur les coteaux, des églises, des clochers, des oliviers tout juste plantés et d'autres centenaires.<br /><br />Tout cela c'est la Corse, avec ses gens, comme partout, ombrageux parfois, chaleureux si souvent.<br /><br />Alors, pour le plaisir, un petit florilège du plus bel effet :<br /><br /><span style="font-weight: bold;">la mer, les plages, les rochers, les couleurs magnifiques et variées<br /><br /></span><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhzIBHaqC5FzaGsAXI6SnZ0dgEiiRYPpF_5EslMrCfac7OzzS5fPZB2EgWqZes5T46z7W1aiytNB2enhXSzpiFxzsewiRxVxnOHXAE4OvHMPpQERpVFjIIJomv2NHMnZxPFjXqtvFMHOA/s1600-h/M+2.jpg"><img style="margin: 0px auto 10px; display: block; text-align: center; cursor: pointer; width: 320px; height: 320px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhzIBHaqC5FzaGsAXI6SnZ0dgEiiRYPpF_5EslMrCfac7OzzS5fPZB2EgWqZes5T46z7W1aiytNB2enhXSzpiFxzsewiRxVxnOHXAE4OvHMPpQERpVFjIIJomv2NHMnZxPFjXqtvFMHOA/s320/M+2.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5332349492077126658" border="0" /></a><br /><br /><span style="font-weight: bold;">les fleurs multicolores aux senteurs fortes et récurrentes<br /><br /></span><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgHjfsqS7hANBomjQJ7uK_mlNsNkIjI8W0Qea17f8p83OVL5Ocei0-yivYql76yqnArfeGoZLODzlU1HwF3nCI7O1aEjQLcLA8L7WVInz7K-Pd54Zq3xwHQvBEJgRvlm0Mwd2piL2Hz6g/s1600-h/M+1.jpg"><img style="margin: 0px auto 10px; display: block; text-align: center; cursor: pointer; width: 320px; height: 320px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgHjfsqS7hANBomjQJ7uK_mlNsNkIjI8W0Qea17f8p83OVL5Ocei0-yivYql76yqnArfeGoZLODzlU1HwF3nCI7O1aEjQLcLA8L7WVInz7K-Pd54Zq3xwHQvBEJgRvlm0Mwd2piL2Hz6g/s320/M+1.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5332349908499445314" border="0" /></a><br /><span style="font-weight: bold;">les églises, leurs décors baroques, leurs clochers souvent restaurés, qui témoignent de l'histoire, des croyances, de la foi enracinée au cœur </span><br /><br /><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjLKLqi011gjZbk8T2SqWkhV-Lvg3iRq5PcUYVbO041JVw2w6SSa7kCqxH98aw3oPHU1UA4T0AZWDq7iaF39bUV1vDGViMIao00wC8UDgQEXsPDU1Bv5cXVvCYA20XsG2eL9JOHRV5jtw/s1600-h/M+4.jpg"><img style="margin: 0px auto 10px; display: block; text-align: center; cursor: pointer; width: 320px; height: 320px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjLKLqi011gjZbk8T2SqWkhV-Lvg3iRq5PcUYVbO041JVw2w6SSa7kCqxH98aw3oPHU1UA4T0AZWDq7iaF39bUV1vDGViMIao00wC8UDgQEXsPDU1Bv5cXVvCYA20XsG2eL9JOHRV5jtw/s320/M+4.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5332351051233449506" border="0" /></a><br /><span style="font-weight: bold;">les espaces de verdure, de fraicheur, d'agrément, où plane souvent une atmosphère de repos, d'intériorité ou de spiritualité<br /><br /></span><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg1H7yTru7euLs88oug2bwXCrztBRnATyNImWxKMg8oUaTF2vGFdkTr7wVE7Ki4PwK9zomoBemmT-d_JbTeRqoCLKc3pCGoCj2MKkS7lnsyWw6DR1qyeXpmrP_zuqQOmDIw32TAz3utXQ/s1600-h/M+3.jpg"><img style="margin: 0px auto 10px; display: block; text-align: center; cursor: pointer; width: 320px; height: 320px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg1H7yTru7euLs88oug2bwXCrztBRnATyNImWxKMg8oUaTF2vGFdkTr7wVE7Ki4PwK9zomoBemmT-d_JbTeRqoCLKc3pCGoCj2MKkS7lnsyWw6DR1qyeXpmrP_zuqQOmDIw32TAz3utXQ/s320/M+3.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5332350923803126786" border="0" /></a><span style="font-weight: bold;">Et s'il arrive que l'on trébuche</span> et que l'on se brise sur un rocher malveillant, seule la fatalité peut être incriminée ; ce coin de terre, beau et paisible, demeure et demeurera un puissant réconfort.<br /><br /><br /></div>P.G., alias Zarafouchtrahttp://www.blogger.com/profile/07656483263918163809noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-3967060760443817.post-87653203258602758512009-04-03T22:03:00.012+02:002009-06-15T16:26:31.014+02:00En passant par Lyon<div style="text-align: justify;"><br />C'était il y a quinze jours ; une brève mais agréable escapade lyonnaise, pour le plaisir de revisiter des lieux, des senteurs, des amis, des souvenirs ... Retrouvailles avec les bords du Rhône que tant de lyonnais se plaisent à parcourir ; retrouvailles avec les quais de Saône où nous aimons flâner parmi les créateurs d'art le dimanche matin ; sans négliger les lieux plus fréquentés, plus bruyants et agités où les enseignes et les marques commerciales se télescopent.<br /><br /><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjmVDt5GVexEkmkctjDVw_US0dQFnGzJeQD_ID6-zzR8r5mHNM0JEjd41ig9rPYTn_DPI9S2o6khNjaulhMCxhlvk0Ytz2FBILzfj-A7sCfsKexluSQ0sRJqKcj0rBKUmvEwF_mc9c7Ng/s1600-h/Montage+1.jpg"><img style="margin: 0px auto 10px; display: block; text-align: center; cursor: pointer; width: 280px; height: 280px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjmVDt5GVexEkmkctjDVw_US0dQFnGzJeQD_ID6-zzR8r5mHNM0JEjd41ig9rPYTn_DPI9S2o6khNjaulhMCxhlvk0Ytz2FBILzfj-A7sCfsKexluSQ0sRJqKcj0rBKUmvEwF_mc9c7Ng/s320/Montage+1.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5320558683091436882" border="0" /></a><br />Côté souvenirs, quel charme de retraverser le parc de la Tête d'or, un matin de fin d'hiver, avec un franc soleil bien qu'insuffisant pour faire oublier la fraîcheur de la bise. Alors, pour se réchauffer, il suffit d'aller voir et revoir les grandes serres, où s'épanouissent les camélias, les azalées, les cyclamens et bien d'autres fleurs aux vives couleurs. Jusqu'à la serre de Madagascar où les plantes tropicales s'égayent dans la moiteur du jour : cactus géants, aloés, euphorbes fleuries au milieu de tant d'autres feuilles zébrées que je ne sais plus nommer.<br /><br />Et puis pour clore l'échappée, nous étions venus entendre un des chefs-d'oeuvre baroques de Haendel, en l'église de Vaise ; travaillé avec patience et rendu joliment par l'Ensemble Vocal de Bernadette, accompagné de l'orchestre des <span style="font-style: italic;">Indes Galantes</span> : <span style="font-style: italic;">Israël en Egypte</span>. Ce fut deux heures ravissantes. Un livret de l'histoire ancienne, un écho lourd dans l'histoire d'aujourd'hui.<br /><br />Mais la nuit fut moins sereine ...<br /></div>P.G., alias Zarafouchtrahttp://www.blogger.com/profile/07656483263918163809noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3967060760443817.post-50573280870199730932009-03-19T07:21:00.005+01:002009-04-07T15:42:40.168+02:00Séraphine<div style="text-align: justify;"><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEikEnjFCa6ZGuE79J-TuqXVBu2B6RrOC4NUcfJALGOeekDD4sDpITd_rVYTr0FDoYkFIvffq3CLASctQXU2hbpOn8JRmpUCIFqPtlb5T0iQjN5D_usRiVfQZRqeEjDWJM5VJHHWoUnQMQ/s1600-h/S%C3%A9raphine.jpg"><img style="margin: 0pt 0pt 10px 10px; float: right; cursor: pointer; width: 142px; height: 190px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEikEnjFCa6ZGuE79J-TuqXVBu2B6RrOC4NUcfJALGOeekDD4sDpITd_rVYTr0FDoYkFIvffq3CLASctQXU2hbpOn8JRmpUCIFqPtlb5T0iQjN5D_usRiVfQZRqeEjDWJM5VJHHWoUnQMQ/s320/S%C3%A9raphine.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5313473725977136290" border="0" /></a><br />Je n'avais pu voir la projection de ce film à sa sortie, j'attendais avec un plaisir impatient sa reprogrammation. Ce fut récemment, juste après la cérémonie des César qui l'a distingué avec bonheur.<br /><br />Méritait-il l'honneur du meilleur costume ? du meilleur décor ? de la meilleure musique ? du meilleur scénario original, alors qu'il retrace une vie ordinaire ? La formule même de ces récompenses rend possible un injuste oubli autant qu'une vénération excessive ! Mais les <span style="font-weight: bold; color: rgb(255, 204, 102);">César du meilleur film, de la photo et surtout de la meilleure interprète féminine </span>ne sont pas usurpés, tant Yolande Moreau éclabousse de sa classe cette oeuvre magnifique.<br /><br />Qui était cette Séraphine Louis, peintre ignorée, méprisée, pendant une grande partie de sa vie ? Yolande lui donne un visage, une allure, un talent si justes que l'on ne peut imaginer autrement la vérité historique. Devenue Louise de Senlis, une fois reconnue dans ses créations personnelles, une fois dépassée la prétendue naïveté de son art, cette femme obtint quelque place dans l'histoire picturale du 20e siècle. Mais il fallut du temps ; l'exposition qui lui fut consacrée à Paris ne date que de l'automne dernier ! Mais est-ce l'actualité du film qui a activé cette mise au grand jour ?<br /><br /><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgzS2WdNBWFOls2JkVl-mYvNwXlHt7Rof_00_1-2W-PBaSeeKQtLZLTdHiCqdzb3gE7fXkvZhxlqhdlKVeqy0JKquQjgr895RocCX6DBFt4mMpgBJ8gj3AiGAN7S-M4BLYSmnYhm0Zvuw/s1600-h/Y+Moreau+2.jpg"><img style="margin: 0pt 10px 10px 0pt; float: left; cursor: pointer; width: 141px; height: 121px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgzS2WdNBWFOls2JkVl-mYvNwXlHt7Rof_00_1-2W-PBaSeeKQtLZLTdHiCqdzb3gE7fXkvZhxlqhdlKVeqy0JKquQjgr895RocCX6DBFt4mMpgBJ8gj3AiGAN7S-M4BLYSmnYhm0Zvuw/s320/Y+Moreau+2.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5313473374795376370" border="0" /></a><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjlVsLp0mo60C5w0VoCoBrXDq9-iLMa9lseRLzYQCieit0Dj1g9HrODp8S_H72YyJnuutHc5V9YjRFSCMRehlNsq7RFFs1mTsFcQ1GHJObPMsMThA0R45rSKBHmJ7Hmybtzm6pPNWNdwA/s1600-h/seraphine-senlis-femme-parle-aux-arbres-aux-a-L-1.jpeg"><img style="margin: 0pt 0pt 10px 10px; float: right; cursor: pointer; width: 123px; height: 190px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjlVsLp0mo60C5w0VoCoBrXDq9-iLMa9lseRLzYQCieit0Dj1g9HrODp8S_H72YyJnuutHc5V9YjRFSCMRehlNsq7RFFs1mTsFcQ1GHJObPMsMThA0R45rSKBHmJ7Hmybtzm6pPNWNdwA/s320/seraphine-senlis-femme-parle-aux-arbres-aux-a-L-1.jpeg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5313507259032728274" border="0" /></a>A travers la gaucherie, la modestie, la pauvreté extérieure de Louise, transparaissent sa majesté, sa fierté intérieure. Ses oeuvres s'enracinent dans son travail de ménage quotidien, dans son acharnement pictural nocturne, dans ses espoirs avortés de gloire. Dans son mysticisme ou encore dans le glissement progressif vers la folie : "<span style="font-style: italic; font-weight: bold;">créatrice illuminée"</span> dit-on.<br /><br />Loin des canons de la beauté des magazines, Mme Moreau rend à cette artiste, dans le film de Martin Provost, une beauté plus belle que toutes les images du monde. Loin des photos glacées et retouchées. Une des plus belles actrices de notre cinéma, qui ne manque ni de finesse, ni d'humour, ni de talent. <span style="font-weight: bold;">Chapeau YoYo</span> !<br /><div style="text-align: right;"><span style="font-size:85%;"><span style="font-style: italic;"><br /></span><span>ci-dessus :</span><span style="font-style: italic;"> <span style="font-weight: bold;">L'arbre de vie</span></span> - Séraphine de Senlis<br /><br /><br /></span></div></div>P.G., alias Zarafouchtrahttp://www.blogger.com/profile/07656483263918163809noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3967060760443817.post-78466167170243970232009-03-14T23:13:00.015+01:002010-03-06T14:50:04.397+01:00Vertige de l'amour ?<span style="font-style: italic;"><br /><br /><span style="color: rgb(255, 204, 102);">"Un jour je sourirai moins</span></span> <span style="font-style: italic; color: rgb(255, 204, 102);"><br />Jusqu'au jour où je ne sourirai plus</span><br /><span style="font-style: italic; color: rgb(255, 204, 102);">Un jour je parlerai moins</span><br /><span style="font-style: italic;"><span style="color: rgb(255, 204, 102);">Jusqu'au jour où je parlerai plus"</span>.</span><br /><span style="font-size:85%;">(Album "<span style="font-style: italic;">Bleu Pétrole</span>" - texte de </span><span style="font-size:85%;">Gaëtan Roussel</span><span style="font-size:85%;">)</span><br /><br /><div style="text-align: justify;">Ce jour annoncé -et ardemment repoussé- ce fut aujourd'hui pour Bashung. Sa "<span style="font-style: italic;">petite entreprise</span>" vient de connaître la crise et tous les résidents de la République lui ont rendu un hommage mérité. Au contraire de certains artistes que l'on découvre et célèbre à leur mort, Bashung a été reconnu dans le monde de l'art de la chanson. Récemment encore trois <span style="font-style: italic;">Victoires de la musique</span> en ont fait le champion français de ces trophées. Son combat contre le cancer donna-t-il une prime à l'émotion ? Peu importe, son talent était si flagrant que rien ne peut entacher sa reconnaissance.<br /><br /></div><div style="text-align: justify;"><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg2r2rqOsZKZPBeLo6NnrGQqb1SyUlrerEpGzdjqDofd978Vnf0fKU-q6A42Xv324AOMWNDVKgs7Duo8AyOhyphenhypheng8c90RlTGRCsRo-i361kiP_W0BPiDECmHxxlmyJZuHMKYeR_nwfq_80Q/s1600-h/Bashung+2.jpg"><img style="margin: 0pt 0pt 10px 10px; float: right; cursor: pointer; width: 216px; height: 144px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg2r2rqOsZKZPBeLo6NnrGQqb1SyUlrerEpGzdjqDofd978Vnf0fKU-q6A42Xv324AOMWNDVKgs7Duo8AyOhyphenhypheng8c90RlTGRCsRo-i361kiP_W0BPiDECmHxxlmyJZuHMKYeR_nwfq_80Q/s320/Bashung+2.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5313527990363484834" border="0" /></a>Son <span style="font-style: italic; font-weight: bold;">Bleu pétrole</span>, chanté avec tant d'énergie lors de ses concerts de l'année, s'est répandu en marée noire. Noire, comme la scène de spectacle du Creusot où nous le vîmes en novembre, illuminé de spots d'espoirs ; noire comme le chapeau qui dérobait sa chute de cheveux, comme ses lunettes qui masquaient ses larmes de douleur. Il avait la pudeur des gens courageux, la force des résistants et ses chants en étaient plus beaux. Quelques gestes sobres, pour lui qui ne pouvait plus faire rouler les rocks, une voie grave -de celle qui a atteint la plénitude-, des mots chargés de sens, double sens souvent, car rien de ce qu'il disait ou chantait ne pouvait ignorer son expérience humaine.<br /><br />Vertige de la mort <span style="font-style: italic;">contre "vertige de l'amour". </span>Lui qui chantait "<span style="font-style: italic;">j'ai des doutes sur la notion de longévité</span>", désormais "<span style="font-style: italic;">il voyage en solitaire". </span>Pour l'éternité ?<br /><br />Et chez nous, ses mots et ses rythmes, ses balancements et ses sonorités, ses amours et ses déchirures, sa douleur et ses espoirs, tournent en boucle pour estomper l'amertume du jour.<br /><br /></div>P.G., alias Zarafouchtrahttp://www.blogger.com/profile/07656483263918163809noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3967060760443817.post-72266481295499623842009-02-10T16:08:00.034+01:002013-06-21T20:43:23.587+02:00Errance vers Santiago<div style="text-align: justify;">
<br />
J'en avais lu le manuscrit l'an dernier, reçu pour <span style="font-style: italic;">"avis et suggestions" </span>avant retouches et mise au point définitive, selon une déjà vieille habitude entre nous. J'en avais conservé un sentiment mitigé ; une poésie minimale, vivante, mais trop hors contexte, désincarnée pour susciter mon enthousiasme. (1)</div>
<div style="text-align: justify;">
<br />
<span style="color: black;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi3bGNqU77dJXnGet_Xxcy74O2Nxpc_t0GE_FRmxeyuQnDFOWcxc0pFC79oTS2D4lx4yCJRCnpcZOyVi3aSXMGbBrOsA1P52hjEYgmAj5TFEL-kolkD-sNjXEGSlv5-6LhjEV4i2NjBLg/s1600-h/Compostelle.jpg" onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}"><img alt="" border="0" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5301549909602966850" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi3bGNqU77dJXnGet_Xxcy74O2Nxpc_t0GE_FRmxeyuQnDFOWcxc0pFC79oTS2D4lx4yCJRCnpcZOyVi3aSXMGbBrOsA1P52hjEYgmAj5TFEL-kolkD-sNjXEGSlv5-6LhjEV4i2NjBLg/s320/Compostelle.jpg" style="cursor: pointer; float: right; height: 265px; margin: 0pt 0pt 10px 10px; width: 177px;" /></a>Récemment j'ai pu lire, parcourir, feuilleter à loisir le livre sorti en librairie : <span style="font-style: italic;"><span style="font-weight: bold;">"<span style="color: #cc9933;">Voyage à </span><span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_0" style="color: #cc9933;">Compostelle</span>"</span> </span>(2) de <span style="color: #cc9933; font-weight: bold;">Jean-Claude Barbier </span>(3). <span style="color: yellow;">Un monde entre les deux documents</span> ! <span style="color: yellow;">Le premier</span>, jeune, <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_1">texte</span> brut, austère, âpre, tannique certes mais sans corps ni éclat. <span style="color: yellow;">Le second</span> moelleux, gouleyant, élégant, empreint de territoires, de saveurs, d'odeurs, de fleurs et de pierres... Les mêmes petits poèmes qui semblaient courts et secs, sans couleurs ni profondeurs, simple imitation des <span class="blsp-spelling-corrected" id="SPELLING_ERROR_2" style="color: yellow;">haïkus</span><span style="color: yellow;"> japonais</span> (4), sont devenus à chaque page des pépites dans des écrins impressionnistes. <span style="color: #cc9933; font-style: italic; font-weight: bold;">Impressions soleil couchant</span>, puisque l'itinéraire s'étire lentement de l'est à l'ouest, tout au long des 1500 km de marche, allant en 55 étapes d'Arles à Saint-Jacques de Compostelle. (automne 2006). Ce <span style="font-style: italic;">"</span><span style="color: #cc9933; font-style: italic; font-weight: bold;"><span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_3">livre-promenade</span></span><span style="font-style: italic;">"</span> est un pêle-mêle d'observations, de regards sur les choses, de rencontres, au gré des accidents du voyage, des sensations intimes, des réflexions de ce "<span style="color: #cc9933; font-style: italic; font-weight: bold;"><span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_4">pèlerin</span> de la poésie</span>", comme il se dénomme.</span><br />
<br />
Un an d'affinage en cave, de vieillissement en fût de chêne ? <span style="font-weight: bold;">Les épices et autres condiments</span> ajoutés ont changé la nature du mets. En vrac : <span style="font-weight: bold;">l'ouverture</span> -comme l'on dit d'un opéra- écrite pour donner le sens et la lumière, <span style="font-weight: bold;">le découpage</span> d'étapes aux tons variés et rappelés discrètement à chaque page, l<span style="font-weight: bold;">es photos</span> choisies, choyées, pour dire plus qu'elles n'illustrent, l<span style="font-weight: bold;">es données locales et historiques</span> qui enracinent les pensées dans une vérité de terroir, d'humanité séculaire. Et puis l<span style="font-weight: bold;">a mise en page</span>, sobre et brillante, élégante, renouvelée page après page, où les poèmes irradient de tout leur sens. Comme des <span style="color: #cc9933; font-weight: bold;">bonbons toujours renouvelés</span>, ils explosent en bouche, salés, sucrés, poivrés, onctueux ou <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_6">acidulés</span>, légers et a<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgd4brOCTJBT2whafM7N3dEZArpnMIXC5iofpOnQZGyW4UeakRY9SBkimi4sy_5cV5kOJfclRtZjOO8nWZiaWNpC9Nf8dQNzDPtUdOiIo1A4VEn60NLdKL_KNg8UPt6SfG4hVXY0rFcLQ/s1600-h/JC+Barbier.jpg" onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}"><img alt="" border="0" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5301550396582664530" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgd4brOCTJBT2whafM7N3dEZArpnMIXC5iofpOnQZGyW4UeakRY9SBkimi4sy_5cV5kOJfclRtZjOO8nWZiaWNpC9Nf8dQNzDPtUdOiIo1A4VEn60NLdKL_KNg8UPt6SfG4hVXY0rFcLQ/s320/JC+Barbier.jpg" style="cursor: pointer; float: left; height: 186px; margin: 0pt 10px 10px 0pt; width: 97px;" /></a>necdotiques, réfléchis ou graves, cultivés, spirituels, personnels et intimes même. Bref <span style="color: yellow; font-weight: bold;">un livre original et personnel, un beau livre</span>, que chacun peut goûter à sa guise. : d'un coup, à la russe, comme pour ressentir l'effet d'un alcool fort ; à petites gorgées pour en savourer les harmonies fines. J'ai pratiqué les deux expériences. Chacune a son charme ; moi je préfère butiner, papillonner sur les mille fleurs que l'itinéraire offre à la dégustation, allant et venant, puis revenant parfois là où demeure un zeste de nectar.<br />
<br />
Au hasard des lectures, j'ai parfois ressenti un vers au rythme heurté, regretté un mot moins bien sonnant, trébuché sur une pensée plus amère que douce, ou buté sur son plaisir à hisser le drapeau de <span style="font-style: italic;">"l'homme de peu de foi"</span> sur un chemin sacré par l'Histoire... Mais ce n'est que brindilles perdues au cœur de tant de bouquets colorés et savoureux.<br />
<br />
<span style="font-weight: bold;">A consommer sans modération pour prolonger</span> "<span style="color: #cc9933; font-style: italic; font-weight: bold;">ce grand festin de marche</span>"(5). <span style="color: #cc9933; font-weight: bold;">Vous reprendrez bien un petit chocolat ?<br /></span><span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_7">Zarafouchtra</span><br />
<br />
<span style="font-size: 85%;">(1) La version "blog" se trouve accessible par le lien actif, ci-dessous : <span style="font-weight: bold;">"</span><span style="color: yellow; font-weight: bold;">ma liste de Blogs</span><span style="font-weight: bold;">"</span> -colonne de gauche de <span style="font-style: italic; font-weight: bold;"><span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_8">GiroScope</span></span>. </span><br />
<span style="font-size: 85%;">(2)<span style="font-weight: bold;"> </span><a href="http://jeanclaudebarbier.blogspot.com/2008_09_01_archive.html"><span style="color: yellow; font-style: italic; font-weight: bold;">Voyage à <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_9">Compostelle</span> d'un homme de peu de <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_10">fo</span></span><span style="color: yellow; font-weight: bold;">i</span>,<span style="color: #cc9933;"> </span><span style="color: #cc9933; font-weight: bold;">Jean-Claude BARBIER</span></a>, éditions<span style="color: #cc9933;"> </span><span style="color: #cc9933; font-style: italic; font-weight: bold;">Le Champ Bleu</span>. <span style="font-size: 78%;">[Il suffit de cliquer]<br /><span style="font-size: 100%;"><span style="color: #cc9933;"></span></span></span>Pour commander, courriel à :<span style="color: #cc9933;"> jeanclaudebarbier@neuf.fr</span><br />(3) Jean-Claude BARBIER a déjà écrit une déjà longue collection d'ouvrages : contes et nouvelles, romans historique, récits de découvertes, guides, etc. Ancré dans les territoires qu'il aime découvrir et faire partager -notamment les Alpes de Haute-<span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_11">Provence</span>- il sait particulièrement mêler réalité et imagination, technicité et poésie, histoire(s) et pays. Formé à la philosophie, il a su se déprendre d'elle, en oublier la dimension pédagogique ou pédante pour l'instiller dans des minuscules mais intéressantes réflexions que le lecteur peut s'approprier à son rythme. L'amitié qui nous lie remonte à nos années de lycée. Cela me vaut de recevoir de temps à autre un nouveau manuscrit qu'il propose à ma sagacité. Relecture, critiques, suggestions... C'est pour moi un plaisir, un honneur et pour lui -que <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_12">sais-je</span> ?- un écho, un test, une assurance ?<br />(4) Le choix littéraire est original : retranscrire ses impressions de pèlerin, sous forme de haïkus, <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_13">mini textes</span> de l'espace poétique japonais (forme brève, réduite à 3 versets, épanouie au 17e siècle) produits au gré des regards, rencontres, observations, incidents de voyage, réflexions de marcheur. Poème de <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_14">l'ici</span> et du maintenant.</span><br />
<span style="font-size: 85%;">(5) Robert Sabatier - <span style="font-style: italic;">Les noisettes sauvages</span>.</span><br />
<br /></div>
P.G., alias Zarafouchtrahttp://www.blogger.com/profile/07656483263918163809noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3967060760443817.post-88736024845671248462009-02-09T23:23:00.003+01:002009-02-12T15:53:28.963+01:00A chacun son Everest<div style="text-align: justify;"><br /><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjcD-hwk_r3fKL5JcC7Sn9sJ7YWpYWbE7hT6ROr2oSWHjaLtnsT6SLY1We_gJ86Gq1rrdJPhUsbxSsKy_SP6TGHkxFaMFvSa0Us7oMaeFUUDYzvWGpjrg5FQqt9Ekm4JbbwyiCmkc_93w/s1600-h/Pierre-sur-Haute+2.JPG"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5301690590622022466" style="margin: 0pt 0pt 10px 10px; float: right; width: 207px; cursor: pointer; height: 153px;" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjcD-hwk_r3fKL5JcC7Sn9sJ7YWpYWbE7hT6ROr2oSWHjaLtnsT6SLY1We_gJ86Gq1rrdJPhUsbxSsKy_SP6TGHkxFaMFvSa0Us7oMaeFUUDYzvWGpjrg5FQqt9Ekm4JbbwyiCmkc_93w/s320/Pierre-sur-Haute+2.JPG" border="0" /></a>Depuis des années je n'étais allé à <span style="color: rgb(255, 255, 0);">Chalmazel, cette petite station de ski des monts du Forez,</span> choyée par le Conseil Général. Jeudi dernier, avec Denis, nous y avons passé une belle journée ; cette semaine, le ski remplaçait le V.T.T., pour le plaisir de tracer de belles courbes et descendre les 2 ou 3 schuss proposés.<br /><br />Du haut des pistes, juste sous le radar, un large panorama depuis la Limagne jusqu'aux balcons du Lyonnais. En regardant ainsi côté est, des souvenirs d'enfance remontent du plus profond. De la maison familiale, nous avions un regard direct sur ces sommets du Forez. Maman qui avait un attachement particulier pour la montagne, veillait sur ces hauteurs en vigile fidèle. <em>"Il y avait encore de la neige sur Pierre-sur-Haute à la Saint Jean"</em> me disait-elle à mon retour d'internat, en fin d'année scolaire. <span style="color: rgb(255, 255, 0);">Pierre-sur-Haute, c'était notre montagne à nous</span>, comme à Sallanches ils ont le Mont-Blanc ou en Provence le Ventoux. <a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjFDZckLwu6BvEmQLc_enoPdAJb_kNYR64p_51MKdQviyE8S0DD5KMEIOabYbmIWYnx5SyRrSa4_kV-40x8bADryc-57xPcyFFVZu_S7KCMT9c_RL66jyoSorfHl9ErjwJ7ymIfq3-tZg/s1600-h/Denis+009+c.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5301691272337282290" style="margin: 0pt 10px 10px 0pt; float: left; width: 182px; cursor: pointer; height: 136px;" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjFDZckLwu6BvEmQLc_enoPdAJb_kNYR64p_51MKdQviyE8S0DD5KMEIOabYbmIWYnx5SyRrSa4_kV-40x8bADryc-57xPcyFFVZu_S7KCMT9c_RL66jyoSorfHl9ErjwJ7ymIfq3-tZg/s320/Denis+009+c.jpg" border="0" /></a>On l'aimait bien, c'était de là que venaient les premiers signes du printemps, mais aussi les nuages et les vents précurseurs des orages. </div><br /><div style="text-align: justify;">Alors venir skier sur ces pentes, même pour un jour de détente, c'était <span style="color: rgb(255, 255, 0);">retrouver les lieux du regard maternel</span>. Regard clos depuis déjà longtemps, mais qui ravivait des sensations, des plaisirs, des jeux, des chants qui ont traversé enfance et adolescence. Celles de mes frère et soeurs, cousins, cousines, voisins, amis... Presque de la nostalgie ! Ce sentiment inhabituel chez moi m'a envahi quelques instants. Est-ce l'âge qui m'invite à ce retour ?<br /><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhdiXWq4xSoeBgOMfoNMFQ_fRufAW3Q5so8FFcTP318Ie1MoQdVbWK7MvQpx-P-wQhd9d-sgmLg3CCO5M8MZZNcozPNcV7OxRQ88f16XmFOQmfMwqNLNH2O6XNs8UrcgbIFVxQmbQR11g/s1600-h/D'hiver+010.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5301690984823898130" style="margin: 0pt 0pt 10px 10px; float: right; width: 183px; cursor: pointer; height: 139px;" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhdiXWq4xSoeBgOMfoNMFQ_fRufAW3Q5so8FFcTP318Ie1MoQdVbWK7MvQpx-P-wQhd9d-sgmLg3CCO5M8MZZNcozPNcV7OxRQ88f16XmFOQmfMwqNLNH2O6XNs8UrcgbIFVxQmbQR11g/s320/D'hiver+010.jpg" border="0" /></a><br />Sur la piste ensoleillée, l'appel de la pente s'est fait plus fort. Denis est parti, j'ai enchaîné derrière lui, m'attachant à bien suivre sa trajectoire.<br />Arrivé au bas de la piste, le flash-back était oublié.<br /><span style="color: rgb(255, 255, 0);">N'avais-je pas un peu rêvé ?</span><br /><br />Zarafouchtra </div>P.G., alias Zarafouchtrahttp://www.blogger.com/profile/07656483263918163809noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-3967060760443817.post-78095968084783448652009-02-07T11:00:00.011+01:002009-12-06T00:26:09.344+01:00Salut les copains !<div style="text-align: justify;"><br />Je marchais dans la rue, depuis un assez long temps. Le soleil brillait mais réussissait à peine à élever la température au-dessus de zéro. Au moment où il se glissait dans l'interstice de deux immeubles, j'ai aperçu <span style="color: rgb(255, 255, 0);"><strong>Aimé</strong></span>. Quelle surprise ! nous ne nous étions pas vus depuis des années. Copains d'enfance, nous avions seulement gardé le contact par son frère, <span style="font-weight: bold; color: rgb(255, 255, 0);"><span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_0"><span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_0">Albert</span></span></span>,<strong style="color: rgb(255, 255, 0);"></strong><strong style="color: rgb(255, 255, 0);"></strong> de qui je suis resté proche. Une fois les retrouvailles passées, j'ai pu justement lui donner des nouvelles de son aîné ; nouvelles particulièrement <em>fraîches</em>, un <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_1"><span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_1"><span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_1">courriel</span></span></span> reçu du Canada hier venait de m'annoncer ses aventures au cœur des grands espaces boisés et sur des lacs gelés, par un froid de -32°. Aventurier en tout genre, il ne cessera pas de m'étonner.<br /></div><div align="justify"><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjJUF4OtudC_BAEiYoUWHbU1JmTcFEMML5CXG4wbeeztAFaWsrD31l8SkedEdIFMG7Pg9Ntq1L4g_Xg_NdcBncr_03IWpsYKxcFQuPxkYatKsspGDg-gQ86UMnioj4KZKEJG9L6f6WBzA/s1600-h/Salut+les+copains.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5299984823993102146" style="margin: 0pt 0pt 10px 10px; float: right; width: 152px; cursor: pointer; height: 174px;" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjJUF4OtudC_BAEiYoUWHbU1JmTcFEMML5CXG4wbeeztAFaWsrD31l8SkedEdIFMG7Pg9Ntq1L4g_Xg_NdcBncr_03IWpsYKxcFQuPxkYatKsspGDg-gQ86UMnioj4KZKEJG9L6f6WBzA/s320/Salut+les+copains.jpg" border="0" /></a>Au hasard de quelle péripétie, ai-je perdu de vue Aimé ? Le temps de me le demander, j'entrevis <span style="font-weight: bold; color: rgb(255, 255, 0);">Régis</span><strong style="color: rgb(255, 255, 0);"></strong>. Quelle journée de veine ! Une bonne poignée de mains comme pour réchauffer nos doigts glacés et un grand plaisir de se retrouver. Depuis l'île de Ré où nous avions partagé balades à vélo et découvertes, peu de contacts, hormis une fameuse <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_2"><span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_2"><span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_2">soirée-soupe-aux-choux</span></span></span> et quelques mails... Et <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_3" style="font-weight: bold; color: rgb(255, 255, 0);"><span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_3"><span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_3">Thérèse</span></span></span> ? Et <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_4" style="font-weight: bold; color: rgb(255, 255, 0);"><span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_4"><span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_4">Madou</span></span></span><span style="font-weight: bold;"> </span>? et les enfants ? Il était inquiet de son père, opéré ce matin en urgence. Allô l'hôpital ? Pris dans le mouvement incessant de la circulation, je le laissais dès qu'il fut en communication. A bientôt pour de meilleures nouvelles !<br /></div><br /><div align="justify">J'en étais tout retourné, lorsque je butais sur trois pierres... Non, <strong style="font-weight: normal;"><span style="color: rgb(204, 153, 51);"><span style="font-weight: bold; color: rgb(255, 255, 0);">trois Pierre</span> </span></strong>de mes connaissances. <span style="font-weight: bold; color: rgb(255, 255, 0);">Pierre</span><span style="font-weight: bold;"> </span><span style="font-weight: bold; color: rgb(255, 255, 0);">le bien nommé</span>, lui qui n'a plus un cheveu sur le caillou, marchait d'un bon pas. Ensemble nos rencontres sont régulières, trois ou quatre fois l'an ; un fort passé vécu en commun et qui demeure encore vivace. Sans nostalgie, au contraire, avec la conviction de prolonger le plaisir. Le second, <span style="font-weight: bold; color: rgb(255, 255, 0);">Pierre</span><span style="font-weight: bold;"> </span><span style="color: rgb(255, 255, 0);"><span style="font-weight: bold;">le grand</span> </span>? Là ce fut sans forte surprise ; c'est un marcheur habitué des sentiers et forêts du <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_5"><span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_5"><span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_5">Pilat</span></span></span> ou du Haut Beaujolais. C'est là qu'à l'été dernier nous avions fait une agréable balade, accompagnés de Marie et Jean. Quant au dernier <span style="font-weight: bold; color: rgb(255, 255, 0);">Pierre</span>, il faisait partie de l'équipée qui avait sillonné <span class="blsp-spelling-corrected" id="SPELLING_ERROR_6">l'île</span> de Ré à l'automne dernier. </div><div align="justify">Presque suffoqué par de telles coïncidences, pour retrouver mon souffle, je cessais de marcher quelques instants. Et puis ce fut le tourbillon : <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_7" style="font-weight: bold; color: rgb(255, 255, 0);"><span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_6"><span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_6">Marie-Thé</span></span></span><span style="font-weight: bold; color: rgb(255, 255, 0);">, </span><span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_8" style="font-weight: bold; color: rgb(255, 255, 0);"><span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_7"><span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_7">Bernadette</span></span></span><span style="font-weight: bold; color: rgb(255, 255, 0);">, André, Georges, Bernard, </span><span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_9" style="font-weight: bold; color: rgb(255, 255, 0);"><span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_8"><span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_8">Marie-Hélène</span></span></span> et bien d'autres encore arrivaient ;<span style="font-weight: bold;"> <span style="color: rgb(255, 255, 0);">Marc</span></span> même, lui qui était gravement malade il y a peu, protégé du froid par un superbe chapeau qui lui donnait de l'allure. Pour se réchauffer de temps à autre, certains chantaient quelques refrains ; l'air nous était connu, mais les paroles de circonstances nous échappaient. Alors battant le pavé, nous esquissions deux ou trois <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_9">sautillements</span> pour les accompagner. Je repris la marche de concert avec eux. Tous les copains, ceux d'hier, ceux d'aujourd'hui, étaient là... <span style="font-weight: bold; color: rgb(204, 153, 51);"><br /><br /></span><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj7-u3vRnrVBqs84J_fS9gqnGYNkpIXe2ttH-GFubL5xIDmi7GgSk4-fumvujTAq_FKQ_OeEj05buOXAAn-cAGQp_lw48FxETy7EtPPne8H3o1U3Q9tCQMXInJMN4bOsDXL5y6kMSeuNQ/s1600-h/copains.JPG"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5299988178797526578" style="margin: 0pt 10px 10px 0pt; float: left; width: 254px; cursor: pointer; height: 128px;" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj7-u3vRnrVBqs84J_fS9gqnGYNkpIXe2ttH-GFubL5xIDmi7GgSk4-fumvujTAq_FKQ_OeEj05buOXAAn-cAGQp_lw48FxETy7EtPPne8H3o1U3Q9tCQMXInJMN4bOsDXL5y6kMSeuNQ/s320/copains.JPG" border="0" /></a>"<span style="font-weight: bold; color: rgb(204, 153, 51); font-style: italic;">Tous ensemble, tous ensemble, ouais !</span>" Nous étions tous à <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_10" style="font-weight: bold;"><span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_9"><span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_10">Saint-Etienne</span></span></span><span style="font-weight: bold;">, cours </span><span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_11" style="font-weight: bold;"><span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_10"><span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_11">Fauriel</span></span></span>, au cœur de la manifestation du 29 janvier. Les copains de tant de contestation étaient encore présents. Comme l'hiver, l'indignation n'a rien perdu de sa vigueur. Une bonne marche, une bien belle matinée ... <span style="font-weight: bold;"><span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_11"><span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_12">Devra-t-on</span></span> se revoir bientôt ?</span><br /><br /><span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_12"><span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_13">Zarafouchtra</span></span> </div>P.G., alias Zarafouchtrahttp://www.blogger.com/profile/07656483263918163809noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-3967060760443817.post-91213724128376451992009-02-04T01:38:00.017+01:002009-02-07T23:37:33.191+01:001632 ... et toujours la même tentation.<div style="TEXT-ALIGN: justify"><span style="FONT-WEIGHT: bold; COLOR: rgb(255,255,0)">1632 ?</span><br />C'est le nombre de pages que comportent les <em><strong><span style="COLOR: rgb(255,255,153)">carnets secrets de la <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_0">Ve</span> République</span></strong></em> de <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_1">Michèle</span> <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_2">Cotta</span>. Journaliste d'abord puis présidente de la<span style="FONT-WEIGHT: bold; COLOR: rgb(204,153,51)"> </span><em><span style="FONT-WEIGHT: bold; COLOR: rgb(204,153,51)">Haute Autorité de l'audiovisuel</span>,</em> elle a fait preuve d'une belle constance pour rédiger presque chaque jour ses notes et appréciations critiques. Depuis 1965, elle n'a eu de cesse de poursuivre de son assiduité le personnel politique, pour en obtenir le meilleur de ses secrets. Au gré des pages, ce sont notamment les portraits de <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_3">Mitterrand</span>, <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_4">Pompidou</span>, <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_5">Giscard</span>, <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_6">Chirac</span>, au milieu de dizaines d'autres qui ont marqué de leur empreinte la <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_7">Ve</span> République. Aucun ne manque, certains viennent et reviennent selon l'actualité. Un manège permanent, où la distance nécessaire à la déontologie se dispute à la sympathie, la complicité ; l'amitié même, bien que contenue, car l'auteur livre leurs secrets et très peu les siens.<br /><br /></div><br /><div style="TEXT-ALIGN: justify"><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg1BwOQ5GwcaGqLeWL7ws-wD2KjCkXP_JPbTOUpGtGO5vU8zYQ60axviSl3mKGJa6DfrWiiDDNtuo4aKjVhnlvTQMJgMl1MnBErX7G_gE63XLCsLh0HSwFosspDlzyZoFvCAXApZSwMHw/s1600-h/M.+Cotta.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5298739738631683538" style="FLOAT: right; MARGIN: 0pt 0pt 10px 10px; WIDTH: 128px; CURSOR: pointer; HEIGHT: 200px" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg1BwOQ5GwcaGqLeWL7ws-wD2KjCkXP_JPbTOUpGtGO5vU8zYQ60axviSl3mKGJa6DfrWiiDDNtuo4aKjVhnlvTQMJgMl1MnBErX7G_gE63XLCsLh0HSwFosspDlzyZoFvCAXApZSwMHw/s200/M.+Cotta.jpg" border="0" /></a><span style="FONT-WEIGHT: bold; COLOR: rgb(204,153,51)">Vrais ou faux</span><span style="FONT-WEIGHT: bold; COLOR: rgb(204,153,51)"> secrets ?</span> Si les <span class="blsp-spelling-corrected" id="SPELLING_ERROR_8">enjeux </span>d'alors leurs donnaient quelque profondeur, la réalité d'aujourd'hui les a largement éventés. Secrets de polichinelle que les trahisons de Chirac ! les ficelles tirées en coulisse des Garaud, Juillet et Cie ! les combats ou les coups bas tirés à vue dans tous les congrès socialistes !<br /></div><br /><div style="TEXT-ALIGN: justify">Parmi mille choses que contiennent ces deux tomes, <span style="FONT-WEIGHT: bold; COLOR: rgb(204,153,51)">un énorme fil rouge, une volonté lancinante, récurrente</span><span style="FONT-WEIGHT: bold; COLOR: rgb(204,153,51)"> des présidents successifs : avoir la main sur l'information</span>. En dépit des intentions avouées ou de la morale affichée, ils sont dans l'illusion permanente que là est la clé de leur avenir. Ah ! si les journalistes, si la radio et la télé surtout rendaient mieux compte de leurs intentions, de leurs projets, la France s'en porterait mieux et les français leur rendraient spontanément grâce en les réélisant ... Et chacun de s'enferrer avec le même aveuglement.<br /></div><br /><div style="TEXT-ALIGN: justify">De Gaulle, Pompidou, Giscard, tous ont recherché la servilité de la profession. Les premiers avec un ministère de l'information directement sous le contrôle du Premier Ministre ; Giscard, dans sa vision plus libérale, casse le monopole de l'O.R.T.F. au nom de son credo libéral, mais bénéficie encore du poids des institutions et des habitudes.<br /></div><br /><div style="TEXT-ALIGN: justify">Pour Mitterrand, c'est plus complexe. Ses orientations prônant les radios libres et la liberté des médias, vont faciliter le pluralisme de la presse, des ondes et des images. Il n'oubliera pas néanmoins dès le début de son septennat de "soutenir le départ" de journalistes et animateurs des années 70 ! Puis il créera la Haute Autorité -confiée néanmoins à l'une de ses proches- comme marque de l'indépendance revendiquée.<br />Combien de fois Michèle Cotta évoque les conversations où Mitterrand, sans donner de strictes consignes, tente de circonscrire toute attitude qui pourrait lui devenir hostile ! Il joue ainsi au chat et à la souris, la laissant s'échapper sans la perdre du regard. Jusqu'au jour où, après des élections perdues, Chirac transformera cette institution pour la reprendre en mains.<br /><br /><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh9oVfxsClVD2Aewy2Fx57p-senuRxEs3EOT0z2ZrrQJHIfdJNw54VkYn1bzpiy8lOdV-7bYlS4dlZH1MVwRvbuwD_5Mdo8G3GLF9sTEZCh1P0WpZLEimv5J2IYorwz9JN2hKs7i9E0Lg/s1600-h/csa.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5300187847578143922" style="FLOAT: left; MARGIN: 0px 10px 10px 0px; WIDTH: 235px; CURSOR: hand; HEIGHT: 103px" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh9oVfxsClVD2Aewy2Fx57p-senuRxEs3EOT0z2ZrrQJHIfdJNw54VkYn1bzpiy8lOdV-7bYlS4dlZH1MVwRvbuwD_5Mdo8G3GLF9sTEZCh1P0WpZLEimv5J2IYorwz9JN2hKs7i9E0Lg/s320/csa.jpg" border="0" /></a>Devenue <span style="COLOR: rgb(255,255,0); FONT-STYLE: italic">Conseil Supérieur de l'Audiovisuel (C.S.A.)</span> cette institution fêtait ce 3 février <span style="FONT-WEIGHT: bold">ses 20 ans d'existence</span>. J'allais lever mon verre pour saluer, si ce n'est l'indépendance, du moins une certaine autonomie... Patatras ! l'histoire, comme le prétendait Nietzsche, est bien un éternel recommencement. Le Parlement "dans sa grande sagesse" est en train d'adopter la loi sur l'audio-visuel qui redonne la main au Président-Tout-Puissant, sur toutes les nominations des chaînes TV et radios publiques. Et probable hasard des choses, ses meilleurs amis sont<span style="FONT-STYLE: italic"> -</span><span style="FONT-STYLE: italic">"à l'insu de son plein gré"</span>- les puissants patrons de groupes de presse et de communication.<br /><br />Mais les journalistes sont-ils aisément disponibles ? La plupart savent que <span style="FONT-WEIGHT: bold; COLOR: rgb(204,153,51)">la liberté ne s'use que si l'on ne sert pas</span>. Comme, dès ce jeudi 5 février, le Président s'invite dans les petites lucarnes pour "<span style="FONT-STYLE: italic">faire la pédagogie de la crise"</span> face à des interrogateurs qu'il a choisis, y aura-t-il <span style="FONT-WEIGHT: bold; COLOR: rgb(204,153,51)">séance d'illusionnisme ou sursaut de liberté </span>?<br /><br />Que de secrets, tentations ou tentatives, illustrations ou illusions, les Michèle Cotta de demain auront encore à raconter ; en 1632 pages ou plus ... si affinité !<br />Zarafouchtra </div>P.G., alias Zarafouchtrahttp://www.blogger.com/profile/07656483263918163809noreply@blogger.com0